Omicron bouscule le monde du spectacle et du sport, record d'infections en France

La France a battu mercredi un nouveau record de contaminations quotidien à la Covid-19 (Photo, AFP).
La France a battu mercredi un nouveau record de contaminations quotidien à la Covid-19 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 06 janvier 2022

Omicron bouscule le monde du spectacle et du sport, record d'infections en France

  • Le variant Omicron, bien plus contagieux que les précédentes mutations, continue à se diffuser comme une traînée de poudre et désorganise de nombreux secteurs, même si sa sévérité paraît plus limitée
  • La pandémie a fait au moins 5456207 morts dans le monde depuis fin décembre 2019

PARIS: La France a battu mercredi un nouveau record de contaminations quotidien à la Covid-19, dont le variant Omicron est venu encore une fois bousculer le monde du spectacle et du sport, entre report sine die de la cérémonie des Grammy Awards et Novak Djokovic bloqué par les douanes australiennes. 

Le variant Omicron, bien plus contagieux que les précédentes mutations, continue à se diffuser comme une traînée de poudre et désorganise de nombreux secteurs, même si sa sévérité paraît plus limitée. 

La pandémie a fait au moins 5.456.207 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le bilan réel pourrait être deux à trois fois supérieur. 

En France, l'un des pays les plus endeuillés d'Europe, l'agence Santé publique France a recensé mercredi le chiffre record de 332.252 nouveaux malades, et 246 morts. Sur les sept derniers jours, la moyenne quotidienne frôle les 200.000 cas. 

En valeur absolue, ce sont les Etats-Unis qui comptent le plus de victimes de la Covid avec 830.284 morts, suivis par le Brésil (619.384), l'Inde (482.551) et la Russie (313.015). 

Omicron est devenu le variant ultra-majoritaire aux Etats-Unis, plus d'un million de nouveaux cas de contamination ont été enregistrés en 24 heures lundi dernier. 

Et il a rattrapé mercredi deux grands événements culturels américains: les Grammy Awards ont reporté leur cérémonie de remise des prix prévue le 31 janvier à Los Angeles tandis que le festival du film de Sundance, qui devait s'ouvrir dans l'Utah le 20 janvier, a se résoudre pour la seconde fois à une formule 100% virtuelle. 

Djokovic bloqué 

La flambée du variant a aussi eu des répercussions inattendues sur l'Open d'Australie de tennis. Si la compétition du Grand Chelem n'est pas remise en cause, elle risque de devoir se passer du numéro un mondial Novak Djokovic. Le joueur serbe, opposé à la vaccination obligatoire, a bien obtenu une dérogation médicale pour participer au tournoi mais a vu son visa annulé par les autorités australiennes en raison d'une erreur administrative dans sa demande. 

Il a donc été bloqué à la frontière à son arrivée à Melbourne, ce qui a suscité la colère du président de la Serbie, Aleksandar Vucic, accusant l'Australie de "mauvais traitement". 

Le Premier ministre australien Scott Morrison avait prévenu la veille qu'il n'y aurait "aucune règle spéciale pour Novak Djokovic. Pas la moindre". 

Les Grammy Awards reportés, le festival de Sundance 100% virtuel

Le variant Omicron se diffuse comme une traînée de poudre et a rattrapé mercredi deux grands événements culturels américains: les Grammy Awards, qui reportent sine die leur cérémonie de remise des prix, et le festival du film de Sundance qui s'est résolu à une formule 100% virtuelle. 

Invoquant les "incertitudes qui entourent le variant Omicron", l'Académie du disque qui organise les Grammy Awards a estimé que le maintien du spectacle prévu le 31 janvier à Los Angeles "comporte tout simplement trop de risques".  

Une nouvelle date pour cette soirée réunissant traditionnellement des centaines d'artistes sera annoncée "prochainement", précise le communiqué. 

Les organisateurs du festival de Sundance qui devait s'ouvrir le 20 janvier dans l'Utah (ouest) ont eux aussi céder devant les "taux de transmission étonnamment élevés du variant Omicron", renonçant à tous les événements prévus en chair et en os. 

Le festival se déroulera donc encore "cette année en ligne", déplorent-ils, regrettant de ne pouvoir mettre en œuvre "l'expérience hybride" qu'ils avaient préparée, précisément en tenant compte de ce nouveau variant du coronavirus. 

Les mesures instaurées par l'Australie pour lutter contre la Covid-19 depuis le début de la pandémie ont été particulièrement strictes. Mercredi, de nombreux pays durcissaient également les règles sanitaires pour tenter d'endiguer Omicron, comme les Pays-Bas les commerces non essentiels resteront fermés jusqu'au 14 janvier. Le pays a lui aussi enregistré un record de contaminations quotidiennes (24.590). 

