Open d'Australie: Djokovic remporte une première manche, mais risque l'expulsion

Cette photo d'archive prise le 27 janvier 2019 montre le Serbe Novak Djokovic célébrant sa victoire contre l'Espagnol Rafael Nadal lors de la finale du simple messieurs le 14e jour du tournoi de tennis de l'Open d'Australie à Melbourne. (Saeed Khan/AFP)
Cette photo d'archive prise le 27 janvier 2019 montre le Serbe Novak Djokovic célébrant sa victoire contre l'Espagnol Rafael Nadal lors de la finale du simple messieurs le 14e jour du tournoi de tennis de l'Open d'Australie à Melbourne. (Saeed Khan/AFP)
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Publié le Lundi 10 janvier 2022

Open d'Australie: Djokovic remporte une première manche, mais risque l'expulsion

  • Le tennisman souhaite entrer en Australie sans être vacciné contre le Covid-19, même si le gouvernement australien a averti qu'il pouvait encore imposer son expulsion
  • Les avocats de «Djoko» tentaient de convaincre le tribunal fédéral que le champion serbe avait bien contracté le Covid en décembre

MELBOURNE, Australie : Un juge a ordonné lundi la libération de Novak Djokovic du centre de rétention où il a été placé, une victoire pour le tennisman qui souhaite entrer en Australie sans être vacciné contre le Covid-19, même si le gouvernement australien a averti qu'il pouvait encore imposer son expulsion.

Le juge Anthony Kelly a mis fin à plusieurs jours de bataille judiciaire en ordonnant la libération immédiate du joueur de 34 ans, retenu, depuis son arrivée en Australie pour disputer le premier Grand Chelem de l'année, dans un centre pour migrants à Melbourne.

Christopher Tran, un avocat du gouvernement, a toutefois prévenu que Canberra pouvait encore décider d'expulser Djokovic du pays, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire toute entrée sur le territoire australien pendant trois ans.

Confronté à une défaite humiliante et très médiatisée, le gouvernement australien a informé le juge, par le biais de Christopher Tran que le ministre de l'immigration Alex Hawke pouvait faire usage de ses pouvoirs exécutifs pour barrer la route à Djokovic.

Les avocats de «Djoko», retenu depuis cinq jours dans un centre pour migrants à Melbourne, tentaient de convaincre le tribunal fédéral que le champion serbe avait bien contracté le Covid en décembre, ce qui le dispenserait d'une vaccination obligatoire pour entrer sur le territoire.

«Qu'est-ce que cet homme aurait pu faire de plus?», a reconnu lors de l'audience en ligne le juge, qui a estimé que Djokovic a fourni des preuves, émanant «d'un professeur et d'un médecin éminemment qualifié» concernant sa demande de dispense médicale.

L'audience s'est ouverte avec du retard après un problème informatique dû à un trop grand nombre de connexions afin d'assister à sa retransmission en ligne, finalement partagée sur YouTube notamment, malgré une interdiction, par des antivax.

- «Complètement confus» -

Selon les avocats du sportif, le joueur était «complètement confus», lorsqu'il a été entendu durant plusieurs heures dans la nuit du 5 au 6 janvier à l'aéroport de Melbourne. Ils ont notamment fait valoir qu'il a été privé de moyens de communication avec son entourage lors de son interrogatoire.

L'Open d'Australie, où Djokovic ambitionne de s'offrir un 21e tournoi du Grand Chelem qui le placerait au sommet de l'histoire du tennis devant ses deux rivaux historiques, Roger Federer et Rafael Nadal, débute dans sept jours et sa participation dépendait entièrement de la décision de M. Kelly.

Ses avocats affirment qu'il a été testé positif au Covid-19 le 16 décembre. Il a cependant assisté le lendemain à Belgrade, sans masque, à une cérémonie en l'honneur de jeunes joueurs serbes.

Djokovic, désormais raillé sous le surnom de «Novax», devait assister aux débats depuis l'ancien Park Hotel, un bâtiment de cinq étages qui accueille environ 32 migrants piégés dans le système d'immigration australien, dont certains depuis des années.

Djokovic, qui n'a pas pris la parole lors de l'audience, a finalement obtenu la permission du tribunal de suivre les débats de lundi depuis un autre lieu, tenu secret, avant d'être contraint de retourner dans le centre de rétention à l'issue des audiences.

Selon ses avocats, sa demande de transfert dans un centre où il pourrait s'entraîner en vue de l'Open d'Australie est restée lettre morte.

Présente à un rassemblement à Belgrade, la mère de Djokovic, Dijana, avait de son côté fustigé une nouvelle fois les conditions de détention «inhumaines» de son fils.

«Il n'a droit qu'à un déjeuner et un dîner, et il n'a pas de fenêtre normale, il regarde un mur», a-t-elle affirmé à la télévision régionale TV N1.

La Première ministre serbe Ana Brnabic a déclaré ce week-end que la Serbie soutenait pleinement le champion et qu'elle avait eu des «entretiens constructifs» avec la ministre australienne des Affaires étrangères.

«Nous avons fait en sorte qu'il reçoive une alimentation sans gluten, des équipements sportifs, un ordinateur portable», a-t-elle expliqué à la télévision serbe Pink.

- Pas vacciné -

La fédération australienne de tennis avait accordé au joueur une exemption, au motif de son infection au mois de décembre, pour participer au premier Grand Chelem de la saison, après que sa demande a été approuvée par deux panels médicaux indépendants, ont souligné ses avocats.

Mais à son arrivée en Australie, les autorités fédérales lui avaient refusé l'entrée, estimant que ses motifs d'exemption ne remplissaient pas les conditions d'entrée sur le territoire.

