Biden, à la peine sur les questions de sécurité, se rend à New York

Le président américain Joe Biden prononce un discours lors d'un événement de l'initiative Cancer Moonshot dans la salle Est de la Maison Blanche le 2 février 2022, à Washington, DC. (Photo, AFP)
Le président américain Joe Biden prononce un discours lors d'un événement de l'initiative Cancer Moonshot dans la salle Est de la Maison Blanche le 2 février 2022, à Washington, DC. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 03 février 2022

Biden, à la peine sur les questions de sécurité, se rend à New York

  • Joe Biden, qui en tant que président ne dispose pas de compétences illimitées en la matière, a annoncé plusieurs programmes, après que plusieurs villes américaines ont battu l'an dernier des records du nombre d'homicides
  • Le démocrate se voit régulièrement accuser par la droite américaine d'ignorer la hausse de la criminalité et de vouloir tailler dans les moyens des forces de l'ordre

WASHINGTON : Joe Biden se rend jeudi à New York, meurtrie par une flambée de violence, pour assurer aux Américains qu'il prend au sérieux la hausse de la criminalité dans le pays, un sujet politiquement miné pour le président américain.

Il visitera le siège de la police de la ville en compagnie du nouveau maire Eric Adams, avant une rencontre avec des responsables locaux dans le Queens, l'un des cinq arrondissements.

Joe Biden, qui en tant que président ne dispose pas de compétences illimitées en la matière, a annoncé plusieurs programmes, après que plusieurs villes américaines ont battu l'an dernier des records du nombre d'homicides.

La Maison Blanche a déclaré la guerre aux pistolets non répertoriés, assemblés à partir de kits, les "ghost guns". Elle a aussi promis de lutter contre le trafic d'armes, libérer des fonds pour recruter des policiers ou encore financer des programmes de prévention au niveau local.

Mais selon un sondage ABC/Ipsos de décembre, le pourcentage d'Américains approuvant l'action du président en matière de sécurité est tombé à 36% contre 43% en octobre - dans un contexte, il est vrai, d'insatisfaction généralisée envers Joe Biden.

«Laxisme»

Le démocrate se voit régulièrement accuser par la droite américaine d'ignorer la hausse de la criminalité et de vouloir tailler dans les moyens des forces de l'ordre.

Il arrivera jeudi dans une ville meurtrie par plusieurs épisodes de violence par arme à feu - dont une fusillade dans le quartier de Harlem, qui a causé la mort de deux jeunes policiers.

Avec cette visite, Joe Biden apporte d'une certaine manière sa caution à Eric Adams, ancien policier afro-américain.

Le président espère peut-être aussi que rejaillira sur lui l'intérêt croissant que suscite ce nouvel édile démocrate avec sa ligne dure contre la criminalité et les armes à feu.

Le maire de New York a par exemple annoncé le rétablissement de patrouilles de policiers en civil, les "unités anticriminalité" rebaptisées "unités anti-armes à feu".

Ces équipes controversées avaient été supprimées en 2020, après la mort de George Floyd, tué par un policier à Minneapolis, l'événement déclencheur des manifestations "Black Lives Matter".

Le sujet de la sécurité est politiquement miné pour Joe Biden.

D'un côté, il ne doit pas prêter le flanc aux accusations de passivité de l'opposition républicaine, à quelques mois d'élections législatives déjà bien mal engagées pour les démocrates.

Et gare au moindre faux pas: la droite a étrillé la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, pour avoir évoqué sur le ton de l'humour le reproche de "laxisme" fait à l'administration Biden par la chaîne conservatrice Fox.

«Black Lives Matter»

Mais Joe Biden ne peut pas se permettre non plus de braquer l'électorat afro-américain, majoritairement favorable aux démocrates, et auquel il a promis, pendant sa campagne, plus de justice.

Les activistes qui luttent contre les violences policières n'ont pas oublié qu'en 1994, le sénateur Biden avait soutenu avec ferveur un durcissement pénal jugé responsable, par la suite, de l'incarcération en masse de personnes issues des minorités.

Dans les faits, la Maison Blanche semble avoir mis en sourdine certaines promesses faites au camp progressiste en matière de politique pénale.

Le président a certes nommé, à tous les échelons du système judiciaire, des magistrats issus des minorités.

Mais il n'a pas jusqu'ici vraiment cherché à relancer une réforme de la police inspirée par le mouvement "Black Lives Matter", et qui a échoué au Congrès l'an dernier.

