« Plusieurs Britanniques détenus » en Afghanistan, selon le Royaume-Uni

Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid répond aux questions lors d'un entretien avec l'AFP à Kaboul le 22 janvier 2022.(AFP)
Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid répond aux questions lors d'un entretien avec l'AFP à Kaboul le 22 janvier 2022.(AFP)
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Publié le Samedi 12 février 2022

« Plusieurs Britanniques détenus » en Afghanistan, selon le Royaume-Uni

  • Cette déclaration intervient au lendemain de la libération de deux journalistes étrangers arrêtés à Kaboul alors qu'ils étaient en mission pour le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR)
  • Certains médias internationaux ont récemment évoqué au moins six citoyens britanniques détenus en Afghanistan, dont Andrew North libéré vendredi

KABOUL : "Plusieurs" Britanniques sont actuellement détenus en Afghanistan, a annoncé samedi Londres en ajoutant avoir "évoqué" leur situation avec les autorités des talibans.

"Nous apportons un soutien aux familles d'un certain nombre d'hommes britanniques détenus en Afghanistan", a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué envoyé à l'AFP, sans préciser leur nombre ni qui les retient.

"Les responsables britanniques ont évoqué leur détention avec les talibans à chaque occasion, y compris lorsqu'une délégation s'est rendue à Kaboul cette semaine", a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient au lendemain de la libération de deux journalistes étrangers arrêtés à Kaboul alors qu'ils étaient en mission pour le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

L'un d'eux est le Britannique Andrew North, journaliste indépendant et ancien correspondant de la BBC à Kaboul. L'identité du second journaliste libéré n'a pas été révélée.  

Après la libération des deux journalistes, le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, a déclaré qu'ils avaient été détenus "parce qu'ils ne possédaient ni cartes d'identité, ni licences, ni les documents nécessaires".

Cette libération est intervenue au lendemain d'une rencontre du chef de la mission du Royaume-Uni en Afghanistan, Hugo Shorter, actuellement basé au Qatar, avec le ministre taliban des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi.

Il y ont notamment évoqué la crise humanitaire et la question des droits humains, selon M. Shorter.

Certains médias internationaux ont récemment évoqué au moins six citoyens britanniques détenus en Afghanistan, dont Andrew North libéré vendredi.

Interrogées à ce sujet par l'AFP, les autorités talibanes n'ont pas fait de commentaire.

Parmi les citoyens britanniques détenus se trouve aussi Peter Jouvenal, un ancien journaliste devenu hommes d'affaires, possédant la double nationalité allemande et britannique, détenu depuis début décembre, selon un communiqué diffusé par ses amis.

Marié à une Afghane, M. Jouvenal pourrait avoir été "placé en détention par erreur" alors qu'il se trouvait en Afghanistan dans le cadre de contacts pour des investissements dans l'industrie minière du pays, y ajoutent-ils.

"Il est détenu sans chefs d'accusation et sans aucune possibilité de pouvoir contacter ni sa famille ni ses avocats", est-il affirmé, ajoutant que M. Jouvenal avait notamment été cameraman lors d'une interview pour CNN du dirigeant d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden, en 1997 dans l'est de l'Afghanistan.

"Avant son arrestation, il travaillait ouvertement et rencontrait fréquemment de hauts responsables talibans", est-il ajouté.

Depuis leur retour au pouvoir, les fondamentalistes islamistes talibans ont arrêté certaines voix critiques de leur régime et tabassé ou arrêté plusieurs journalistes.

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.