Alors que l'état d'urgence sanitaire a été décrété dans plusieurs territoires français d'outre-mer, rétifs aux recommandations sanitaires depuis le début de la crise, le président Emmanuel Macron s'est dit décidé à "emmerder" les 10% de Français non-vaccinés pour faire plier ces irréductibles. 

"Vous ne pourrez plus aller au restau, plus prendre un canon, plus aller boire un café, plus aller au théâtre, plus aller au ciné" sans vaccin, "J'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout", a déclaré M. Macron au quotidien Le Parisien. 

L'Italie voisine (189.000 cas mercredi) a décidé d'instaurer l'obligation vaccinale pour les plus de 50 ans, soit presque la moitié de la population, pour "freiner la courbe des contaminations et inciter les Italiens qui ne se sont pas encore vaccinés à le faire", selon le Premier ministre Mario Draghi. 

Chiffres vertigineux 

Les chiffres donnent parfois le vertige. Au Royaume-Uni (plus de 194.000 cas mercredi), l'Office national des statistiques (ONS) estime qu'un Britannique sur 20 a été contaminé au Royaume-Uni la semaine dernière, et même un sur 10 à Londres. 

Un argument mis en avant par le gouvernement pour annoncer un assouplissement des restrictions imposées aux voyageurs arrivant en Angleterre. "Maintenant que le variant Omicron est tellement dominant, ces mesures n'ont qu'un impact limité sur la croissance des cas tout en continuant à causer des coûts importants pour l'industrie du tourisme", a plaidé le Premier ministre Boris Johnson. 

Cela reste toutefois une exception en Europe. 

En Espagne, la justice a prolongé de 14 jours le couvre-feu dans une grande partie de la région de Catalogne (nord-est). 

En République tchèque, à partir du 17 janvier, toute personne rejoignant son lieu de travail, vaccinée ou pas, devra effectuer deux tests antigéniques par semaine. 

En Roumanie, le masque est redevenu obligatoire en extérieur, après un triplement des cas quotidiens en quelques jours. 

Ce contexte a poussé Hong Kong à interdire toute arrivée de voyageurs par avion en provenance de huit pays: France, Canada, Royaume-Uni, Etats-Unis, Inde, Pakistan, Australie et Philippines. 

Le grand centre financier asiatique a également interdit les événements publics de grande ampleur et décrété la fermeture de 15 types de commerces non essentiels (bars, boîtes de nuit, salles de sport, salons de beauté...). 

En Chine, la ville de Zhengzhou (centre) a entamé mercredi le dépistage de ses 13 millions d'habitants après quelques cas de Covid, la métropole confinée de Xi'an annonçant pour sa part la "maîtrise" d'un récent foyer d'infection. 


L'Afrique peut devenir une "superpuissance du renouvelable", dit Guterres

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'exprime lors d'une conférence de presse à la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 9) à Yokohama, préfecture de Kanagawa, au sud de Tokyo, le 21 août 2025. (AFP)
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'exprime lors d'une conférence de presse à la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 9) à Yokohama, préfecture de Kanagawa, au sud de Tokyo, le 21 août 2025. (AFP)
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  • L'Afrique a tout pour devenir une "superpuissance du renouvelable", a affirmé jeudi le chef de l'ONU Antonio Guterres
  • Au cours de la dernière décennie, la Chine a massivement investi en Afrique, finançant à coup de milliards de dollars la construction de ports maritimes, de chemins de fer, de routes et d'autres projets d'infrastructures

YOKOHAMA: L'Afrique a tout pour devenir une "superpuissance du renouvelable", a affirmé jeudi le chef de l'ONU Antonio Guterres, en appelant à davantage d'investissements dans l'énergie verte sur ce continent riche en ressources.

"Nous devons mobiliser des financements et des technologies, afin que la richesse naturelle de l'Afrique profite aux populations africaines. Nous devons construire une base florissante pour les énergies renouvelables et leur production à travers le continent", a déclaré M. Guterres lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD).

"L'Afrique a tout ce qu'il faut pour devenir une superpuissance du renouvelable, du solaire et de l'éolien aux minéraux critiques qui alimentent les nouvelles technologies", a-t-il affirmé.

"L'énergie verte en Afrique réduit les coûts énergétiques, diversifie les chaînes d'approvisionnement et accélère la décarbonation pour tous", a ajouté le chef de l'ONU, qui s'est exprimé dans le cadre de ce rassemblement de trois jours auquel assistent une cinquantaine de pays africains.

