Ukraine: entretien de la dernière chance Macron-Poutine

Le président français Macron s'entretient avec le président russe Poutine à Moscou pour trouver un terrain d'entente sur l'Ukraine et l'OTAN. (AFP).
Le président français Macron s'entretient avec le président russe Poutine à Moscou pour trouver un terrain d'entente sur l'Ukraine et l'OTAN. (AFP).
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Publié le Dimanche 20 février 2022

Ukraine: entretien de la dernière chance Macron-Poutine

  • Emmanuel Macron a un entretien de la dernière chance avec Vladimir Poutine pour tenter d'éviter une invasion russe de l'Ukraine, où les tensions augmentent
  • Joe Biden s'était dit «convaincu» que son homologue russe Vladimir Poutine avait décidé d'envahir l'Ukraine «dans les prochains jours»

KIEV: Le président français Emmanuel Macron a un entretien dimanche avec Vladimir Poutine, un effort diplomatique en urgence pour tenter d'éviter une invasion russe de l'Ukraine, où les tensions sont de plus en plus fortes sur le front dans l'Est.

Cet entretien prévu à 10H00 GMT est maintenu alors même que Kiev appelle désormais ses alliés occidentaux à cesser toute politique "d'apaisement" à l'égard de Moscou, accusé par Washington et Kiev d'avoir massé 150.000 soldats aux frontières orientales ukrainiennes.

Après leur rencontre du 7 février à Moscou, cette discussion entre les dirigeants français et russe constitue "les derniers efforts possibles et nécessaires pour éviter un conflit majeur en Ukraine", a souligné l'Elysée.

Cet appel intervient alors que les tirs sur le front dans l'Est ukrainien ont connu une hausse spectaculaire ces derniers jours, les observateurs de l'OSCE signalant plus de 1.500 violations du cessez-le-feu entre jeudi et vendredi, un record cette année.

Au même moment, les armées de Moscou et Minsk sont censées terminer dimanche des manoeuvres militaires communes au Bélarus, voisin de l'Ukraine, des exercices débutés le 10 février et qui ont renforcé l'inquiétude des Occidentaux.

A tout moment

La Russie peut lancer une attaque sur l'Ukraine "à tout moment", répète de son côté la Maison Blanche.

Le président américain Joe Biden a convoqué dimanche une rare réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée à la crise ukrainienne, quelques jours avant un entretien entre son secrétaire d'Etat Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov, le 24 février.

Mais les voyants sont désormais au rouge, avec l'Otan qui estime que "tous les signes indiquent que la Russie prévoit une attaque complète" de l'Ukraine.

Emmanuel Macron s'était entretenu samedi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui dit ne pas vouloir "riposter aux provocations le long de la ligne de contact", selon l'Elysée. Volodymyr Zelensky lui a "confié de dire à Vladimir Poutine la disponibilité de l'Ukraine à dialoguer", a souligné la présidence française.

"Une action militaire russe contre l'Ukraine porterait la guerre au cœur de l'Europe", a martelé un conseiller présidentiel français. Il n'y aurait alors "pas d'autre option possible qu'une réaction très forte", a-t-il ajouté.

Le Kremlin nie toute intention d'attaquer l'Ukraine voisine, que le Kremlin veut faire revenir dans sa sphère d'influence. 

Moscou conditionne la désescalade à des "garanties" pour sa sécurité, comme le retrait d'Europe de l'Est de l'infrastructure militaire de l'Otan et l'assurance que l'Ukraine n'adhèrera jamais à l'Alliance atlantique, des demandes inacceptables pour les Occidentaux.

Combats sur le front est

Sur le front, dans l'est de l'Ukraine, les combats redoublent. Kiev et les séparatistes soutenus par Moscou s'accusent mutuellement d'envenimer ce conflit qui a fait plus de 14.000 morts depuis 2014.

Renforçant l'inquiétude, les sécessionnistes ont annoncé samedi une "mobilisation générale" des hommes en état de combattre, après avoir ordonné l'évacuation de civils vers la Russie voisine.

Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont à nouveau accusé l'armée ukrainienne de dizaines de violations du cessez-le-feu et assurent que l'Ukraine prépare une attaque, ce que Kiev dément catégoriquement. 

Selon le ministère russe des Situations d'urgence, plus de 40.000 personnes en provenance des zones séparatistes ont été évacuées en Russie, chiffre relativement faible pour des zones où vivent plusieurs centaines de milliers de personnes.

Depuis près de trois mois, Washington n'a cessé de sonner l'alerte sur les préparatifs d'une offensive russe en Ukraine.

Vendredi, M. Biden s'était dit, pour la première fois, "convaincu" que Vladimir Poutine avait décidé d'envahir l'Ukraine "dans les prochains jours", et que la multiplication actuelle des heurts sur la ligne de front dans l'est du pays visait à créer une "fausse justification" pour lancer l'offensive.

"Pas de guerre avec la Russie", "Plus de guerre, ni froide, ni chaude. Ce dont on a besoin c'est d'amour", proclamaient les pancartes brandies lors d'une petite manifestation samedi à New-York.

