Un esprit français pour l’hôtel iconique de La Mecque

Afin de protéger les résidents et les ressortissants, seuls 1 000 fidèles effectueront leur pèlerinage religieux.  (Photo fournie).
Afin de protéger les résidents et les ressortissants, seuls 1 000 fidèles effectueront leur pèlerinage religieux. (Photo fournie).
Afin de protéger les résidents et les ressortissants, seuls 1 000 fidèles effectueront leur pèlerinage religieux.  (Photo fournie).
Afin de protéger les résidents et les ressortissants, seuls 1 000 fidèles effectueront leur pèlerinage religieux. (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 15 juillet 2020

Un esprit français pour l’hôtel iconique de La Mecque

  • Accor gère six des sept hôtels qui font partie d’Abraj Al-Bait, dont la Makkah Clock Royal Tower
  • « Accueillir, protéger et s’occuper des autres est au cœur de ce que nous faisons et de qui nous sommes »

LA MECQUE: Une tour imposante surmontée d’une horloge et surplombant la Kaaba à La Mecque, le plus saint des sites musulmans, est gérée par une compagnie française.

Il s’agit du Fairmont Makkah, un hôtel qui appartient au groupe Accor, une compagnie multinationale française d’hôtellerie qui possède, gère et exploite une franchise d’hôtels à travers le monde. C’est l’hôtel le plus proche de la Kaaba, ce qui en fait le plus adéquat pour l’Umrah et le Hajj.

La structure de l’édifice, haute de 601 mètres, comprend sept gratte-ciels. Accor gère six hôtels dans les sept tours à l’intérieur du King Abdul Aziz Endowment, connu sous le nom « Abraj Al-Bait ».

« Nous ouvrons nos portes pour offrir aux pèlerins de ce sanctuaire une quiétude incomparable et un accueil arabe chaleureux, déclare à Arab News Alaa Eldin Saleh, directeur de Raffles, Fairmont, et Swissotel Makkah. Accor sait parfaitement comprendre les besoins des fidèles pèlerins, avant et après le Hajj et l’Umrah. Les hôtels possèdent le plus grand nombre de chambres à La Mecque et à Médine, ce qui est un avantage pour les pèlerins désireux de rester proches des deux Saintes Mosquées. »

La Makkah Clock Royal Tower, troisième plus haut immeuble au monde et cinquième plus haute structure autoportante, se trouve à moins de cinquante pas de la Grande Mosquée sacrée.

La structure de 120 étages est surmontée d’une horloge à quatre faces, visibles jusqu’à 25 kilomètres à la ronde. Cette horloge, la plus haute de la planète, culmine à plus de 400 mètres, et a quatre faces, de 43 mètres sur 43 chacune. Elle est 35 fois plus large que Big Ben à Londres.

Les travaux de la Makkah Clock Royal Tower ont duré de 2004 à 2012, alors que l’hôtel a été construit en 2010. Le complexe comprend des tours résidentielles, le centre commercial Abraj Al-Bait, un musée islamique, un centre d’observation de la lune et une grande salle de prière qui peut accueillir plus de 10 000 fidèles.

Le complexe permet également aux 75 000 résidents des sept tours de se rendre directement à la Kaaba au moyen d’une passerelle à l’heure de la prière.

Même si l’activité de l’hôtel a été drastiquement réduite durant la pandémie, le personnel n’a pas cessé de travailler.  

« Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli contre vents et marées ! s’exclame Alaa Eldin Saleh. Durant cette pandémie, nous avons confirmé notre position dominante dans le secteur hôtelier de la Ville sainte. En effet, nous avons pris de nombreuses initiatives de Responsabilité sociale des entreprises, afin de renforcer nos liens avec la société localeNous avons pu protéger nos collègues. Nos équipes ont par ailleurs fait preuve d’un grand dévouement en travaillant à distance sans relâche. »

L’année dernière, l’Arabie saoudite a accueilli 2 371 675 pèlerins à La Mecque pour le Hajj, mais vu les circonstances exceptionnelles liées à la pandémie - et afin de protéger les résidents et les ressortissants - seuls 1 000 fidèles effectueront leur pèlerinage religieux à la fin du mois. 

Les hôtels Accor à La Mecque accueilleront un nombre limité de clients. « Accueillir, protéger et s’occuper des autres est au cœur de ce que nous faisons et de qui nous sommes, affirme Saleh. La santé, la sécurité et le bien-être de nos équipes, clients et partenaires restent notre priorité absolue. Nos hôtels se sont adaptés en prenant de nouvelles mesures sanitaires rigoureuses afin de garantir la sécurité des clients. »

Ces directives sanitaires permettent de s’aligner sur une série de normes communes et encouragent de meilleures pratiques lors de la réouverture.

