Le gouvernement libanais s’excuse d'avoir confondu les drapeaux du Koweït et des EAU

L’erreur est le fruit d’une confusion. Un employé aurait placé le drapeau du Koweït à côté du drapeau libanais, au lieu du drapeau des Émirats arabes unis. (Twitter)
L’erreur est le fruit d’une confusion. Un employé aurait placé le drapeau du Koweït à côté du drapeau libanais, au lieu du drapeau des Émirats arabes unis. (Twitter)
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Publié le Samedi 15 janvier 2022

Le gouvernement libanais s’excuse d'avoir confondu les drapeaux du Koweït et des EAU

  • Les excuses ont été publiées sur la page Twitter du bureau du Premier ministre libanais, après qu’une photo du mauvais drapeau a circulé sur les réseaux sociaux
  • «Malheureusement, certaines personnes qui sont à la tête du pays manquent cruellement d’intelligence», écrit l’ancienne ambassadrice du Liban en Jordanie dans un tweet

Jeudi, le gouvernement libanais a présenté ses excuses, après avoir confondu le drapeau du Koweït avec celui des Émirats arabes unis (EAU), lors de l’inauguration du centre hospitalier Cheikh Mohammed ben Zayed pour le traitement de la Covid-19 à Beyrouth.

Les excuses ont été publiées sur la page Twitter du bureau du Premier ministre libanais, après qu’une photo du mauvais drapeau a circulé sur les réseaux sociaux.

L’ancienne ambassadrice du Liban en Jordanie, Tracy Chamoun, a critiqué le gouvernement pour cette confusion. «Malheureusement, certaines personnes qui sont à la tête du pays manquent cruellement d’intelligence», écrit-elle dans un tweet.

 

La direction du protocole et des relations publiques au sein de la présidence du Conseil des ministres a déclaré, dans un communiqué, que l’incident «nécessite des explications et des excuses».

Elle a affirmé que l’erreur était le fruit d’une confusion. Un employé aurait placé le drapeau du Koweït à côté du drapeau libanais, au lieu du drapeau des EAU.

Six confusions et incidents diplomatiques

1. Le royaume de Bahreïn a accueilli le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, en jouant les accords du musicien égyptien Raafat al-Hagan, au lieu de l’hymne national égyptien, lors de sa visite officielle en 2018.

 

2. La fanfare militaire égyptienne a massacré l’hymne national russe, lors de la visite du président Vladimir Poutine en Égypte en 2015. Le morceau, qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, a été qualifié de désastreux.

 

3. Lors des jeux Olympiques de Rio en 2016, le mauvais drapeau chinois a été utilisé à plusieurs reprises – lors de la cérémonie d’ouverture et de deux cérémonies de remise des médailles. La télévision officielle chinoise a publié la photo ci-dessous la première fois que le mauvais drapeau a été levé avec, comme légende: «Le drapeau national est le symbole d’un pays! Aucune erreur n’est permise!»

4. Un groupe de manifestants turcs a fait l’objet de moqueries, après qu’une vidéo d’eux mettant le feu à ce qu’ils croyaient être un drapeau néerlandais a fait le tour des réseaux sociaux. Il s’agissait en réalité d’un drapeau français.

 

5. Le président américain Bush a pris la parole à Nashville en 2002 devant un groupe d’élèves, de parents et d’enseignants. «Il y a un vieux dicton au Tennessee – je sais qu’il y en a un au Texas, probablement aussi au Tennessee  – qui dit: "tu m’y prends une fois, tu es une fripouille; tu m’y prends deux fois..., on ne peut être pris deux fois pour un imbécile"», dit-il. Pour information, le vrai dicton est le suivant: «Tu m’y prends une fois, tu es une fripouille; tu m’y prends deux fois, je suis une andouille.»

 

6. Le Premier ministre britannique, David Cameron, et sa délégation, ont offensé les responsables chinois en portant des coquelicots à leurs boutonnières lors d’une visite dans le pays en 2010. En Grande-Bretagne, ce symbole commémore les soldats tués au combat. Les responsables chinois ont alors demandé aux représentants britanniques d’enlever les coquelicots avant l’accueil officiel de Cameron au palais de l’Assemblée du peuple, cette fleur évoquant pour les Chinois les guerres de l’opium perdues entre 1839 et 1842. Cependant, les responsables britanniques ont refusé d’obtempérer.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, (au centre) marche aux côtés du Premier ministre chinois, Wen Jiabao (à gauche), avec un coquelicot à la boutonnière, pour rendre hommage aux soldats britanniques tués au combat, lors de la cérémonie d’accueil de la garde d’honneur au palais de l’assemblée du peuple à Pékin, le 9 novembre 2010. (AFP)
Le Premier ministre britannique, David Cameron, (au centre) marche aux côtés du Premier ministre chinois, Wen Jiabao (à gauche), avec un coquelicot à la boutonnière, pour rendre hommage aux soldats britanniques tués au combat, lors de la cérémonie d’accueil de la garde d’honneur au palais de l’assemblée du peuple à Pékin, le 9 novembre 2010. (Photo, AFP)

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com