L’hommage à Charlie Chaplin par une star saoudienne des réseaux sociaux

Le jeune homme de 22 ans, originaire de Tabuk, raconte qu’il est un grand fan du cinéma muet et qu’il a vu tous les films de Chaplin. (Photo fournie)
Le jeune homme de 22 ans, originaire de Tabuk, raconte qu’il est un grand fan du cinéma muet et qu’il a vu tous les films de Chaplin. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 29 janvier 2022

L’hommage à Charlie Chaplin par une star saoudienne des réseaux sociaux

  • Les vidéos courtes réalisées par Mohammed Fawaz al-Shimmari, dans lesquelles il imite la légende du cinéma muet, ont été visionnées plus d’un demi-million de fois
  • M. Al-Shimmari a décidé de recréer les œuvres de Chaplin pour divertir sa famille et ses proches, sans se douter que ses efforts seraient aussi populaires auprès d’un public plus large

DJEDDAH: Un jeune Saoudien est devenu une star sur les réseaux sociaux grâce à ses vidéos dans lesquelles il imite la légende des films muets, Charlie Chaplin.

Mohammed Fawaz al-Shimmari recrée avec des détails impressionnants les exploits du célèbre Charlot, incarné par Chaplin, personnage connu dans le monde entier depuis plus d’un siècle avec sa moustache en brosse à dents, son chapeau melon, son costume noir à simple boutonnage, sa chemise blanche et sa cravate noire.

Les quatre vidéos muettes dans lesquelles il imite Chaplin, produites dans un style vintage authentique, ont été visionnées plus d’un demi-million de fois, et les sections de commentaires sont remplies de messages positifs et d’emojis avec des yeux en forme de cœur pour saluer son travail et son talent remarquables.

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«Il est difficile de faire rire les gens sans dire un mot», explique M. Al-Shimmari à Arab News, avant de préciser qu’il avait gagné des milliers d’abonnés en une seule journée lorsqu’il a publié sa première vidéo.

Le jeune homme de 22 ans, originaire de Tabuk, raconte qu’il est un grand fan du cinéma muet et qu’il a vu tous les films de Chaplin. Il a également regardé des documentaires et lu des livres sur l’acteur britannique, qui était l’une des plus grandes stars des débuts d’Hollywood.

Ses films préférés de Chaplin sont Le Cirque et Le Kid, et son livre préféré sur l’acteur est Charlie Chaplin’s Own Story.

en bref

Mohammed Fawaz al-Shimmari recrée avec des détails impressionnants les exploits du célèbre Charlot, incarné par Chaplin, personnage connu dans le monde entier depuis plus d’un siècle avec sa moustache en brosse à dents, son chapeau melon, son costume noir à simple boutonnage, sa chemise blanche et sa cravate noire.

Les quatre vidéos muettes dans lesquelles il imite Chaplin, produites dans un style vintage authentique, ont été visionnées plus d’un demi-million de fois, et les sections de commentaires sont remplies de messages positifs et d’emojis avec des yeux en forme de cœur pour saluer son travail et son talent remarquables.

M. Al-Shimmari confie qu’il a décidé de recréer les œuvres de Chaplin pour divertir sa famille et ses proches, sans se douter que ses efforts seraient aussi populaires auprès d’un public plus large.

«J’ai commencé à imiter Charlie Chaplin par amour pour lui, par amour pour son personnage ainsi que pour sa vie», souligne-t-il. «Il a rencontré beaucoup de difficultés dans sa vie, mais le roi de la comédie muette parvenait toujours à rendre les gens heureux. Après avoir incarné son personnage, beaucoup de gens m’ont demandé de faire d’autres scènes.»

Il précise en outre qu’il produit ses vidéos lui-même: «Je suis trois en un: scénariste, acteur et monteur. C’est moi qui fais tout.»

M. Al-Shimmari ajoute qu’il aime jouer la comédie depuis son enfance. Il attirait l’attention de sa famille en les faisant rire avec ses expressions faciales inhabituelles.

«Lorsque nous avions l’habitude de nous réunir en famille, je devais inclure un divertissement dans notre soirée», dit-il. «J’ai donc commencé par imiter certains de mes proches et ils étaient épatés par mes sketches.»

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Il a ensuite commencé à se faire passer pour des acteurs et des célébrités arabes et occidentales, se filmant lui-même et mettant les vidéos en ligne sur ses réseaux sociaux.

«J’ai commencé à imiter feu l’acteur koweïtien Abdulhussain Abdulreda, l’acteur syrien Yasser al-Azma, l’acteur saoudien Nasser al-Qasabi, le chanteur saoudien Rabeh Saqer et d’autres acteurs arabes légendaires», poursuit M. al-Shimmari. «J’imitais aussi des acteurs américains tels que Sylvester Stallone, Marlon Brando et Al Pacino.»

«Amateur de cinéma et imitateur d’acteurs internationaux et arabes, j’ai su m’adapter à mon environnement pour atteindre mes objectifs et prouver mon talent dans la comédie muette et dans d’autres modèles artistiques», poursuit-il.

Lorsqu’on lui a demandé s’il aspirait à une carrière professionnelle d’acteur, il a répondu qu’il espère que des producteurs de cinéma et de télévision remarqueront son travail.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
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  • Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans
  • "Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme"

LONDRES: La doyenne du monde, la Britannique Ethel Caterham, fête jeudi ses 116 ans, a annoncé la maison de retraite dans laquelle elle vit.

Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans.

Elle vit dans une maison de retraite du Surrey, un comté au sud de Londres.

"Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme", a indiqué un porte-parole de la maison de retraite.

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard", a précisé la même source.

Ethel Caterham est le dernier sujet vivant du roi Édouard VII, dont le règne s'est achevé en 1910. Elle est aussi la Britannique la plus âgée de tous les temps, selon la base de données Oldest in Britain.

L'année dernière, elle avait reçu une lettre du roi Charles III la félicitant d'avoir atteint cette "étape remarquable".

 


Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
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  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.


Un atelier à Riyad met en valeur le patrimoine culturel dans les réserves naturelles

En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
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  • La réserve mène d’importants travaux de restauration, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres, notamment des acacias, sur ses 91 500 km²

RIYAD : L’Autorité de développement de la Réserve royale Imam Abdulaziz ben Mohammed, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a organisé un atelier consacré au patrimoine culturel dans les réserves naturelles.

Selon l’Agence de presse saoudienne, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à intégrer les dimensions culturelles et environnementales, tout en promouvant l’identité nationale par la préservation et le développement des réserves naturelles.

L’atelier, auquel ont participé de nombreux spécialistes et experts, a exploré les moyens de valoriser le patrimoine culturel immatériel dans les réserves, en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans sa préservation et sa transmission aux générations futures.

Cette initiative reflète les efforts conjoints d’organismes nationaux mobilisés pour préserver le patrimoine culturel, protéger la biodiversité naturelle et créer une expérience touristique intégrée mettant en lumière la richesse de l’identité saoudienne à travers ses dimensions environnementale et culturelle.

Par ailleurs, la réserve mène de vastes travaux de restauration écologique, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres — principalement des acacias — sur une superficie de 91 500 km².

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l’équilibre écologique, selon la SPA.

Les acacias jouent un rôle clé dans cette mission, grâce à leur résistance aux conditions désertiques extrêmes et à leur contribution écologique : pâturage, ombrage, habitat pour la faune, stabilisation des sols, et source de nectar pour un miel de grande qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com