A Varsovie, une manifestation de solidarité avec l'Ukraine est prévue dimanche à la mi-journée, au moment où s'achève la Conférence de sécurité de Munich.

Samedi, le président ukrainien y avait exhorté les Occidentaux à cesser leur politique "d'apaisement" vis-à-vis de Moscou et à augmenter leur aide militaire à Kiev, "bouclier de l'Europe".


L'Iran assure aux Etats-Unis ne pas vouloir "une expansion des tensions" avec Israël (ministre

Un membre de l’armée israélienne passe devant un missile balistique iranien (R) qui est tombé en Israël le week-end dernier, lors d’une visite des médias à la base militaire de Julis près de la ville israélienne de Kiryat Malachi le 16 avril 2024.(AFP)
Un membre de l’armée israélienne passe devant un missile balistique iranien (R) qui est tombé en Israël le week-end dernier, lors d’une visite des médias à la base militaire de Julis près de la ville israélienne de Kiryat Malachi le 16 avril 2024.(AFP)
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  • "Ce qui peut accroître les tensions dans la région, c'est le comportement du régime sioniste", a dit Hossein Ami-Abdollahian à son arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à New York pour une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
  • A New York, M. Amir-Abdollahian a prévu de s'entretenir avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et avec d'autres ministres des Affaires étrangères en marge de la réunion du Conseil de sécurité

Téhéran : Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que son pays avait fait passer plusieurs "messages" aux Etats-Unis pour assurer que l'Iran ne cherchait "pas une expansion des tensions" au Moyen-Orient avec Israël, a indiqué jeudi son ministère.

"Ce qui peut accroître les tensions dans la région, c'est le comportement du régime sioniste", a dit Hossein Ami-Abdollahian à son arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à New York pour une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

Israël a indiqué mercredi qu'il se réservait "le droit de se protéger" face à l'Iran à la suite de l'attaque menée dans la nuit de samedi à dimanche par Téhéran contre son territoire avec des drones et des missiles.

M. Ami-Abdollahian a insisté sur le fait que "des messages avaient été envoyés avant et après l'opération" aux Etats-Unis, essentiellement par l'intermédiaire de l'ambassade suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran en l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays. Ces échanges visaient "à établir une compréhension correcte de l'action de l'Iran", selon lui.

"Nous avons dit clairement aux Américains que la décision (...) de répondre au régime" israélien, à la suite de la frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, était "définitive", a dit le ministre.

"Nous avons essayé de dire clairement aux Etats-Unis dans ces messages que nous ne sommes pas à la recherche d'une expansion des tensions dans la région", a-t-il ajouté.

A New York, M. Amir-Abdollahian a prévu de s'entretenir avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et avec d'autres ministres des Affaires étrangères en marge de la réunion du Conseil de sécurité qui doit débattre d'une demande des Palestiniens de devenir un membre à part entière des Nations unies.


Netanyahou «entraîne l’Occident dans une guerre totale», selon un diplomate iranien

Un missile balistique iranien (à droite) tombé en Israël le week-end dernier, aperçu lors d’une tournée des médias dans la base militaire de Julis, près de la ville de Kiryat Malachi, dans le sud d’Israël, le 16 avril 2024 (AFP).
Un missile balistique iranien (à droite) tombé en Israël le week-end dernier, aperçu lors d’une tournée des médias dans la base militaire de Julis, près de la ville de Kiryat Malachi, dans le sud d’Israël, le 16 avril 2024 (AFP).
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  • Une «autre erreur» de la part d’Israël provoquerait une riposte «plus forte», selon le chargé d’affaires de Téhéran au Royaume-Uni
  • La salve de plus de drones et de missiles lancée le week-end dernier était une opération de défense «légitime», l’Occident reçoit un «avertissement considérable»

LONDRES: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, tente d’entraîner l’Occident dans une «guerre totale» au Moyen-Orient, a averti le chargé d’affaires iranien au Royaume-Uni.

Dans ses premiers commentaires depuis l’attaque de drones et de missiles balistiques menée par Téhéran la semaine dernière, Seyed Mehdi Hosseini Matin a déclaré qu’une «autre erreur» de la part d’Israël provoquerait une riposte, a rapporté The Guardian.

Téhéran mènerait une attaque plus forte sans avertissement, contrairement à l’attaque de la semaine dernière, qui a été communiquée plusieurs jours à l’avance, a-t-il ajouté.

Une salve de plus de 300 drones et missiles balistiques a été lancée en réponse à l’attaque israélienne du 1er avril contre le consulat iranien en Syrie, qui a fait plusieurs morts parmi les hauts responsables du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).

«La riposte à la prochaine erreur des sionistes ne prendra pas douze jours. Elle sera décidée dès que nous verrons ce que le régime hostile a fait. Elle sera immédiate et sans avertissement. Elle sera plus forte et plus sévère», a averti M. Matin.

Israël s’est engagé à répondre à l’attaque iranienne, mais il n’a pas encore communiqué d’informations.

M. Matin a indiqué que l’Iran n’envisageait pas d’attaquer des cibles civiles ou d’achever son programme d’armement nucléaire, aussi bien avant l’escalade qu’après une éventuelle riposte israélienne.

