Une cordée de musiciens à l'assaut de «Harvest», sommet de Neil Young

le 7 juillet 2018, Neil Young se produit sur scène pour la première fois à Québec lors du Festival d'Ete 2018. (AFP)
le 7 juillet 2018, Neil Young se produit sur scène pour la première fois à Québec lors du Festival d'Ete 2018. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 07 février 2022

Une cordée de musiciens à l'assaut de «Harvest», sommet de Neil Young

  • Plusieurs artistes célèbrent lors d'un concert-évènement l'album phare «Harverst» de Neil Young, ce jeudi, à Paris
  • Le concert était prévu avant que l'artiste ne revienne à la Une après sa croisade anti-spotify

PARIS : "Harvest", chef d'œuvre de Neil Young, a 50 ans et ça se fête: Emily Loizeau, Arman Méliès ou Albin de la Simone, entre autres artistes, célèbrent cet album et son auteur à Paris jeudi.

Ce concert-évènement, organisé au Centquatre, était sur les rails bien avant que l'Américano-canadien ne revienne à la Une avec sa croisade anti-Spotify: Neil Young a retiré tous ses titres de la plateforme pour protester contre un podcast accusé d'avoir découragé la vaccination chez les jeunes.     

Il faut dire que "Harvest" a marqué et inspiré des générations de musiciens et chanteurs. 

"Je l'ai découvert dans mon adolescence tardivement, quand je commençais à sortir du classique, ça un été coup de foudre", confie Emily Loizeau. Cet album "irradie, il est imparable, avec des mélodies sublimes, un propos bouleversant, à fleur de peau, mais il est tout sauf lisse, une force folk-rock s'en dégage", poursuit-elle. 

La chanteuse avait déjà rendu hommage en 2007 à Neil Young au festival du Printemps de Bourges, avant de reprendre un de ses titres, "Pocahontas", dans les bonus de son album "L'autre bout du monde". 

Pour Arman Méliès, "Harvest" est également "particulièrement important", comme il l'explique à l'AFP. "C'est un disque que j'ai usé, il fait partie des jalons dans ma découverte de la musique et de l'écriture".    

- "Un peu de nos personnalités" -

Neil Young irrigue toujours le travail de ce musicien, collaborateur d'Alain Bashung ou Hubert-Félix Thiéfaine, entre autres. Arman Méliès, également chanteur, a sorti en 2021 "Laurel Canyon", album du nom d'un quartier des collines de Los Angeles fréquenté dans les années 1960-70 par des artistes phares comme Neil Young, David Crosby ou encore Joni Mitchell.

"+Harvest+ a participé à mon éducation musicale et mon envie de faire de la musique", renchérit pour l'AFP Raoul Tellier, co-fondateur de La Maison Tellier, groupe à l'origine de la soirée au Centquatre. Des artistes français à la tête tournée vers un Ouest américain réel ou fantasmé complètent les rangs, tels Baptiste W. Hamon, Sammy Decoster ou H-Burns.

"On a pris le parti de l'hommage le plus simple possible, en respectant la forme originale de l'album, dans l'ordre des chansons", développe Raoul Tellier, guitariste et compositeur. 

Mais l'idée n'est pas non plus de le jouer à la note près en version "tribute bands", ces groupes copie conforme. "On ne va pas s'amuser à le dénaturer, mais on prendra la liberté d'y mettre un peu de nos personnalités, en insufflant un peu de modernité, ça peut être intéressant de le faire sonner comme un spectacle de 2022", décrypte Arman Méliès, qui sera une des guitares électriques du concert.

«Un esprit punk» 

Un des sommets de l'album, "Heart of gold", sera interprété par Emily Loizeau. A qui revient aussi "A man needs a maid": "c'est une chanson de mec en mal profond d'amour, je vais essayer d'apporter ma force de féminité". 

Pour en revenir à l'actualité, le bras de fer entre Neil Young et Spotify n'étonne pas Raoul Tellier. "Il a toujours eu cette image de flibustier, qui fait ce qu'il veut, quand il veut, toujours en accord avec ses convictions".

Arman Méliès n'est pas non plus surpris. "Il est souvent présenté comme le parrain du grunge (Kurt Cobain, de Nirvana, et Eddie Vedder, de Pearl Jam, l'ont cité en référence), mais c'est aussi un esprit punk".

Mais l'étiquette des punks dans les années 1970, "No future" ("Sans avenir"), ne suffirait pas non plus à décrire l'homme aux éternelles rouflaquettes. Dans ses albums récents, comme "Barn", paru fin 2021, des préoccupations environnementales affleurent.

"L'entendre aujourd'hui, c'est une lumière en ces temps de morosité autour des enjeux climatiques, il est d'une grande lucidité sur la vie qu'on doit laisser à nos enfants et petits-enfants", conclut Emily Loizeau.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com