Musique: Aurora, pour la tolérance suivez l'étoile du Nord

La chanteuse norvégienne Aurora Aksnes, pose lors d'une séance photo le 28 janvier 2022 à l'hôtel Hoxton, à Paris. (Photo, AFP)
La chanteuse norvégienne Aurora Aksnes, pose lors d'une séance photo le 28 janvier 2022 à l'hôtel Hoxton, à Paris. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 29 janvier 2022

Musique: Aurora, pour la tolérance suivez l'étoile du Nord

  • A 25 ans, l'artiste à la peau diaphane sait comment faire passer ses messages
  • D'abord en captant la lumière avec son double scénique, inspiré des contes pour enfants et d'un univers d'heroic fantasy

PARIS : Etoile sur le front, look entre princesse et elfe, Aurora semble tombée d'une autre planète.

A 25 ans, l'artiste à la peau diaphane sait comment faire passer ses messages. D'abord en captant la lumière avec son double scénique, inspiré des contes pour enfants et d'un univers d'heroic fantasy (comme a pu le faire Björk, à qui on la compare souvent).

Puis avec ses mélodies. Un ancien titre, "Runaway", cumule plus de 430 millions d'écoutes sur Spotify, leader des plateformes musicales. Elle a même été adoubée par les Chemical Brothers, figures de l'électro avec qui elle a chanté.

Un nouveau morceau, "Cure for me", a tout du tube en puissance. Ce "Traitement pour moi", elle chante qu'elle n'en veut pas, justement. Comme un écho féministe à "Ne me libérez pas, je m'en charge". 

"Le système, le monde, la religion, la société, nous poussent à avoir honte de ce que nous sommes, de la couleur de nos peaux, de la forme de nos corps", expose l'autrice-compositrice-interprète, rencontrée par l'AFP à Paris.

"C'est dévastateur, nous n'avons qu'une vie, et on nous colle cette culpabilité parce qu'on pense différemment", poursuit-elle, une petite étoile dorée posée sur son front, juste sous la frange.

Le morceau "Giving in to the love" dénonce au passage ces miroirs trompeurs que sont les écrans, des télés ou des téléphones.

Duo avec Pomme

"On nous fait croire qu'il faut être hyper productifs pour justifier notre existence, qu'il faut être beaux, célèbres, riches, avoir des followers", pointe-t-elle. "Notre obsession de la perfection est effrayante, car ça n'existe pas".

Pour elle, les bouées de sauvetage sont l'art, en général, et la musique, en particulier. Les références abondent autour de son dernier album "The gods we can touch", sorti récemment.

Le clip de "Cure for me" fait des clins d'œil au film "Beetlejuice" de Tim Burton, tandis que celui de "Giving in to the love" réveille le souvenir de "La Belle et la Bête" de Jean Cocteau, avec ces statues qui prennent vie. Cinéma toujours, avec la chanson "Blood in the wine" qui s'ouvre par un hommage au maestro de la B.O. du western-spaghetti, Ennio Morricone. Aurora a, elle, prêté sa voix pour des séquences de "La reine des neiges 2", film d'animation de Disney.

Et la Norvégienne s'est trouvée des alliées, comme la chanteuse française Pomme, qui chante avec elle sur "Everything matters". Ces deux voix célestes se sont rencontrées pour la première fois à Paris cette semaine, après avoir enregistré à distance.

La France est un fil rouge dans le parcours d'Aurora. Pendant la confection de son précédent album, "A different kind of human", elle était passée par un studio d'enregistrement non loin d'Avignon. Pour celui-là, elle s'est isolée dans un château de Norvège, passé entre les mains d'un Français il y a plusieurs siècles. Et de conclure: "Pour mon prochain album, je pense qu'il faut que je m'installe dans un château en France".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.