Brésil: le président Bolsonaro a quitté l'hôpital

Vêtu d'un maillot grenat de Juventus, petite équipe de football homonyme du célèbre club de Turin, Bolsonaro a plaisanté au sujet de ces recommandations médicales. (Photo, AFP)
Vêtu d'un maillot grenat de Juventus, petite équipe de football homonyme du célèbre club de Turin, Bolsonaro a plaisanté au sujet de ces recommandations médicales. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 05 janvier 2022

Brésil: le président Bolsonaro a quitté l'hôpital

  • "Le président est rétabli, prêt à retourner au travail", a déclaré le chirurgien Antonio Luiz Macedo lors d'une conférence de presse aux côtés du chef de l'Etat, peu avant sa sortie de l'hôpital Vila Nova Star
  • Jair Bolsonaro a précisé qu'il allait maintenir les voyages prévus les prochaines semaines, une visite dans le nord-est du Brésil fin janvier et en Russie en février

SAO PAULO : Le président brésilien Jair Bolsonaro, 66 ans, a quitté l'hôpital mercredi, deux jours après son admission à Sao Paulo en urgence pour de nouvelles violentes douleurs intestinales, séquelles de l'attentat à l'arme blanche de 2018. 

"Le président est rétabli, prêt à retourner au travail", a déclaré le chirurgien Antonio Luiz Macedo lors d'une conférence de presse aux côtés du chef de l'Etat, peu avant sa sortie de l'hôpital Vila Nova Star.

Le président s'est remis de la sub-occlusion intestinale pour laquelle il a dû être hospitalisé en urgence avant l'aube lundi, avaient annoncé mardi ses médecins, précisant qu'il n'aurait pas à subir une nouvelle intervention chirurgicale à l'abdomen.

"Il va devoir suivre un régime spécial pendant une semaine et ne pourra pas faire d'efforts physiques intenses, juste de la marche à pied", a ajouté le Dr Macedo, qui l'avait opéré à plusieurs reprises par le passé.

Vêtu d'un maillot grenat de Juventus, petite équipe de football homonyme du célèbre club de Turin, M. Bolsonaro a plaisanté au sujet de ces recommandations médicales.

"Ce sera difficile, je n'arrive pas à me contrôler. Il m'a recommandé de ne pas manger de beignets frits ou boire du jus de canne à sucre. C'est une recommandation, pas un ordre. La vie continue", a-t-il déclaré.

Voyages maintenus

Jair Bolsonaro a précisé qu'il allait maintenir les voyages prévus les prochaines semaines, une visite dans le nord-est du Brésil fin janvier et en Russie en février.

"Ce qui m'inquiète, ce ne sont pas ces voyages, c'est ma sécurité. On sait à quel point la gauche peut être agressive, ils tentent d'éliminer leurs adversaire par tous les moyens", a-t-il lancé, à neuf mois de la présidentielle d'octobre, pour laquelle il est donné perdant.

Depuis l'attentat à l'arme blanche dont il a été victime en septembre 2018, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, Jair Bolsonaro a subi une série d'alertes et quatre opérations de l'intestin.

Selon le dernier bulletin publié par l'hôpital Vila Nova Star mardi soir, M. Bolsonaro "a évolué avec une bonne acceptation du régime liquide qui lui a été proposé pendant la journée, ce qui a conduit au retrait de la sonde naso-gastrique".

Le chef de l'Etat d'extrême droite avait dû quitter dans la nuit de dimanche à lundi son lieu de vacances dans l'Etat méridional et balnéaire de Santa Catarina en raison de fortes douleurs abdominales.

Popularité en berne

En juillet il avait déjà été hospitalisé pour une affection similaire.

"Malheureusement, il va devoir subir des séquelles de cet attentat jusqu'à la fin de sa vie, non seulement physiques, mais aussi psychologiques", a déclaré mardi dans un entretien à CNN Brasil son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro. 

Le président d'extrême droite avait été très critiqué lors des fêtes de fin d'année pour s'être affiché en jet-ski ou dans un parc d'attraction à Santa Catarina plutôt que de se rendre dans l'Etat de Bahia (nord-est), frappé par des inondations meurtrières.

Ce sont finalement ses douleurs abdominales qui l'ont fait écourter ses vacances familiales à la mer.

Jair Bolsonaro a vu sa cote de popularité chuter ces derniers mois, notamment en raison de son déni face à l'ampleur de la pandémie de Covid-19, qui a tué dans son pays près de 620 000 personnes.

Les Brésiliens sont également affectés par une situation économique qui ne cesse de se détériorer, avec  une inflation galopante et des prévisions de croissance pessimistes pour 2022.

Les derniers sondages donnent M. Bolsonaro largement battu au scrutin d'octobre par l'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui pourrait même l'emporter dès le premier tour.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.