Meta poursuit ses efforts de marketing pour changer son image

Rapidité, vision sur le long-terme et respect doivent guider les employés de Meta, a indiqué mardi Mark Zuckerberg. (AFP)
Rapidité, vision sur le long-terme et respect doivent guider les employés de Meta, a indiqué mardi Mark Zuckerberg. (AFP)
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Publié le Mercredi 16 février 2022

Meta poursuit ses efforts de marketing pour changer son image

  • Le métavers désigne un potentiel futur d'internet, une sorte d'univers parallèle accessible notamment via des équipements de réalités augmentée et virtuelle
  • Après divers scandales liés au non-respect de la confidentialité des données, ce nouveau nom a été interprété comme une tentative de faire diversion vis-à-vis des problèmes de Facebook et Instagram

SAN FRANCISCO: Rapidité, vision sur le long-terme et respect doivent guider les employés de Meta ou "metamates" (les "copains de Meta"), a indiqué mardi Mark Zuckerberg, le fondateur et patron du géant des réseaux sociaux, dont la réputation a été ternie par de nombreux scandales.


Sur son profil Facebook, il a listé des nouvelles valeurs censées incarner la transformation lancée avec le nouveau nom adopté à l'automne, Meta.


"Nous avons rédigé les valeurs de l'entreprise en 2007. Elles se sont révélées très durables, mais beaucoup de choses ont changé", a-t-il souligné. "Nous avons maintenant une communauté globale et un impact très étendu. Et nous sommes maintenant une société du métavers, nous construisons le futur des connexions sociales".

Confidentialité des données: Meta engage 90 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites

Meta, la maison mère de Facebook, a accepté de payer 90 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites dans une énième action de groupe pour non-respect de la vie privée des utilisateurs.
"Trouver une résolution à ce dossier, vieux de plus de dix ans, est dans le meilleur intérêt de notre communauté et de nos actionnaires. Nous sommes contents de le clore", a déclaré mardi Drew Pusateri, un porte-parole de Meta contacté par l'AFP.
Le géant des réseaux sociaux était accusé d'avoir suivi à la trace des utilisateurs dans leur navigation sur internet, même après leur déconnexion de la plateforme, pour récolter des données à des fins de ciblage publicitaire.
L'accord soumis lundi pour approbation dans une cour californienne prévoit que les 90 millions soient versés aux plaignants qui prouveront qu'ils ont été affectés par ce pistage. 
Et Meta s'engage à isoler et détruire toutes les informations personnelles concernées, récoltées en 2010 et 2011.
Selon la plainte, Facebook utilisait des "cookies" (morceaux de code informatique), installés dans les navigateurs par Facebook, pour enregistrer des visites sur d'autres sites web. 
Par exemple, le réseau social savait qu'un utilisateur, même non connecté, affichait d'autres sites quand ceux-ci comportaient des boutons "Like" ("j'aime") - contenant du code de la plateforme au pouce en l'air, donc.
Ce problème a été réglé de longue date et n'est plus d'actualité aujourd'hui, assure Meta.
Le groupe américain, comme son voisin et concurrent Google, est accusé de nombreux maux par les régulateurs américains, européens et d'autres pays. Leur recours aux cookies, notamment, est jugé de plus en plus problématique au regard du respect de la confidentialité des personnes en ligne.
Les deux géants mondiaux de la publicité numérique assurent travailler à des technologies alternatives pour répondre à ces inquiétudes mais aussi satisfaire les besoins de leurs clients, les annonceurs, en termes de ciblage publicitaire ultra fin et à grande échelle.
Il y a un an, Facebook avait accepté de débourser 650 millions de dollars pour mettre fin à un litige sur la protection de la vie privée qui l'opposait à 1,6 million d'utilisateurs.

Le métavers désigne un potentiel futur d'internet, une sorte d'univers parallèle accessible notamment via des équipements de réalités augmentée et virtuelle.


Le dirigeant avait annoncé ce changement alors que Facebook traversait l'une des pires crises de son histoire, quand une lanceuse d'alerte a accusé son ex-entreprise de "faire passer les profits avant la sécurité" de ses utilisateurs.


Après divers scandales liés au non-respect de la confidentialité des données, et alors que les autorités enquêtent sur de possibles infractions au droit de la concurrence, ce nouveau nom a été interprété comme une tentative de faire diversion vis-à-vis des problèmes de Facebook et Instagram.


"Agir vite", "Se concentrer sur l'impact sur le long-terme", "Construire des choses géniales", "Vivre dans le futur", "Etre direct et respecter ses collègues" sont désormais les principes des "metamates", au lieu de "Soyez audacieux" et "Concentrez-vous sur l'impact".


Jusqu'à présent, le groupe américain s'était attiré les foudres de nombreux élus, associations et autorités, tout en réalisant des performances économiques qui ravissaient Wall Street. Mais il a récemment déçu les investisseurs avec un bénéfice net en baisse au quatrième trimestre 2021 et un nombre d'utilisateurs qui stagne.


