Une santé de fer, ou comment l'homme à fait confiance aux minéraux

Minerai d’argent visible à l’exposition « Une santé de fer ! Minéraux et santé : de l’Antiquité à nos jours » présentée au Musée de Minéralogie Mines-ParisTech. (Photo fournie/AFP)
Minerai d’argent visible à l’exposition « Une santé de fer ! Minéraux et santé : de l’Antiquité à nos jours » présentée au Musée de Minéralogie Mines-ParisTech. (Photo fournie/AFP)
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Publié le Samedi 03 octobre 2020

Une santé de fer, ou comment l'homme à fait confiance aux minéraux

  • Mise en scène par un groupe d'étudiants des écoles des Mines, Normale supérieure, Nationale des chartes et des Arts décoratifs, une exposition se penche sur le rôle à travers l'histoire des minéraux dans la santé des hommes
  • Une longue et lumineuse enfilade de présentoirs de chêne, exposant dans un classement scientifique rigoureux plus de 4.000 spécimens de tous les minéraux imaginables

PARIS : Du minerai de fer contre la fièvre aux pierres réputées "guérir", jusqu'à celles contenant des matières remarquables pour la médecine, les Hommes ont fait confiance aux vertus des minéraux pour se soigner, comme le raconte l'exposition "Une santé de fer".

A l'occasion de la fête de la Science (5-13 octobre), et au-delà, le musée de minéralogie MINES-ParisTech pose un autre regard sur son impressionnante collection, la quatrième au monde.

Mise en scène par un groupe d'étudiants des écoles des Mines, Normale supérieure, Nationale des chartes et des Arts décoratifs, -une première-, l'exposition se penche sur le rôle à travers l'histoire des minéraux dans la santé des hommes.

On atteint l'endroit, situé contre le jardin du Luxembourg, par une volée de marches ceinturée de fresques du XIXé siècle célébrant le "spectacle de la nature", avec un cirque de Gavarnie en majesté. 

La première salle accueille le visiteur dans une demi-pénombre faisant ressortir des pierres de formes et couleurs presque surnaturelles. "C'est un choix esthétique, pour vous en mettre plein la vue", s'amuse Didier Nectoux, conservateur du musée, qui insiste par ailleurs sur sa mission de "concilier le beau et l'utile". 

"3e œil"

Vient ensuite la longue et lumineuse enfilade de présentoirs de chêne, exposant dans un classement scientifique rigoureux plus de 4.000 spécimens de tous les minéraux imaginables. Une fraction des plus de 100.000 bien rangés dans des tiroirs dessous. 

"C'est parce qu'ils sont beaux que les minéraux ont depuis longtemps servi de talismans et nourri une pensée magico-religieuse", note l'exposition. 

L'azurite, avec le bleu profond de sa structure cristalline, a été utilisée aussi bien comme pigment, qu'associée au "3è œil" et au divin, explique une des nombreuses notices disposées sur les présentoirs. 

Tout comme la gamme arc-en-ciel des couleurs de la tourmaline lui a conféré mille vertus. 

Les croyances ont la vie dure, et un panneau consacré à la lithothérapie, - le soin par les pierres à l'aide d'une mystérieuse "résonance vibratoire" -, remarque que si le terme était aussi recherché que celui de minéralogie sur Google en France en 2004, il l'est vingt fois plus aujourd'hui. 

M. Nectoux préfère s'en remettre au constat des chercheurs : aucune étude ne leur a conféré une efficacité supérieure à l'effet placebo. Comme pour le jade, ou néphrite, ainsi appelé parce qu'on lui prêtait la vertu de guérir les affections des reins en s'en frottant le dos.

Maux d'estomac

Tout n'est pas qu'histoire de magie dans cette exposition très pédagogique, qui associe des thèmes à chacune des dix familles de minéraux présents. 

Comme celui mettant en regard leurs aspects bénéfiques et nocifs sur la santé des hommes.

"L'or, le cuivre sont utilisés très précocement dans la palette de la pharmacopée", remarque M. Nectoux. Dès l'Antiquité, l'argent est utilisé comme antibactérien, avant qu'on ne comprenne sa toxicité.

L'utilisation de l'antimoine, un métalloïde interdit dans le royaume de France au XVIè siècle, va donner lieu à des affrontements épiques entre les médecins de l'époque, avant son autorisation au siècle suivant grâce à un traitement bénéfique pour Louis XIV.

L'amiante, initialement paré de toutes les vertus pour l'industrie, dévoilera plus tard ses méfaits pour la santé. Bien moins controversée et toujours prisée, l'argile smectite, dont un médicament réputé soulager les maux d'estomac a tiré son nom. 

Nombre d'entre eux, ou leurs composants, comptent des propriétés remarquables. Comme le chrome que l'on trouve dans la wulfénite, et que l'on retrouve dans les prothèses, entre autres. 

L'exposition, dont le parcours suit la classification des minéraux, aborde aussi des questions d'actualité. Comme l'impact sur l'environnement de l'exploitation de ces ressources. 

Car comme le remarque Mr Nectoux, dans ce musée on "étudie plus que l'histoire de la Terre, on raconte aussi l'histoire des hommes et de l'industrie". Pour les aider à réfléchir aux choix de société qui engagent leur environnement. (AFP)


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com