Les chiffres affolants de la criminalité aux Etats-Unis

WASHINGTON : Joe Biden se rend jeudi à New York pour discuter de la criminalité, qui s'est envolée pendant la pandémie de Covid-19 dans l'ensemble des Etats-Unis.

59 homicides par jour

Les Etats-Unis ont enregistré plus de 21 500 homicides en 2020, soit près de 59 par jour, selon les dernières statistiques publiées par la police fédérale (FBI).

Il s'agit d'un bond de 30% sur un an, un rythme jamais vu. Après "ce bain de sang record", "trop de gens vivent dans la peur", a lancé mardi le chef des sénateurs républicains Mitch McConnell.

Le nombre d'homicides a continué d'augmenter en 2021, mais à un rythme moins soutenu de 5%, selon des données partielles collectées par le centre de recherches Council on Criminal Justice.

Une moitié de victimes noires

Les statistiques ethniques sont autorisées aux Etats-Unis mais toutes les forces de police ne notent pas la couleur de peau des victimes.

Bien que les données soient parcellaires, le FBI a recensé 9.941 Afro-Américains parmi les victimes d'homicides en 2020, soit près de la moitié. Or, la communauté noire ne représente que 12% de la population américaine.

Six fois plus qu'en Europe

Le taux d'homicide pour 100 000 habitants est monté à 6,5 en 2020 aux Etats-Unis, qui se distinguent nettement des autres pays riches. Ce taux est de 1 pour 100 000 en France, en Allemagne ou en Australie et 2 au Canada, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale.

Memphis et son triste record

Chicago, la troisième plus grosse ville du pays, a enregistré le plus grand nombre d'homicides, soit 836, en 2021. Mais c'est Memphis dans le Tennessee qui détient le triste record par habitant avec 2 352 homicides pour 100 000 personnes.

43 millions d'armes vendues en deux ans

Aux Etats-Unis, plus de trois quart des homicides sont commis avec des armes à feu, et le nombre de pistolets, revolvers et autres fusils s'est récemment envolé.

Plus de 23 millions d'armes ont été vendues en 2020, un record, et près de 20 millions en 2021, selon des données compilées par le site Small Arms Analytics.

S'y ajoutent un nombre croissant d'armes "fantômes", vendues en pièces détachées sans numéro de série, particulièrement prisées dans les milieux criminels.

En juin 2021, 30% des adultes américains disaient posséder au moins une arme, selon un sondage du Pew research center.


Le Premier ministre slovaque dans un état stable mais toujours «très grave»

Le Premier ministre slovaque Robert Fico transporté d'un hélicoptère par des médecins et ses agents de sécurité à l'hôpital de Banska Bystrica, en Slovaquie, où il doit être soigné, le 15 mai 2024. (Photo de AFP)
Le Premier ministre slovaque Robert Fico transporté d'un hélicoptère par des médecins et ses agents de sécurité à l'hôpital de Banska Bystrica, en Slovaquie, où il doit être soigné, le 15 mai 2024. (Photo de AFP)
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  • Le dirigeant de 59 ans a subi mercredi «une opération de cinq heures», a précisé la directrice de l'établissement Miriam Lapunikova
  • Selon le vice-Premier ministre, il s'agit d'«une attaque politique» à laquelle il faudra «réagir en conséquence»

BANSCA BYSTRICA: Le Premier ministre slovaque Robert Fico se trouve jeudi matin dans un état stable mais toujours "très grave", après avoir été blessé par balle la veille, a déclaré le vice-Premier ministre Robert Kalinak.

"Cette nuit, les médecins ont réussi à stabiliser l'état du patient", a déclaré M. Kalinak, qui est également ministre de la Défense. "Malheureusement, l'état reste très grave, car ses blessures sont compliquées", a-t-il ajouté lors d'un point de presse devant l'hôpital Roosevelt de Banska Bystrica (centre).

Le dirigeant de 59 ans a subi mercredi "une opération de cinq heures", a précisé la directrice de l'établissement Miriam Lapunikova, confirmant qu'il est toujours dans un état "vraiment très grave" et va rester en soins intensifs.

Robert Fico a été touché par balle "plusieurs fois", selon sa page officielle Facebook, mercredi en début d'après-midi après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie. L'attentat a suscité une vive émotion dans le pays d'Europe centrale et une vague de condamnations internationales.

Selon M. Kalinak, il s'agit d'"une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

La police a arrêté l'assaillant présumé, un homme de 71 ans identifié par les médias slovaques comme un écrivain local. Aucune information n'a été donnée à ce stade sur ses motivations.


