Macron salue le rôle de l’Arabie saoudite dans la protection du patrimoine

La meilleure réponse à ces projets de haine, affirme Macron, est «de protéger notre patrimoine. Car protéger la pierre, les œuvres d’art, les sites culturels et les paysages naturels, c’est protéger ce qui nous lie». (Capture d'écran)
La meilleure réponse à ces projets de haine, affirme Macron, est «de protéger notre patrimoine. Car protéger la pierre, les œuvres d’art, les sites culturels et les paysages naturels, c’est protéger ce qui nous lie». (Capture d'écran)
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Publié le Mardi 01 février 2022

Macron salue le rôle de l’Arabie saoudite dans la protection du patrimoine

La meilleure réponse à ces projets de haine, affirme Macron, est «de protéger notre patrimoine. Car protéger la pierre, les œuvres d’art, les sites culturels et les paysages naturels, c’est protéger ce qui nous lie». (Capture d'écran)
  • Le prince Badr a affirmé que l’Arabie saoudite, avec «la Vision 2030, prend très au sérieux la protection du patrimoine culturel contre les menaces qui lui font face»
  • Il a également qualifié la collaboration de son pays à Aliph «d’essentielle, car contribuant à la cohésion sociale et à la compréhension mutuelle et à la diversité culturelle»

PARIS: Une fois n’est pas coutume, le président français a tenu à marquer son attachement à la culture et au multilatéralisme en inaugurant la conférence des donateurs de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (Aliph). 

Intervenant en visioconférence, en présence des participants, notamment du ministre de la Culture saoudien, le prince Badr ben Farhane, et de la ministre de la Jeunesse et de la Culture des Émirats arabes unis (EAU), Noura al-Kaabi, le chef de l’État a souligné le bilan efficace de la fondation qui, en moins de quatre ans d’existence, a soutenu près de 150 projets dans une trentaine de pays, démontrant ainsi «son utilité et son efficacité» en parallèle du travail fait par l’Unesco. 

«C’est fort de ce succès que nous devons construire et préparer demain», a-t-il affirmé pour «léguer à notre jeunesse ce patrimoine qui n’est pas seulement un ensemble de pierres, mais qui nous dit d’où nous venons et nous permet de comprendre qui nous sommes». 

Le patrimoine est, selon Macron, «un vecteur de paix» et touche «aux identités individuelles et collectives» et à «notre capacité à vivre ensemble». C’est pourquoi, affirme-t-il, «les terroristes entendent détruire le patrimoine, éradiquer toute diversité culturelle et religieuse», parce qu’en «effaçant le passé, ils entendent nier que nous sommes des êtres unis par une même humanité et riches d’une irréductible singularité». 

La meilleure réponse à ces projets de haine, ajoute Macron, est «de protéger notre patrimoine. Car protéger la pierre, les œuvres d’art, les sites culturels et les paysages naturels, c’est protéger ce qui nous lie». 

Le patrimoine est, selon Macron, «un vecteur de paix» et touche «aux identités individuelles et collectives» et à «notre capacité à vivre ensemble».

Arlette Khouri

Le président français a salué le rôle fondamental des fondateurs d’Aliph – en particulier celui du prince Badr – qui travaillent main dans la main pour accomplir cette tâche. Il a par ailleurs annoncé que la France renouvellera sa contribution à Aliph pour un montant de 30 millions de dollars (soit 26,71 millions d’euros). 

«Nous voilà réunis pour le patrimoine, notre bien commun que nous devons protéger», a pour sa part déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a qualifié Aliph de «riposte à la folie destructrice». C’est «un nouveau multilatéralisme au plus près du terrain», a-t-il ajouté. «Nous comptons sur votre soutien pour que cette Alliance puisse continuer «à identifier des projets et des cibles à l’horizon 2027», a conclu Le Drian, qui a salué la présence du prince Badr, avec qui il a passé la grande partie de la matinée. 

Prenant à son tour la parole, Al-Kaabi a insisté sur la dimension productive de la fondation depuis 2017, soulignant que 80 millions de dollars (environ 71,1 millions d’euros) ont été consacrés à plus de 150 projets. Du Niger au Liban, en passant par le Pérou, Aliph a «restauré et redonné de l’emploi, contribuant à améliorer la vie des habitants dans les zones touchées», a affirmé Al-Kaabi. 

«Nous sommes fiers de nos racines», a-t-elle déclaré, ajoutant qu’il faut préserver le patrimoine «pour contribuer à la paix et la diversité». 

De son côté, le prince Badr a affirmé que l’Arabie saoudite, avec «la Vision 2030, prend très au sérieux la protection du patrimoine culturel contre les menaces qui lui font face». Dans ce contexte, «nous travaillons dans le cadre d’initiatives qui renforcent la protection de notre patrimoine et du patrimoine dans le monde entier, en soutenant les spécialistes qui interviennent dans ce secteur», a-t-il ajouté.  

Le ministre saoudien de la Culture a également affirmé que son «pays a tiré parti de son rôle de leadership dans le cadre du G20 pour mettre l’accent sur l’importance de la préservation du patrimoine dans le développement durable», tout en déclarant que le Royaume s’engage à poursuivre ses efforts au niveau international, fort de son élection au poste de vice-président du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco. 

«Nous contribuons également au renforcement du travail de la fondation Aliph et nous nous félicitons de ces initiatives», a insisté le prince Badr, qui a qualifié la collaboration de son pays «d’essentielle, car contribuant à la cohésion sociale, à la compréhension mutuelle et à la diversité culturelle». Badr exprimé la volonté de son pays «d’apporter un soutien financier supplémentaire à Aliph». 

Le président de l’Institut de monde arabe (IMA), Jack Lang, qui a été le premier président de la fondation, a quant à lui passé en revue la naissance d’Aliph en 2017, la qualifiant «d’alliance de l’amitié au service de la culture». 

Les fonds récoltés durant la conférence seront consacrés à achever les programmes en cours et à lancer 20 nouveaux projets retenus par la fondation à Genève en décembre dernier lors d’une réunion de son conseil de fondation.  


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com