Le Japon souhaite profiter de cette 9e TICAD pour se présenter comme une alternative à la Chine au moment où le continent africain fait face à une crise de la dette et souffre du changement climatique.

Au cours de la dernière décennie, la Chine a massivement investi en Afrique, finançant à coup de milliards de dollars la construction de ports maritimes, de chemins de fer, de routes et d'autres projets d'infrastructures.

Mais les pays africains font désormais face à une "vague" de dettes envers la Chine et les créanciers privés, avait averti en mai l'Institut Lowy, un cercle de réflexion australien.

A cela s'ajoute la réduction de l'aide occidentale, en particulier depuis le démantèlement de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) par le président américain Donald Trump.

M. Guterres a également averti que "la dette ne doit pas étouffer le développement" et que l'Afrique a besoin de financements et d'une plus grande capacité de prêt des banques multilatérales de développement.

Parmi les participants, le président du Kenya, William Ruto, a déclaré sur X que son pays était en négociation avec le constructeur automobile japonais Toyota pour la fourniture de 5.000 "véhicules électriques" dans le cadre de l'"engagement du pays envers l'énergie propre".

Dans son discours d'ouverture mercredi, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé un plan pour former 30.000 personnes à l'intelligence artificielle en Afrique sur trois ans et pour étudier l'idée d'un partenariat économique Japon-Afrique.

"L'Afrique, avec un âge médian de 19 ans, déborde de vitalité juvénile. La clé pour faire de l'Afrique le prochain centre de croissance est de renforcer les capacités des jeunes et des femmes et de leur assurer un emploi," a déclaré Ishiba.


Pour la Croix-Rouge l'intensification des hostilités par Israël à Gaza «est intolérable»

Le Comité international de la Croix-Rouge juge "intolérable" l'intensification des hostilités dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a lancé ses premières opérations et poursuivi les bombardements, a déclaré son porte-parole jeudi. (AFP)
Le Comité international de la Croix-Rouge juge "intolérable" l'intensification des hostilités dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a lancé ses premières opérations et poursuivi les bombardements, a déclaré son porte-parole jeudi. (AFP)
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  • "Gaza est un espace clos, d'où personne ne peut s'échapper… et où l'accès aux soins de santé, à la nourriture et à l'eau potable diminue", a-t-il souligné, notant également que "pendant ce temps, la sécurité des humanitaires se détériore d'heure en heure"
  • "C'est intolérable", a conclu le porte-parole du CICR, qui participe activement aux opérations humanitaires sur le terrain et qui a aussi été impliqué dans toutes les opérations d'échange d'otages détenus à Gaza

GENEVE: Le Comité international de la Croix-Rouge juge "intolérable" l'intensification des hostilités dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a lancé ses premières opérations et poursuivi les bombardements, a déclaré son porte-parole jeudi.

"L'intensification des hostilités à Gaza signifie plus de morts, plus de déplacements, plus de destructions et plus de panique", a dit Christian Cardon, le porte-parole de l'organisation basée à Genève, dans un message à l'AFP.

"Gaza est un espace clos, d'où personne ne peut s'échapper… et où l'accès aux soins de santé, à la nourriture et à l'eau potable diminue", a-t-il souligné, notant également que "pendant ce temps, la sécurité des humanitaires se détériore d'heure en heure".

"C'est intolérable", a conclu le porte-parole du CICR, qui participe activement aux opérations humanitaires sur le terrain et qui a aussi été impliqué dans toutes les opérations d'échange d'otages détenus à Gaza contre prisonniers palestiniens aux mains des Israéliens.

Depuis le 7-Octobre, le CICR a essayé activement mais en vain d'avoir accès aux otages pris en Israël par le Hamas et ses alliés, lors de l'attaque sans précédent qui a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils.

Quelque 49 otages dont 27 morts sont toujours détenus dans la bande de Gaza.

L'objectif de l'armée israélienne est de prendre la ville de Gaza qu'elle considère comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien, après 22 mois de bombardements et de siège.

Ils ont fait plus de 62.000 morts majoritairement des civils, totalement dévasté le petit territoire, où tentent de survivre 2 millions de personnes quasiment privées de nourriture, d'eau et de soins.