L'axe Pékin-Moscou, facteur de stabilité et de paix selon Xi et Poutine

Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping assistent à une cérémonie d'accueil officielle devant le Grand Palais du Peuple sur la place Tiananmen à Pékin le 16 mai 2024. (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping assistent à une cérémonie d'accueil officielle devant le Grand Palais du Peuple sur la place Tiananmen à Pékin le 16 mai 2024. (AFP)
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  • Vladimir Poutine est arrivé jeudi à l'aube dans la capitale chinoise pour une visite de deux jours
  • Les Etats-Unis estiment que le soutien économique chinois permet tout de même à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars

PEKIN: Xi Jinping et Vladimir Poutine ont défendu jeudi l'axe Pékin-Moscou comme un facteur de "stabilité" et de "paix" dans le monde, le dirigeant russe espérant un soutien accru de la Chine à sa guerre en Ukraine.

La relation Chine-Russie "est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix", a estimé Xi Jinping, lors d'une rencontre avec son homologue à Pékin.

Et "la Chine est prête à travailler avec la Russie pour (...) soutenir l'équité et la justice dans le monde". "La relation Chine-Russie aujourd'hui a été durement acquise et les deux parties doivent la chérir et la nourrir", a-t-il ajouté.

Cette relation est "un facteur de stabilité sur la scène internationale", a assuré de son côté le dirigeant russe, selon le Kremlin. Elle "n'est pas opportuniste et elle n'est dirigée contre personne".

"Ensemble, nous soutenons les principes de justice et un ordre démocratique mondial reflétant les réalités multipolaires et fondé sur la loi internationale", a-t-il aussi déclaré.

«Sans limites»

Vladimir Poutine est arrivé jeudi à l'aube dans la capitale chinoise pour une visite de deux jours, son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois.

Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie à de lourdes sanctions occidentales prises pour la punir de son offensive militaire en Ukraine.

Tout juste de retour d'une tournée en France, Serbie et Hongrie, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux. La Chine bénéficie notamment d'importations d'énergie russe bon marché.

Les deux pays avaient célébré début 2022, juste avant le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine, un partenariat bilatéral décrit comme "sans limites".

"C'est le premier voyage de Poutine après son investiture et il est donc destiné à montrer que les relations sino-russes montent encore d'un niveau", déclare à l'AFP l'analyste russe indépendant Konstantin Kalachev. "Sans oublier l'amitié personnelle visiblement sincère entre les deux dirigeants".

Jeudi, Vladimir Poutine s'est dit "reconnaissant" envers la Chine pour ses "initiatives" de paix dans la crise ukrainienne, selon les agences russes.

S'exprimant face à la presse au côté de Xi Jinping, il a aussi jugé "nuisible" toute alliance politique et militaire "fermée" dans la région Asie-Pacifique, où son partenaire chinois est en concurrence avec son rival américain, qui coopère avec l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer l'influence de Pékin.

Ligne rouge 

La Chine appelle régulièrement au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays (sous-entendu Ukraine comprise) mais exhorte aussi à prendre en considération les préoccupations de sécurité de la Russie.

"Les deux parties sont d'accord sur le fait qu'une solution politique à la crise en Ukraine est la voie à suivre", a déclaré M. Xi face à la presse, rappelant que "la position de la Chine sur cette question a toujours été claire".

"La Chine espère que la paix et la stabilité seront rapidement rétablies sur le continent européen et continuera à jouer un rôle constructif à cette fin", a-t-il promis.

Ces liens étroits sont vus avec une suspicion croissante chez nombre de pays occidentaux.

Washington a fixé une ligne rouge à Pékin - ne pas fournir directement d'armes à la Russie - et dit n'avoir à ce jour pas eu la preuve du contraire.

Mais les Etats-Unis estiment que le soutien économique chinois permet tout de même à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars.

Banques prudentes

Les échanges commerciaux sino-russes ont explosé depuis l'invasion de l'Ukraine, dépassant les 220 milliards d'euros en 2023, selon les douanes chinoises.

Les exportations chinoises vers le voisin russe ont toutefois baissé en mars et en avril, après la menace de sanctions américaines.

Car un décret signé en décembre par le président américain Joe Biden autorise désormais des sanctions secondaires contre les banques étrangères liées à la machine de guerre russe. En clair: le Trésor américain peut les exclure du système financier mondial, fondé sur le dollar.

Plusieurs banques chinoises ont ainsi interrompu ou réduit leurs transactions avec leurs clients russes, selon huit ressortissants des deux pays impliqués dans le commerce bilatéral.

La Chine cherche parallèlement à renouer ses liens avec les Etats-Unis et pourrait donc être réticente à vouloir renforcer sa coopération avec la Russie, selon des analystes.