« Nos hôtels ont mis en place une nouvelle initiative portant sur la sécurité qui redéfinit l’expérience hôtelière au Moyen-Orient et en Afrique durant cette période sans précèdent », ajoute-t-il.

Dans le cadre du programme innovant ALL Safe Officer, qui sera mis en place dans les semaines à venir, le groupe Accor nommera des responsables de santé et de sécurité dans les hôtels. Cette mesure sert à garantir de stricts protocoles de nettoyage et d’hygiène et permet de répondre aux préoccupations des clients.

« Ces responsables, qui ont reçu une formation spéciale, mettront en place une série de mesures rigoureuses pour protéger et rassurer les clients. Ce plan sera mis en place dans les 300 hôtels de la région », explique Saleh.

Après avoir dû fermer ses portes lorsque la pandémie s’est répandue, Accor rouvre ses établissements. « Nous avons fait preuve d’une grande solidarité. Mais nous avons été affectés par la fermeture de nos hôtels. Nous voulons les rouvrir avec encore plus de soin et de passion », conclut Saleh.

 

LES CHIFFRES

39 : le nombre d’hôtels du groupe Accor en Arabie saoudite, le premier groupe hôtelier international au Royaume.

14 314 : le nombre de chambres dans les hôtels Accor en Arabie Saoudite

7 280 : le nombre de chambres et suites à Abraj Al-Bait

59 : le pourcentage de chambres avec vue sur la Kaaba

120 : le nombre d’étages de la Makkah Clock Royal Tower

601 : la hauteur en mètres au-dessus du sol

400 : la hauteur de l’horloge, la plus haute et la plus grande au monde

25 : la distance en kilomètres de laquelle l’horloge est visible

 

HOTELS ACCOR A ABRAJ AL-BAIT

 Makkah Clock Royal Tower, Hôtel Fairmont

Raffles Makkah Palace

Pullman ZamZam

Swissotel Makkah

Swissotel Al Maqam Makkah

Movenpick Hajjar Tower, Makkah


Guerre Iran-Israël: les derniers développements

Cette photo diffusée par l'armée de l'air américaine le 23 juin 2025 montre un B-2 Spirit de l'armée de l'air américaine en cours de récupération après avoir participé à l'opération « Midnight Hammer » à la base aérienne de Whiteman, dans le Missouri, le 22 juin 2025. (Photo : US AIR FORCE / AFP)
Cette photo diffusée par l'armée de l'air américaine le 23 juin 2025 montre un B-2 Spirit de l'armée de l'air américaine en cours de récupération après avoir participé à l'opération « Midnight Hammer » à la base aérienne de Whiteman, dans le Missouri, le 22 juin 2025. (Photo : US AIR FORCE / AFP)
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  • Téhéran a tiré des missiles sur la plus grande base militaire américaine de la région, au Qatar, lundi soir.
  • Dans la nuit, une série d'explosions a secoué Téhéran, faisant des dégâts considérés comme les plus importants dans la capitale depuis le début de la guerre.

JERUSALEM : Un média d'État iranien a annoncé mardi deux nouvelles salves de missiles vers Israël, au moment de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu annoncé par le président américain Donald Trump, mais que les belligérants n'ont pas confirmé.

Téhéran a tiré des missiles sur la plus grande base militaire américaine de la région, au Qatar, lundi soir, avant qu'une nouvelle série de puissantes explosions ne secoue la capitale iranienne dans la nuit de lundi à mardi.

De son côté, l'Irak a fait état mardi de frappes de drones visant les radars de défense aérienne de deux bases militaires près de Bagdad et dans le sud du pays, sans parvenir à identifier les auteurs de l'attaque. 

- Donald Trump annonce un cessez-le-feu.

« Il a été pleinement convenu par et entre Israël et l'Iran qu'il y aurait un cessez-le-feu complet et total », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.

Selon son message, ce cessez-le-feu devait entrer en vigueur mardi à 04 h 00 GMT et se dérouler sur 24 heures en deux temps : l'Iran devait initialement arrêter toutes ses opérations, puis Israël devait faire de même 12 heures plus tard.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a réagi en précisant qu'il n'existait « pas d'accord » formel à ce stade, mais que Téhéran n'avait « pas l'intention » de poursuivre ses frappes si Israël « arrêtait » son agression. De son côté, Israël n'a pas confirmé officiellement cette annonce. 

Dans la nuit, une série d'explosions a secoué Téhéran, faisant selon des journalistes de l'AFP présents sur place des dégâts considérés comme les plus importants dans la capitale depuis le début de la guerre.

