L'Azerbaïdjan et l'Arménie font état d'affrontements à la frontière

Un militaire du ministère des Urgences du Karabakh se tient devant le bâtiment du ministère qui aurait été endommagé par les bombardements azéris dans la principale ville séparatiste du Haut-Karabakh, Stepanakert, le 2 octobre 2020, lors des combats en cours entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet de la région contestée.(AFP)
Un militaire du ministère des Urgences du Karabakh se tient devant le bâtiment du ministère qui aurait été endommagé par les bombardements azéris dans la principale ville séparatiste du Haut-Karabakh, Stepanakert, le 2 octobre 2020, lors des combats en cours entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet de la région contestée.(AFP)
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Publié le Mardi 11 janvier 2022

L'Azerbaïdjan et l'Arménie font état d'affrontements à la frontière

  • Des heurts armés meurtriers se produisent régulièrement entre troupes azerbaïdjanaises et arméniennes malgré l'instauration en novembre 2020 d'un cessez-le-feu
  • L'Arménie a de son côté rapporté des tirs à l'artillerie et des attaques de drones sur ses positions à la frontière

BAKOU : L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont fait état mardi d'affrontements armés entre leurs forces à la frontière entre les deux pays, qui ont fait au moins un mort côté azerbaïdjanais et au moins trois blessés côté arménien.

Des heurts armés meurtriers se produisent régulièrement entre troupes azerbaïdjanaises et arméniennes malgré l'instauration en novembre 2020 d'un cessez-le-feu, qui avait mis fin à une guerre de six semaines pour le contrôle de l'enclave du Nagorny Karabakh.

"Un soldat azerbaïdjanais a été tué (...) à la suite d'une provocation des forces armées arméniennes à la frontière", a indiqué mardi le ministère azerbaïdjanais de la Défense.

L'incident a eu lieu dans la région frontalière de Kelbadjar, selon cette source, située à proximité du Karabakh.

L'Arménie a de son côté rapporté des tirs à l'artillerie et des attaques de drones sur ses positions à la frontière. Les tirs se poursuivaient dans la soirée de mardi et trois soldats ont été blessés, selon Erevan.

"Les informations quant aux pertes sont en train d'être précisées", a indiqué le ministère arménien de la Défense.

La veille, les autorités pro-arméniennes du Nagorny Karabakh ont affirmé que quatre civils avaient essuyé des tirs des forces azerbaïdjanaises alors qu'ils effectuaient des travaux agricoles.

Selon elles, des "tirs intenses" ont eu lieu pendant environ 15 minutes avant que l'intervention des soldats de maintien de la paix russes, présents dans la zone depuis le cessez-le-feu de 2020, n'y mettent un terme.

Les autorités du Nagorny Karabakh ont également rapporté le bombardement d'un village dans la région de Martouni par les forces azerbaïdjanaises, au cours duquel une voiture civile a été détruite sans faire de victimes.

L'Azerbaïdjan a nié avoir bombardé ce village. 

L'armée azerbaïdjanaise a elle accusé samedi les forces arméniennes d'avoir fait feu à l'aide de lance-grenade et d'armes de gros calibre sur ses positions dans la région de Kelbadjar.

La guerre qui a opposé ces deux pays en 2020 a fait plus de 6.500 morts et s'est achevée par une défaite de l'Arménie, contrainte de céder à l'Azerbaïdjan plusieurs régions formant un glacis autour du Nagorny-Karabakh.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.