Pendant cette visite de Vladimir Poutine, Moscou et Pékin ont toutefois signé plusieurs accords commerciaux.

Le président russe doit également rencontrer le Premier ministre Li Qiang puis se rendre vendredi à Harbin (nord-est) pour visiter une foire dédiée au commerce et aux investissements.


L'Afrique du Sud réclame en appel à la CIJ un retrait israélien de Rafah

Près de 450.000 personnes ont selon l'ONU été depuis le 6 mai "déplacées de force" de Rafah, pilonnée par Israël et menacée d'une offensive terrestre d'envergure. (AFP).
Près de 450.000 personnes ont selon l'ONU été depuis le 6 mai "déplacées de force" de Rafah, pilonnée par Israël et menacée d'une offensive terrestre d'envergure. (AFP).
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  • Les avocats de Pretoria, qui appellent les juges à ordonner un cessez-le-feu à Gaza, donnent vers 15H00 (13H00 GMT) le coup d'envoi de deux jours d'audiences au Palais de la Paix
  • L'Afrique du Sud demande à la CIJ trois nouvelles mesures d'urgence en attendant qu'elle se prononce sur le fond de l'affaire - l'accusation selon laquelle Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948

LA HAYE: L'Afrique du Sud demande jeudi à la plus haute juridiction de l'ONU d'enjoindre Israël de cesser son incursion à Rafah, une opération qu'elle a qualifiée de "génocidaire" menaçant la "survie même des Palestiniens" en tant que groupe.

Les avocats de Pretoria, qui appellent les juges à ordonner un cessez-le-feu à Gaza, donnent vers 15H00 (13H00 GMT) le coup d'envoi de deux jours d'audiences au Palais de la Paix, siège de la Cour internationale de Justice (CIJ).

Israël, qui récuse les accusations sud-africaines, y répondra vendredi.

Dans un arrêt en janvier, la CIJ a ordonné à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Mais la cour n'est pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu. Or pour l'Afrique du Sud, l'évolution de la situation sur le terrain – notamment l'opération à Rafah – nécessite une nouvelle ordonnance de la CIJ.

"Comme le démontrent des preuves accablantes, la manière même dont Israël poursuit ses opérations militaires à Rafah et ailleurs à Gaza est en soi génocidaire", a déclaré Pretoria dans sa requête. "Il faut lui ordonner d'arrêter."

Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre Etats, sont juridiquement contraignantes mais elle n'a aucun moyen de les faire respecter.

L'Afrique du Sud demande à la CIJ trois nouvelles mesures d'urgence en attendant qu'elle se prononce sur le fond de l'affaire - l'accusation selon laquelle Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.

Premièrement, elle souhaite que la juridiction ordonne à Israël de "retirer et de cesser immédiatement son offensive militaire" à Rafah.

Israël devrait aussi prendre "toutes les mesures efficaces" pour permettre "un accès sans entrave" à Gaza aux travailleurs humanitaires, ainsi qu'aux journalistes et aux enquêteurs.

Enfin, Pretoria demande à la CIJ de veiller à ce qu'Israël fasse un rapport sur les mesures prises pour respecter les ordonnances.

« Dernier refuge »

Près de 450.000 personnes ont selon l'ONU été depuis le 6 mai "déplacées de force" de Rafah, pilonnée par Israël et menacée d'une offensive terrestre d'envergure.

"En tant que principale plaque tournante de l'aide humanitaire à Gaza, si Rafah tombe, Gaza aussi", a déclaré l'Afrique du Sud dans sa requête.

"En attaquant Rafah, Israël attaque le 'dernier refuge' à Gaza et la seule zone restante de la bande de Gaza qui n'a pas encore été substantiellement détruite par Israël", ajoute le document.

Pretoria a souligné que la seule manière de mettre en œuvre les décisions de justice existantes était un "cessez-le-feu permanent à Gaza".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a juré d'anéantir le Hamas, est déterminé à lancer une offensive terrestre d'envergure à Rafah, où sont retranchés selon lui les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien.

Inquiets pour la population civile, les Etats-Unis, comme une grande partie de la communauté internationale, sont opposés à une telle offensive dans cette ville située à la frontière égyptienne, où s'entassent des centaines de milliers de déplacés.

Les opérations militaires israéliennes à Gaza ont été lancées en représailles à l'attaque du Hamas du 7 octobre qui a tué plus de 1.170 personnes, pour la plupart des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israélienne. Plus de 250 personnes ont été enlevées.

Au huitième mois de la guerre, 35.233 personnes sont mortes dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.