Côté israélien, une frappe de missile iranien survenue avant l'annonce du cessez-le-feu a fait quatre morts dans le sud du pays, selon les secouristes.

Juste avant 4 h GMT, le média d'État iranien Irib a annoncé sur Telegram une quatrième et cinquième salve de missiles en direction d'Israël. 

- L'Iran a visé une base militaire américaine au Qatar après avoir prévenu les États-Unis. 

« En réponse à l'action agressive et insolente des États-Unis », les forces armées iraniennes ont frappé lundi « la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar », a annoncé le Conseil de sécurité nationale de la République islamique.

Il a également précisé que le nombre de missiles tirés était le même que le nombre de bombes utilisées par l'armée de l'air américaine contre des installations nucléaires iraniennes dimanche, laissant entendre qu'il s'agissait d'une riposte proportionnée.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont affirmé que six missiles avaient touché la base américaine.

Le Qatar a annoncé que la base avait été évacuée au préalable et que les missiles avaient été interceptés. Le président Trump a tenu « à remercier l'Iran de nous avoir prévenus à temps, ce qui a permis d'éviter des pertes de vies et des blessures ».

L'imprévisible milliardaire républicain a qualifié la riposte iranienne de « très faible », « contrée de manière très efficace » par les États-Unis.

M. Araghchi a pour sa part déclaré que l'Iran était « prêt à répondre de nouveau » en cas de nouvelle attaque américaine. 

- Frappes « sans précédent » 

Lundi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait indiqué que son armée « frappait Téhéran avec une force sans précédent ».

Elle a pris pour cible la prison d'Evine, où sont détenus des prisonniers politiques, des opposants et le couple de Français Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés depuis trois ans.

Ces derniers « n'auraient pas été touchés », selon Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, qui a dénoncé une frappe « inacceptable ».

La justice iranienne a confirmé que l'établissement pénitentiaire avait subi des dégâts.

Israël a également affirmé avoir visé le quartier général de la sécurité intérieure des Gardiens de la révolution et le quartier général du Bassidj, une milice de volontaires islamistes.

Il a également bombardé une nouvelle fois le site nucléaire de Fordo, enfoui sous une montagne au sud de Téhéran, pour en « bloquer les voies d'accès ».

L'armée israélienne a appelé lundi soir les habitants de Téhéran à s'éloigner des infrastructures militaires et sécuritaires, dans un message en persan publié sur X, en indiquant qu'elle « poursuivra ses attaques » contre ce type de cibles. 

- Frappes sur l'Irak

Mardi avant l'aube, des frappes de drone ont visé les radars de deux bases militaires près de Bagdad et dans le sud de l'Irak, ont rapporté des responsables de la sécurité irakienne, sans être en mesure d'identifier les auteurs de l'attaque.

La première attaque a visé la base de Taji, au nord de Bagdad, et la seconde la base aérienne de l'Imam Ali, dans le sud du pays.

Ces attaques n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat, une source proche des groupes armés irakiens alliés à Téhéran démentant toute implication auprès de l'AFP. 

- Inquiétudes sur le détroit d'Ormuz 

Pékin, qui importe du pétrole iranien, a mis en garde contre les répercussions potentielles de la guerre sur l'économie mondiale et le commerce international dans la région du Golfe.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a « encouragé » la Chine à dissuader l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz, voie maritime par laquelle transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.

En effet, 84 % du pétrole transitant par cette route, au large de l'Iran, est destiné à la Chine, à l'Inde, à la Corée du Sud et au Japon. 

- L'AIEA veut inspecter les sites nucléaires iraniens.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a réclamé un accès aux installations nucléaires iraniennes afin de déterminer ce qu'il est advenu du stock d'uranium enrichi à un niveau proche du seuil de conception d'une bombe atomique.

Il a révélé que Téhéran lui avait annoncé, le 13 juin, jour de l'attaque israélienne, avoir mis en place « des mesures spéciales pour protéger les équipements et la matière nucléaire ».


La Commission européenne alloue 230 millions de dollars pour soutenir les Palestiniens

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à droite) reçoit la chef de la diplomatie européenne Kaja Kallas à Ramallah, le 24 mars 2025. (Archive/AFP)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à droite) reçoit la chef de la diplomatie européenne Kaja Kallas à Ramallah, le 24 mars 2025. (Archive/AFP)
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  • L'UNRWA va recevoir 52 millions d'euros (58 millions de dollars) pour soutenir ses services d'éducation, de santé et d'aide humanitaire destinés aux réfugiés palestiniens.
  • Dubravka Suica, commissaire chargée de la Méditerranée, a déclaré : « Notre soutien au peuple palestinien reste inébranlable ».

