Plus de 1300 camions bloqués à la frontière Argentine-Chili par des tests Covid  

Plus de 1 300 poids lourds en provenance d'Argentine étaient bloqués mardi au principal poste-frontière avec le Chili (Photo, AFP).
Plus de 1 300 poids lourds en provenance d'Argentine étaient bloqués mardi au principal poste-frontière avec le Chili (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 19 janvier 2022

Plus de 1300 camions bloqués à la frontière Argentine-Chili par des tests Covid  

  • Selon M. Gallart, «à un moment donné cela va affecter les chaînes d'approvisionnement» et entraîner des pertes de l'ordre de plusieurs millions de dollars
  • Le bloquage au poste du Paso Cristo Redentor a commencé il y a deux jours, lorsque les autorités chiliennes ont renforcé leur contrôle sanitaire

BUENOS AIRES: Plus de 1 300 poids lourds en provenance d'Argentine étaient bloqués mardi au principal poste-frontière avec le Chili, dans les Andes, en raison de tests de dépistage du Covid systématiquement pratiqués sur les routiers, a-t-on appris auprès des transporteurs.


Le bloquage au poste du Paso Cristo Redentor, à plus de 3 100 m d'altitude - qui voit habituellement défiler 900 camions par jour - a commencé il y a deux jours, lorsque les autorités chiliennes ont renforcé leur contrôle sanitaire, avec des tests antigéniques devenus systématiques, a indiqué la fédération argentine du fret routier (FADEEAC).


"On a perdu le compte des camions bloqués, car les places où ils se garent (à la frontière) sont prises, donc ils se garent avant d'arriver", avant même la province de Mendoza où se trouve le poste-frontière. "On parle de 1 800 à 2 000 camions" immobilisés au total, a indiqué à l'AFP Daniel Gallart, président de l'Aprocam, l'association des propriétaires de camions de Mendoza.


Les camions viennent "de tout le Mercosur (Marché commun d'Amérique du Sud), environ 50% argentins, 30% brésiliens", selon les statistiques habituelles à ce passage, a-t-il ajouté.


"Ces retards sont dûs aux tests antigéniques effectués sur tous les chauffeurs qui entrent au Chili, et parce que le reste des services travaillent en équipes réduites", a expliqué à l'agence argentine Telam le commandant de gendarmerie Justo José Báscolo, coordinateur du poste Cristo Redentor.


Les contrôles renforcés font suite à l'ouverture début janvier de plusieurs postes-frontières entre le Chili et l'Argentine, pour accueillir les touristes estivaux argentins dont le test à la frontière contribue aussi aux délais.


"On ne remet pas en cause la décision souveraine d'un pays" de renforcer les tests, "on n'est pas contre le fait de tester les chauffeurs", a déclaré dans un communiqué la FADEEAC, qui réclame néanmoins davantage de moyens pour "accélérer" le processus.


Selon M. Gallart, le passage est "dans la pratique, coupé", "à un moment donné cela va affecter les chaînes d'approvisionnement" et entraîner des pertes de l'ordre de plusieurs millions de dollars, entre coûts dans les ports sur le Pacifique, coût des marchandises, et heures des chauffeurs.


La FADEEAC a saisi les ministères argentins des Affaires étrangères et des Transports pour leur demander d'intervenir.


L'Argentine et le Chili ont tous deux de forts taux de vaccination (plus de 75% et 88% à deux doses), mais l'Argentine est confrontée à une vague de contamination record, avec autour de 120 000 nouveaux cas par jour.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.