Le gouvernement australien insiste sur le fait qu'une récente infection ne compte comme une exemption que pour les résidents, et non pour les ressortissants étrangers qui tentent d'entrer dans le pays.

Retenue comme «Djoko» après avoir vu aussi son visa annulé, la joueuse tchèque Renata Voracova, spécialiste du double, a quitté l'Australie samedi.

Lundi, le patron de la fédération australienne Craig Tiley a défendu son organisation contre les critiques l'accusant d'avoir induit les joueurs en erreur à propos des obligations pour entrer dans le pays, déclarant que le gouvernement avait «refusé» de vérifier la validité des exemptions médicales avant l'arrivée des joueurs.

Alors qu'une grande partie de l'Australie a renforcé les restrictions sanitaires pour lutter contre une nouvelle vague liée au variant Omicron, l'État de Victoria, dont Melbourne est la capitale, a enregistré 44.155 nouveaux cas dimanche.

Ces sportifs qui partagent le scepticisme de Djokovic à l'égard du vaccin anti-Covid

Novak Djokovic, qu'un juge a ordonné lundi de libérer du centre de rétention où il avait été placé en Australie en raison d'un imbroglio autour de son visa, n'est pas le seul sportif à s'être montré sceptique à l'égard du vaccin anti-Covid:

. Aaron Rodgers

L'emblématique quarterback de l'équipe de football américain des Green Bay Packers a été l'une des principales voix contre la vaccination issues du monde sportif aux Etats-Unis. Critiqué après un test positif, Rodgers, 38 ans, se complaît depuis dans le rôle d'une victime de la "mafia woke" et de la "cancel culture".

Avant cela, le vainqueur du Super Bowl 2011 avait déclaré être "immunisé" après avoir cherché un traitement alternatif, car il affirmait que deux des vaccins disponibles contenaient un ingrédient non spécifié auquel il était allergique et qu'un troisième avait selon lui causé chez de "multiples personnes" de nombreux "effets indésirables."

. Joshua Kimmich

Si Rodgers n'a pas souffert outre mesure du coronavirus malgré son refus de se faire vacciner, l'international allemand Joshua Kimmich n'a pas eu cette chance lorsqu'il l'a contracté fin novembre. La star du Bayern Munich, âgée de 26 ans, a subi des lésions pulmonaires qui l'ont empêché de jouer jusqu'en janvier.

Il avait suscité la colère en révélant en octobre qu'il était opposé à la vaccination pour "raisons personnelles". "Je pensais pouvoir me protéger du virus si je respectais toutes les règles et si je faisais des tests régulièrement", avait-il déclaré.

Plus étrange encore, en 2020, il a fondé avec son coéquipier Leon Goretzka l'initiative "We kick Corona" en finançant des campagnes de vaccination et des projets caritatifs. Il a cependant fini par prendre rendez-vous pour une vaccination en admettant "qu'il aurait été préférable de le faire plus tôt".

. Bryson DeChambeau

Le Covid lui ayant coûté sa place aux Jeux olympiques de Tokyo l'été dernier, le vainqueur de l'US Open 2020 de golf, musculeux en temps normal, a révélé qu'il avait perdu 4,5 kilos à cause du virus, mais il n'était toujours pas convaincu par l'intérêt de se faire vacciner.

"Le vaccin n'empêche pas nécessairement la contamination", a déclaré le joueur américain de 28 ans aux médias américains en août.

"Je suis assez jeune, je préfère le donner aux personnes qui en ont besoin. Je suis un individu jeune et en bonne santé qui va continuer à travailler sur sa santé".

Dechambeau, dont les parents sont eux vaccinés, a affirmé qu'il envisagerait de les imiter, s'il estimait qu'un nouveau vaccin répondait à ses critères.

. Kyrie Irving

L'une des vedettes des Brooklyn Nets est de retour sur les parquets de NBA après avoir passé les deux premiers mois de la saison sur la touche en raison de son refus de se faire vacciner.

Le meneur de jeu de 29 ans a assuré que sa décision très critiquée n'était pas due à son opposition à la vaccination dans son ensemble, mais qu'il s'agissait simplement d'une décision personnelle.

"Je ne suis l'avocat d'aucun camp", avait-t-il expliqué en octobre. "Je fais ce qui est le mieux pour moi. J'en connais les conséquences et si cela signifie que je serai jugé et diabolisé pour cela, tant pis".

Irving, champion NBA avec les Cleveland Cavaliers en 2016, ne peut toutefois disputer que les matches à l'extérieur, car tant qu'il n'est pas vacciné, il ne peut évoluer à domicile en raison des règles sanitaires de l'Etat de New York.

. Tennys Sandgren

Contrairement à Djokovic, l'Américain de 30 ans n'a même pas essayé d'obtenir une exemption médicale pour l'Open d'Australie (17-30 janvier).

Sandgren, qui a atteint deux fois les quarts de finale à Melbourne, loin des neuf titres en simple du N.1 mondial, a déclaré qu'il ne remplissait pas les conditions requises pour en décrocher une.

"Je n'ai pas tout à fait la même influence", a raillé Sandgren, avant la mésaventure de Djokovic à son arrivée à Melbourne.

Cependant, une fois que le Serbe a été retenu à l'aéroport, il s'est montré cinglant envers la position des autorités australiennes.

"Deux commissions médicales distinctes ont approuvé son exemption. Et les politiciens l'arrêtent. L'Australie ne mérite pas d'accueillir un tournoi du Grand Chelem", a-t-il tweeté.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.