LONDRES : La Commission européenne a annoncé lundi avoir alloué 230 millions de dollars pour soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient et l'Autorité palestinienne.

Lundi, la Commission a annoncé qu'elle avait alloué 150 millions d'euros (172 millions de dollars) à l'Autorité palestinienne afin de garantir la fourniture de services publics essentiels, notamment le paiement des salaires des enseignants, des fonctionnaires et des travailleurs de la santé. Ce soutien financier est subordonné à la mise en œuvre du programme de réformes, a-t-elle ajouté.

L'UNRWA a reçu 52 millions d'euros (58 millions de dollars) pour soutenir ses services d'éducation, de santé et d'aide humanitaire aux réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Depuis la fin de l'année 2023, l'UNRWA joue un rôle crucial dans l'aide et l'hébergement de millions de Palestiniens à Gaza, alors que les attaques israéliennes se poursuivent, certaines visant le personnel de l'ONU et les installations de l'UNRWA. 

Dubravka Suica, commissaire chargée de la Méditerranée, a déclaré : « Notre soutien au peuple palestinien reste inébranlable.

« Avec ce premier versement de 202 millions d'euros à l'Autorité palestinienne et à l'agence des Nations unies UNRWA, nous réaffirmons notre engagement politique et financier sans faille », a-t-elle ajouté.

Ces fonds font partie du programme de relèvement et de résilience de la Palestine pour 2025-2026, d'un montant maximal de 1,6 milliard d'euros (1,84 milliard de dollars), dans lequel l'UE a réaffirmé son soutien au peuple palestinien et son engagement en faveur d'une solution à deux États, comme annoncé en avril lors du dialogue politique de haut niveau entre l'UE et l'Autorité palestinienne.

« L'UE est profondément préoccupée par la situation humanitaire catastrophique à Gaza et par la détérioration des conditions en Cisjordanie. Nous restons fermement attachés à une paix juste et durable, fondée sur une solution négociée à deux États », a-t-elle ajouté. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: des ONG mettent en garde la Fondation GHF contre toute complicité de crimes de guerre

Des enfants palestiniens attendent à un point de distribution alimentaire à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 23 juin 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Des enfants palestiniens attendent à un point de distribution alimentaire à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 23 juin 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
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  • « Ce nouveau modèle de distribution d'aide privatisée et militarisée représente un changement radical et dangereux par rapport aux opérations humanitaires internationales établies »
  • « Nous appelons la GHF et toutes les organisations et individus qui ont soutenu ou soutiennent le travail de la GHF et les sociétés militaires privées » opérant dans ses centres de distribution « à cesser leurs opérations »

NATIONS-UNIES : Plusieurs organisations de défense des droits humains ont appelé lundi la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dont les distributions d'aide donnent lieu à des scènes chaotiques et meurtrières, à cesser ses opérations, mettant en garde contre le risque de complicité de « crimes de guerre ».

« Ce nouveau modèle de distribution d'aide privatisée et militarisée représente un changement radical et dangereux par rapport aux opérations humanitaires internationales établies », écrivent ces 15 organisations dans une lettre ouverte, dénonçant un système « déshumanisant et meurtrier ».

« Nous appelons la GHF et toutes les organisations et individus qui ont soutenu ou soutiennent le travail de la GHF et les sociétés militaires privées » opérant dans ses centres de distribution « à cesser leurs opérations ».

« Ne pas le faire pourrait exposer ces organisations et leurs responsables, représentants et agents à des responsabilités criminelles et civiles pour complicité de crimes, en vertu du droit international, y compris crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou génocide, en violation du droit international, du droit américain et d'autres juridictions nationales », mettent-elles en garde. 

Parmi les signataires figurent la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), le Centre palestinien pour les droits humains, le Centre américain pour les droits constitutionnels ou encore la Commission internationale des juristes.

L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec la GHF, une organisation au financement opaque et soutenue par Washington et Israël, en raison de préoccupations concernant ses pratiques et sa neutralité.

Début mars, Israël a imposé un blocus humanitaire au territoire, entraînant de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d'autres biens de première nécessité. Ce blocus n'a été que partiellement assoupli fin mai.

Depuis que la GHF a commencé ses distributions, fin mai, 450 personnes ont été tuées et près de 3 500 autres blessées en tentant d'atteindre les points de distribution d'aide à Gaza, selon le dernier bilan actualisé du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza.

La fondation nie tout incident à l'intérieur de ses centres, affirmant que son personnel continue « de livrer de la nourriture en toute sécurité ».