Un documentaire sur les débuts de Kanye West dévoilé à Sundance

Durant quatre heures et demie réparties sur trois épisodes, "jeen-yuhs" (prononcer "genius") couvre l'ascension de West vers le statut de superstar internationale, ses problèmes de santé mentale, son soutien à Donald Trump et sa candidature à la présidence des Etats-Unis. (AFP).
Durant quatre heures et demie réparties sur trois épisodes, "jeen-yuhs" (prononcer "genius") couvre l'ascension de West vers le statut de superstar internationale, ses problèmes de santé mentale, son soutien à Donald Trump et sa candidature à la présidence des Etats-Unis. (AFP).
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Publié le Lundi 24 janvier 2022

Un documentaire sur les débuts de Kanye West dévoilé à Sundance

  • Dans un message sur Instagram vendredi, West écrivait qu'il "devait obtenir le montage final et le droit d'approuver ce documentaire avant qu'il ne sorte sur Netflix"
  • Sollicité par l'AFP, Netflix n'a pas fait de commentaire sur la requête du rappeur

LOS ANGELES: Un nouveau documentaire sur Kanye West dévoilant quelques moments singuliers de sa jeunesse a été présenté en avant-première dimanche au festival de Sundance, quelques jours après que le rappeur eut réclamé à Netflix un droit de regard sur la version finale du film.


La première partie de "jeen-yuhs: une trilogie Kanye", diffusée au festival de Sundance, qui se tient en ligne pour cause de pandémie, se concentre sur les premières frustrations de Kanye West lorsqu'il tentait de passer de jeune producteur à rappeur.


Le film montre West retirer de façon maladroite son appareil dentaire, s'énerver d'être écarté parce qu'il a "grandi en banlieue", et partager des moments de tendresse avec sa mère Donda, aujourd'hui disparue.


Dans un message sur Instagram vendredi, West, aussi connu sous le nom de Ye, écrivait qu'il "devait obtenir le montage final et le droit d'approuver ce documentaire avant qu'il ne sorte sur Netflix", où il sera lancé le 16 février. 


"Ouvrez la salle de montage immédiatement pour que je puisse être en charge de ma propre image", a-t-il écrit, dans une publication aimée 1,5 million de fois.


Sollicité par l'AFP, Netflix n'a pas fait de commentaire sur la requête du rappeur.


La scène d'ouverture du film montre West en 2020 demandant au téléphone les contrats du documentaire, suggérant qu'il a peut-être reconsidéré plus tard son approbation.

« Un peu narcissique »

Le projet a été lancé par le cinéaste Clarence "Coodie" Simmons, qui a commencé à suivre son ami West, caméra au poing, à Chicago en 2001, curieux de voir jusqu'où le jeune producteur de rap ambitieux pouvait aller.


Simmons a ainsi accumulé en vingt ans près de 320 heures d'images.


Dans une intervention en visioconférence à l'issue de l'avant-première, Simmons a assuré que West "nous a laissé faire notre travail", mais qu'il devait aussi rassurer le musicien sur le résultat.


"Quand j'ai rencontré Kanye, je lui ai dit: +tu dois me faire confiance mon frère, comme tu m'as fait confiance pendant toutes ces années, avec toutes ces séquences, pour te filmer".


Durant quatre heures et demie réparties sur trois épisodes, "jeen-yuhs" (prononcer "genius") couvre l'ascension de West vers le statut de superstar internationale, ses problèmes de santé mentale, son soutien à Donald Trump et sa candidature à la présidence des Etats-Unis.


Le premier volet raconte la rencontre originelle de Simmons avec le chanteur, dans une fête à Chicago en 1998 et sa décision de documenter la carrière de West lorsque ce dernier, alors producteur, participe de façon décisive à "Izzo (H.O.V.A)" de Jay-Z, trois ans plus tard.


West déménage à New York pour tenter d'être signé par le label Roc-A-Fella de Jay-Z, mais il peine à convaincre les patrons qu'un producteur qui n'a pas le bagage "hardcore" de nombreux rappeurs de l'époque peut vendre des disques.


"Vous allez me le reprocher parce que je n'ai jamais tué personne?" demande-t-il à un journaliste musical alors qu'il roule dans New York la nuit.


Dans une scène, West arrive sans prévenir dans les bureaux du label, où il rappe "All Falls Down" à des employés déconcertés à leur bureau, et où une réceptionniste confond son nom avec "Cayenne".


Bien que débordant de la confiance en soi qui le caractérise, le jeune West estime le tournage du documentaire "un peu narcissique".


Simmons et le co-réalisateur Chike Ozah ont réalisé plusieurs films ensemble avant "jeen-yuhs", tout en gardant les images de West prêtes à l'emploi.


"Nous avons reçu une offre en 2006 pour le faire, mais Kanye n'était pas prêt", a raconté Simmons.


"Il ne voulait pas que le monde voit ce qu'il a traversé".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com