Zelensky attend les garanties de sécurité, avant une rencontre avec Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé attendre les grandes lignes des garanties de sécurité des Occidentaux pour son pays avant sa première rencontre avec Vladimir Poutine depuis le début de l'invasion russe. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé attendre les grandes lignes des garanties de sécurité des Occidentaux pour son pays avant sa première rencontre avec Vladimir Poutine depuis le début de l'invasion russe. (AFP)
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  • M. Zelensky a déclaré qu'il souhaitait comprendre "l'architecture des garanties de sécurité d'ici sept à dix jours" devant un groupe de médias dont l'AFP -- des déclarations faites mercredi mais sous embargo jusqu'à jeudi matin
  • Les contacts diplomatiques se sont accélérés ces dernières semaines pour trouver une issue à l'invasion russe lancée en février 2022, pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale

KIEV: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé attendre les grandes lignes des garanties de sécurité des Occidentaux pour son pays avant sa première rencontre avec Vladimir Poutine depuis le début de l'invasion russe.

M. Zelensky a déclaré qu'il souhaitait comprendre "l'architecture des garanties de sécurité d'ici sept à dix jours" devant un groupe de médias dont l'AFP -- des déclarations faites mercredi mais sous embargo jusqu'à jeudi matin.

Une fois que cela sera fait, "nous devrions avoir une réunion bilatérale dans une semaine ou deux", comme le souhaite Donald Trump,  a expliqué M. Zelensky, pour qui ce serait la première rencontre avec son homologue russe depuis 2019.

En fonction de ses résultats, le président américain pourrait ensuite participer à une réunion trilatérale avec les deux dirigeants, selon M. Zelensky.

Les contacts diplomatiques se sont accélérés ces dernières semaines pour trouver une issue à l'invasion russe lancée en février 2022, pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

Mais l'intensité des hostilités ne faiblit pas et chaque partie semble se préparer à la poursuite des combats.

Les inconnues restent nombreuses tant les positions de Moscou et Kiev sont opposées, notamment sur la question des territoires ukrainiens occupés et sur les garanties de sécurité que Kiev négocie avec ses alliés.

Le président ukrainien a mentionné la Suisse, l'Autriche ou la Turquie pour sa rencontre avec son homologue russe. Il a en revanche écarté la Hongrie restée proche du Kremlin, préférant une "Europe neutre".

Vladimir Poutine semble avoir accepté le principe de cette rencontre, qu'il refusait jusque-là.

Mais ni date ni lieu n'a été annoncé, et Moscou a semblé calmer les ardeurs mercredi en soulignant qu'une telle rencontre devait être "préparée avec le plus grand soin".

Renforcement russe dans le sud 

Trouver un accord sur les garanties de sécurité s'annonce également complexe.

Européens et Américains ont évoqué ces derniers mois différentes possibilités allant de garanties similaires au fameux "article 5" de l'Otan au déploiement d'un contingent militaire en Ukraine ou encore à un soutien en matière de formation, aérien ou naval.

L'Ukraine considère que, même si une issue est trouvée à cette guerre, la Russie tentera encore de l'envahir, d'où l'importance de ces garanties.

Moscou, qui considère l'expansion de l'Otan à ses frontières comme l'une des "causes profondes" ayant mené au conflit, rejette de son côté catégoriquement la plupart de ces éventualités et veut que ses exigences soient prises en compte.

Volodymyr Zelensky a aussi exclu l'idée de Moscou que la Chine soit un garant de sécurité pour l'Ukraine.

"Premièrement, la Chine ne nous a pas aidés à mettre fin à cette guerre dès le début. Deuxièmement, la Chine a aidé la Russie en (lui) ouvrant (son) marché des drones", a-t-il expliqué.

En dépit des réunions diplomatiques, le conflit ne montre aucun signe de ralentissement.

La Russie a ainsi lancé dans la nuit de mercredi à jeudi sa plus grosse attaque de drones et missiles depuis des semaines, faisant un mort et une quinzaine de blessés, selon les autorités locales.

Moscou a utilisé 574 drones et 40 missiles, a affirmé l'armée de l'air ukrainienne.

Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de masser des troupes dans la partie occupée de la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, en vue d'une potentielle offensive.

Selon le dirigeant ukrainien, Moscou transfère vers cette zone ses forces depuis la région russe de Koursk, dont une petite partie avait été occupée par les forces ukrainiennes jusqu'au printemps dernier et où Kiev affirme poursuivre ses attaques.

De son côté, l'Ukraine cherche à augmenter sa production d'armement, une façon de réduire sa dépendance à l'aide des alliés.

Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays avait testé avec succès un nouveau missile d'une portée de 3.000 kilomètres appelé Flamingo.

"Il s'agit actuellement de notre missile le plus performant", a-t-il salué, évoquant une production de masse possible d'ici la fin de l'année ou début 2026.