En réaction, Mark Zuckerberg a souligné que la construction du métavers, coûteuse, allait prendre du temps. "Bien que la direction soit claire, notre chemin n'est pas encore parfaitement défini", avait-il déclaré aux analystes lors d'une conférence téléphonique le 2 février.


Meta a en outre annoncé mardi que le "news feed" de Facebook ("fil d'actualités") devenait le "feed".


La plateforme, qui se voit régulièrement reprocher de propager la désinformation, essaie depuis la dernière élection présidentielle américaine de s'éloigner des contenus politiques pour se concentrer sur les échanges entre proches et communautés d'intérêt.


BlackRock et le PIF lancent une plate-forme de gestion d’investissements multi-actifs à Riyad

BlackRock Riyadh Investment Management englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. (Photo fournie)
BlackRock Riyadh Investment Management englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. (Photo fournie)
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  • Larry Fink, PDG de BlackRock, déclare: «Nous sommes ravis d’exploiter le partenariat approfondi que nous avons développé avec le PIF au fil de ces nombreuses années»
  • L’Arabie saoudite est devenue une destination de plus en plus attrayante pour les investissements internationaux à mesure que l’initiative Vision 2030 prend vie, selon Fink

RIYAD: BlackRock Arabie saoudite et le Fonds public d’investissement (PIF) ont signé, mardi, un protocole d’accord autorisant la première entité à établir une plate-forme d’investissement multi-actifs basée à Riyad

Il sera soutenu par un mandat d’investissement initial pouvant atteindre 5 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) du PIF, sous réserve de la réalisation des objectifs définis par les parties, indique un communiqué de presse. 

Les deux parties ont exprimé leur intention de créer BlackRock Riyadh Investment Management (Brim), qui englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. Il devrait être dirigé par une équipe de gestion de portefeuille basée à Riyad et soutenu par la plate-forme mondiale de gestion d’actifs de BlackRock. 

Larry Fink, PDG de BlackRock, déclare: «Nous sommes ravis d’exploiter le partenariat approfondi que nous avons développé avec le PIF au fil de ces nombreuses années pour lancer cette première plate-forme de gestion d’investissements internationaux unique en son genre en Arabie saoudite.» 

«La croissance continue des marchés de capitaux du Royaume et la diversification de son secteur financier contribueront à la prospérité future de ses citoyens, à la compétitivité de ses entreprises et à la résilience de son économie.» 

L’Arabie saoudite est devenue une destination de plus en plus attrayante pour les investissements internationaux à mesure que l’initiative Vision 2030 prend vie, selon Fink. 

Il ajoute: «Nous sommes heureux d’offrir aux investisseurs du monde entier la possibilité de participer à cette aventure passionnante à long terme.» 

Yazeed al-Humied, gouverneur adjoint du PIF et responsable des investissements dans la région Mena, soutient: «La relation du PIF avec BlackRock est bien établie et se développe. Ce nouvel accord historique représente une avancée dans le travail du PIF visant à rendre le marché saoudien de l’investissement et de la gestion d’actifs plus diversifié et plus dynamique à l’échelle internationale.» 

Alors que l’Arabie saoudite continue de transformer son économie, le Brim cherchera à soutenir les investissements institutionnels étrangers dans le Royaume et à renforcer davantage le secteur saoudien de la gestion d’actifs, en élargissant les marchés de capitaux locaux tout en favorisant la diversification des investisseurs entre les classes d’actifs, en facilitant le partage des connaissances et le développement de la gestion des talents en Arabie saoudite. 

Le Brim sera entièrement intégré aux capacités d’investissement et à la plate-forme opérationnelle de BlackRock, bénéficiant de l’expertise du marché mondial. 

Le protocole non contraignant devrait remplir certaines conditions nécessaires et approbations réglementaires, en plus de respecter les objectifs spécifiés. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L’Arabie saoudite et la Chine discutent de leur collaboration en matière de développement urbain lors d’une réunion à Pékin

Le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majed al-Hogail, et le ministre chinois du Logement et du Développement urbain et rural, Ni Hong. (X/@majedhogail)
Le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majed al-Hogail, et le ministre chinois du Logement et du Développement urbain et rural, Ni Hong. (X/@majedhogail)
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  • Cette démarche s’inscrit dans le prolongement de la visite du président chinois au Royaume en décembre 2022 et des accords signés entre les deux pays à l’époque
  • «Nous œuvrons à renforcer la coopération fructueuse entre les deux pays dans divers domaines, notamment en développant les zones urbaines et en attirant les meilleures entreprises de construction chinoises»

RIYAD: L’Arabie saoudite et la Chine ont tout à gagner en partageant leur expertise en matière d’urbanisme, de développement urbain durable et de technologies de construction, comme l’ont indiqué des responsables des deux pays lors d’une réunion à Pékin.

Le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majed al-Hogail, et le ministre chinois du Logement et du Développement urbain et rural, Ni Hong, se sont entretenus afin d’explorer les possibilités de coopération dans l’élaboration de politiques et de programmes de logement pour les communautés résidentielles.

Cette démarche s’inscrit dans le prolongement de la visite du président chinois au Royaume en décembre 2022 et des accords signés entre les deux pays à l’époque.

