Covid: la durée du certificat de rétablissement bientôt réduite à 4 mois

Le ministre français de la Santé, Olivier Veran, lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris le 25 janvier 2022. (AFP)
Le ministre français de la Santé, Olivier Veran, lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris le 25 janvier 2022. (AFP)
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Publié le Samedi 29 janvier 2022

Covid: la durée du certificat de rétablissement bientôt réduite à 4 mois

  • Le certificat de rétablissement est accordé aux personnes qui ont été infectées par le SARS-CoV-2 et qui doivent attendre avant de recevoir une dose de vaccin anti-Covid
  • Ce certificat est intégré dans le pass vaccinal, qui remplace le pass sanitaire depuis le 24 janvier

PARIS : La durée du certificat de rétablissement, accordé aux personnes qui viennent d'être infectées par le coronavirus, sera ramenée à quatre mois, contre six actuellement, à compter du 15 février, a indiqué le ministère de la Santé.

Le certificat de rétablissement est accordé aux personnes qui ont été infectées par le SARS-CoV-2 et qui doivent attendre avant de recevoir une dose de vaccin anti-Covid. Ce certificat est intégré dans le pass vaccinal, qui remplace le pass sanitaire depuis le 24 janvier.

"Après votre dernière injection de vaccin, ou votre dernière infection" au virus, "le délai pour effectuer une dose de rappel est de trois mois", a rappelé samedi à l'AFP le ministère. "Vous disposez d'un mois de battement pour effectuer votre dose de rappel", a-t-on ajouté. Le certificat de rétablissement sera donc désormais d'une durée de quatre mois.

Cette décision s'applique à tous les certificats de rétablissement, y compris ceux émis avant le 15 février, a précisé le ministère.

La mesure s'applique aux personnes de plus de 18 ans et un mois. Les adolescents de 16 et 17 ans n'ont pas l'obligation d'effectuer leur dose de rappel pour conserver leur pass vaccinal, même si celle-ci leur est recommandée.

Les 15 ans et moins ne sont pas soumis au pass vaccinal.

Selon les estimations du ministère de la Santé de cette toute fin janvier, quelque 7 millions de personnes, non vaccinées ou sans la dose de rappel, risquent de perdre leur pass vaccinal le 15 février.

Mais il n'est pas certain qu'elles se retrouveront toutes sans pass vaccinal: sur ces 7 millions, certaines auront effectué leur dose de rappel au cours des 15 prochains jours, d'autres seront infectées par le virus d'ici là.

A compter du 15 février, la durée maximale entre la précédente injection et la dose de rappel sera ramenée à quatre mois (contre sept précédemment), pour pouvoir conserver le pass vaccinal, avait annoncé le gouvernement début janvier.


EDF relève à nouveau ses prévisions de production nucléaire pour 2024

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  • EDF a de nouveau révisé à la hausse son estimation de production nucléaire pour l'année 2024 en France, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh.
  • EDF a de nouveau révisé à la hausse son estimation de production nucléaire pour l'année 2024 en France, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh.

Mercredi, EDF a de nouveau révisé à la hausse son estimation de production nucléaire pour l'année 2024 en France, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l'EPR de Flamanville, qui doit être raccordé prochainement au réseau.

« Cette révision s'appuie sur la très bonne performance de la production du parc nucléaire, grâce notamment à l'optimisation des arrêts de tranche ainsi qu'à la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés à la corrosion sous contrainte », explique l'énergéticien dans un communiqué.

EDF avait déjà rehaussé ses prévisions en septembre, les faisant passer de 315-345 TWh à 340-360 TWh.

Le raccordement au réseau de l'EPR de Flamanville est toujours prévu d'ici « la fin de l'automne 2024 », a précisé EDF. Selon le groupe, il permettra aux foyers français de bénéficier de l'énergie du réacteur le plus puissant (1 600 MW), le 57^e du parc.

Mardi, lors d'un colloque de l'Union française de l'électricité, son PDG, Luc Rémont, s'est félicité d'une situation « plus agréable ce mois de décembre que les mois de décembre des deux années précédentes ».

La production nucléaire a notamment été affectée ces dernières années par un phénomène de corrosion sur certains réacteurs, qui ont dû être mis à l'arrêt en conséquence.

En 2022, la production nucléaire d'EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, contraignant la France à importer de l'électricité pour la première fois depuis 42 ans. En 2023, la production avait augmenté de 15 % par rapport à celle de 2022, pour atteindre 320,4 TWh.

« Avec un niveau de production qui est remonté pas loin de l'optimum, même s'il nous reste encore un peu de travail à faire, cela permet effectivement de se reposer les bonnes questions sur notre transition énergétique et sur la façon de la réussir », a ajouté Luc Rémont mardi.


Kamel Daoud: l'histoire de la plaignante algérienne était "publique"

L'écrivain algérien Kamel Daoud (C), lauréat du prix Goncourt, pose après avoir été récompensé pour son roman "Houris" au restaurant Drouant à Paris, le 4 novembre 2024. (AFP)
L'écrivain algérien Kamel Daoud (C), lauréat du prix Goncourt, pose après avoir été récompensé pour son roman "Houris" au restaurant Drouant à Paris, le 4 novembre 2024. (AFP)
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  • L'histoire de l'Algérienne qui a porté plainte contre l'écrivain Kamel Daoud pour avoir utilisé des éléments de sa vie privée était "publique", a affirmé le romancier prix Goncourt
  • Après avoir reçu ce prix début novembre pour "Houris", le Franco-Algérien a été dénoncé par une femme qui clame qu'il a utilisé son histoire dans ce roman

PARIS: L'histoire de l'Algérienne qui a porté plainte contre l'écrivain Kamel Daoud pour avoir utilisé des éléments de sa vie privée était "publique", a affirmé le romancier prix Goncourt mercredi sur France Inter.

Après avoir reçu ce prix début novembre pour "Houris", le Franco-Algérien a été dénoncé par une femme qui clame qu'il a utilisé son histoire dans ce roman.

"Tout le monde connaît son histoire en Algérie, et surtout à Oran. C'est une histoire publique", a expliqué Kamel Daoud sur la radio publique française.

"La mère adoptive de cette jeune femme est l'ex-ministre de la Santé algérienne. Elle a raconté son histoire partout", a-t-il ajouté.

Cette plaignante, Saâda Arbane, est apparue sur la chaîne algérienne One TV mi-novembre pour affirmer que l'héroïne de "Houris" était calquée sur elle, rescapée en 1999 d'une tentative d'égorgement perpétrée par des jihadistes, et que Kamel Daoud connaissait sa vie personnelle parce que sa femme psychiatre l'avait eue comme patiente.

"J'allais chez elle en consultation", et "tout le monde sait que je ne veux pas parler de cette histoire. C'est quelque chose qui me perturbe dans ma vie", expliquait-elle en interview.

"Le fait qu'elle se reconnaisse dans un roman qui ne la cite pas, qui ne raconte pas sa vie, qui ne raconte pas les détails de sa vie, je suis désolé, je n'y peux rien", a poursuivi l'écrivain. "Mon roman n'a rien à voir avec cette femme-là. (...) Il n'y a aucun secret médical dans ce livre".

Interrogée pour savoir si la plaignante était "manipulée par le régime", il a répondu: "Ah mais totalement".

"Je savais que ça allait venir. Je savais que je ne pouvais pas échapper à ça", a-t-il dit à ce sujet, car après la parution du roman en août, "dès la première semaine, il y avait des éditos dans les journaux gouvernementaux, qui parlaient de complot, de cheval de Troie".

Kamel Daoud est visé par une autre plainte d'associations de victimes du terrorisme.

"C'est la même méthode", a commenté le romancier.

"Houris" ne peut pas être édité en Algérie, car il tombe sous le coup d'une loi interdisant tout ouvrage sur la décennie noire entre 1992 et 2002, qui a fait au moins 200.000 morts, selon des chiffres officiels.


Donald Trump veut axer la relation avec Paris sur le commerce et la défense

Interrogé sur les priorités accordées aux relations entre Paris et Washington, M. Trump, qui a souligné avoir "toujours eu de bonnes relations" avec le président français Emmanuel Macron, a répondu: "tout d'abord, le commerce", avant d'évoquer son souhait de "se concentrer aussi sur la défense". (AFP)
Interrogé sur les priorités accordées aux relations entre Paris et Washington, M. Trump, qui a souligné avoir "toujours eu de bonnes relations" avec le président français Emmanuel Macron, a répondu: "tout d'abord, le commerce", avant d'évoquer son souhait de "se concentrer aussi sur la défense". (AFP)
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  • Donald Trump a rappelé que la France constituait "un ami et un allié" des Etats-Unis, insistant sur l'importance du commerce et de la défense dans les relations entre les deux pays
  • Interrogé sur les priorités accordées aux relations entre Paris et Washington, M. Trump, qui a souligné avoir "toujours eu de bonnes relations" avec le président français Emmanuel Macron

PARIS: Le président américain élu Donald Trump a rappelé que la France constituait "un ami et un allié" des Etats-Unis, insistant sur l'importance du commerce et de la défense dans les relations entre les deux pays, lors d'un entretien au magazine français Paris Match publié mercredi.

Interrogé sur les priorités accordées aux relations entre Paris et Washington, M. Trump, qui a souligné avoir "toujours eu de bonnes relations" avec le président français Emmanuel Macron, a répondu: "tout d'abord, le commerce", avant d'évoquer son souhait de "se concentrer aussi sur la défense".

"Nous allons faire beaucoup d'affaires avec la France. Vous nous vendez déjà vos merveilleux vins et champagnes", a-t-il ajouté alors que la filière française craint un renforcement des droits de douane, comme le candidat républicain l'a affirmé à maintes reprises pendant sa campagne.

Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, le républicain avait imposé une surtaxe de 25% sur certains vins européens dans le cadre d'un long différend entre l'Europe et les Etats-Unis sur les aides publiques à l'aéronautique.

Donald Trump a par ailleurs défendu son choix de nommer Charles Kushner, le père de son gendre Jared Kushner, comme ambassadeur des Etats-Unis en France, assumant un "traitement particulier".

"C'est une bonne chose parce qu'il fait partie de notre famille", a-t-il déclaré, le décrivant comme un "très bon ami" et un "homme très talentueux".

"Il est ravi de cette mission. La France était son premier choix", a ajouté le futur dirigeant américain.

M. Kushner, magnat de l'immobilier de 70 ans, a passé un an dans une prison fédérale pour des malversations fiscales, avant d'être gracié par Donald Trump vers la fin de son premier mandat à la Maison Blanche, en décembre 2020.

Depuis son élection face à Kamala Harris le 5 novembre, M. Trump, qui prendre ses fonctions le 20 janvier, multiplie les nominations fracassantes au sein de son administration, en s'entourant de fidèles au profil souvent controversé.