«Nos dirigeants se sont accordés sur l’importance de renforcer le partenariat et d’aligner la Vision 2030 de l’Arabie saoudite sur la Belt and Road Initiative (Nouvelles routes de la soie), ce qui se reflétera positivement sur les aspirations et la position économique de l’Arabie saoudite et de la Chine à l’échelle mondiale.», a écrit M. Al-Hogail sur X à la suite de la réunion à Pékin.

 

«Nous œuvrons à renforcer la coopération fructueuse entre les deux pays dans divers domaines, notamment en développant les zones urbaines et en attirant les meilleures entreprises de construction chinoises. Nous souhaitons bénéficier de leur expertise dans l’amélioration des unités de logement dans diverses régions du Royaume, dans le but d’atteindre les objectifs du programme de logement – l’un des programmes de la Vision 2030 du Royaume – en proposant diverses options de logement et de financement aux citoyens», ajoute-t-il.

Les deux pays ont ensuite fait le point sur les expériences couronnées de succès en matière de solutions et d’options de logement, et ils ont discuté des moyens de permettre aux citoyens de posséder plus facilement leur propre logement. Ils ont par ailleurs étudié les moyens de faciliter l’échange d’expériences en matière de gestion urbaine et l’application des meilleures pratiques dans ce domaine.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une visite officielle de M. Al-Hogail dans la capitale chinoise. Au cours de sa visite, il est prévu qu’il s’entretienne avec des hauts responsables du gouvernement chinois, des dirigeants d’entreprises de construction et des représentants de différentes banques afin de renforcer la collaboration dans le secteur de la construction. Cette visite a également pour but d’attirer des entreprises internationales de premier plan dans le domaine de la promotion immobilière.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien appelle à une collaboration mondiale pour bâtir une économie mondiale résiliente

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Photo, SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Photo, SPA)
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  • Le prince héritier a réaffirmé l’engagement du Royaume à agir en tant que force stabilisatrice dans la région
  • Il a déclaré que la cohésion et la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux sont la clé de la sécurité et de la prospérité

RIYAD: Dimanche, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a appelé à une collaboration mondiale pour contribuer à la construction d’une économie mondiale plus résiliente et intégrée.

Lors d’une table ronde spéciale dans le cadre de la réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF) à Riyad, le prince héritier a discuté des défis géopolitiques et économiques auxquels le monde est actuellement confronté, rapporte l’agence de presse saoudienne (SPA).

Il a réaffirmé l’engagement du Royaume à agir en tant que force stabilisatrice dans la région et il a déclaré que la cohésion et la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux sont la clé de la sécurité et de la prospérité.

L’Arabie saoudite a créé diverses opportunités pour les investisseurs de la région et du monde en s’appuyant sur des décennies de croissance robuste alimentée par ses exportations d’énergie, indique le prince héritier.

Il a également mis en lumière les réalisations du Royaume dans le cadre de la Vision 2030, notant que le pays continue de créer des opportunités d’investissement transformatrices dans les secteurs émergents de son économie en pleine évolution.

Lors de la table ronde spéciale à laquelle ont participé des représentants du gouvernement, des chefs d’entreprise et des universitaires, le prince héritier a évoqué l’ensemble des réformes mises en œuvre dans le Royaume au cours des huit dernières années pour permettre au secteur privé de devenir un moteur de la croissance. Il a déclaré que la croissance du Fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite et son intention de devenir un fonds souverain doté de mille milliards de dollars en étaient un exemple.

En ce qui concerne la diversification rapide de l’économie saoudienne, le prince héritier précise que l’activité économique non pétrolière en Arabie saoudite a contribué à hauteur de 50% au produit intérieur brut du Royaume en 2023, soit le niveau le plus élevé jamais atteint par le pays.

Il insiste par ailleurs sur l’importance d’investir dans la recherche et le développement, notant que de tels investissements ont fortement dynamisé la croissance de géants nationaux tels que Acwa Power, Ceer Motors et Alat.

Ces initiatives créent une base permettant à ces entreprises d'intégrer les technologies émergentes dans leurs modèles d'entreprise et de favoriser la croissance du secteur dans le Royaume, explique le prince héritier. Il ajoute que cela avait contribué à la croissance rapide de l’économie numérique du Royaume, à un rythme trois fois plus rapide que le taux de croissance mondial.

Il a ensuite mentionné que la Vision 2030 de l’Arabie saoudite avait contribué à l’émergence d’une société civile florissante et à l’amélioration considérable de la qualité de vie ainsi qu’à la mobilité et l’inclusion sociales. En effet, la participation des femmes à la main-d’œuvre a doublé depuis 2016.

En collaboration avec des partenaires mondiaux, l’Arabie saoudite est en train de bâtir une économie du futur fondée sur l’innovation, la croissance et les opportunités, déclare le prince Mohammed.

Il a conclu en soulignant que la Vision 2030 de l’Arabie saoudite est un voyage, pas une destination, et que bien que le Royaume ait accompli d’énormes progrès, il y a encore beaucoup à faire.

La réunion spéciale du Forum économique mondial à Riyad s’est achevée lundi soir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com