Les dirigeants américains et européens ont appelé au calme lors de leurs conversations avec M. Netanyahou, mais ils ont également insisté sur l’imposition d’une nouvelle série de sanctions contre l’Iran à la suite de l’attaque de la semaine dernière.

M. Matin a estimé que Téhéran n’avait pas commis d’erreur stratégique en lançant l’attaque. Il a en effet affirmé que les puissances occidentales «perdent leur crédibilité» au Moyen-Orient et que les États-Unis finiront par quitter la région.

«C’est une bonne occasion pour les pays occidentaux de démontrer qu’ils sont des acteurs rationnels et qu’ils ne vont pas se laisser piéger par M. Netanyahou et son objectif, qui est de rester au pouvoir aussi longtemps qu’il le peut», a ajouté M. Matin.

«L’Iran a longuement réfléchi à ses actions et il a compris qu’il y avait un piège. Cependant, ce piège n’est pas pour lui, mais pour les pays occidentaux et les pays alliés. Ces derniers sont entraînés par l’État sioniste dans une guerre totale à l’intérieur du Moyen-Orient, et le monde entier pourrait bientôt être incapable d’en maîtriser les conséquences.»

Avant que l’Iran ne riposte à l’attaque israélienne contre son consulat, Téhéran avait exhorté les responsables occidentaux à condamner l’attaque de Damas et à réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a rappelé M. Matin.

Toutefois, certaines personnalités, dont le secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères, David Cameron, ont rejeté les demandes iraniennes. «Comme l’a mentionné M. Cameron à juste titre, chaque nation a le droit de se défendre contre ce type de violation flagrante du droit diplomatique et international», a souligné M. Matin, ajoutant que les attaques de drones et de missiles balistiques menées par l’Iran n’avaient visé que des sites militaires israéliens.

«Les forces iraniennes n’ont pas visé de sites peuplés afin d’éviter les pertes humaines. Elles n’ont pas non plus attaqué les bâtiments ni les centres gouvernementaux. Il s’agissait d’une opération de défense légitime qui a été menée de manière à donner un avertissement considérable», a-t-il expliqué.

«Maintenant, je peux dire que la mission est accomplie. Et c’est tout. C’est ce que nous avons annoncé très publiquement – que cette mission est accomplie.»

Téhéran a été contraint de rétablir ses mesures de dissuasion à la suite de l’attaque du consulat, a précisé M. Matin, qui a ajouté que la riposte avait montré «des capacités militaires, des missiles et des drones plus puissants que ce que toute la communauté internationale attendait de l’Iran.»

«Personne ne peut, à l’heure actuelle, imaginer que l’Iran est l’Iran de la guerre Iran-Irak. L’Iran est aujourd’hui une superpuissance régionale.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Pétition demandant la suspension des ventes d’armes britanniques à Israël remise à Downing Street

Le directeur de la CFP, Ben Jamal, ainsi que des députés et des militants à l’extérieur du 10, rue Downing. (CFP)
Le directeur de la CFP, Ben Jamal, ainsi que des députés et des militants à l’extérieur du 10, rue Downing. (CFP)
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  • Document de la Palestine Solidarity Campaign, basée au Royaume-Uni, signé par près de 70000 personnes
  • La manifestation contre les ventes d’armes à Israël aura lieu mercredi devant le Parlement

LONDRES : Une pétition demandant au gouvernement britannique d’arrêter les ventes d’armes à Israël a été remise au 10 Downing Street mardi par une organisation militante pro palestinienne et un groupe multipartite de législateurs.

Lancé le 2 avril et signé par près de 70000 personnes, le document, adressé au ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron, exhorte également le gouvernement à publier tout avis juridique qu’il a reçu concernant d’éventuelles violations du droit international.

« Le 2 avril 2024, Israël a tué sept travailleurs humanitaires de World Central Kitchen, dont des citoyens britanniques, dans des frappes aériennes ciblées dans la bande de Gaza », a déclaré la pétition, rédigée par la Palestine Solidarity Campaign, basée au Royaume-Uni.

« Cette attaque contre une agence distribuant de la nourriture à une population confrontée à la famine fait partie du crime de guerre israélien plus large - comme l’a reconnu le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell - qui utilise intentionnellement la famine comme arme de guerre.

« Elle intervient également après le siège israélien de deux semaines de l’hôpital d’Al-Shifa, qui a tué plus de 400 Palestiniens et laissé le complexe hospitalier en ruines. »

Le Strategic Export Licensing Criteria du Royaume-Uni, selon lequel toutes les exportations d’armes sont évaluées, précise que le gouvernement n’accordera pas de licence s’il détermine « qu’il existe un risque évident que les articles puissent être utilisés pour commettre ou faciliter la répression interne… Ou une violation grave du droit international humanitaire », selon un rapport de janvier 2023 sur l’évolution des contrôles stratégiques des exportations au Royaume-Uni.

« La décision de la CIJ (Cour internationale de justice) sur le génocide plausible exige donc que le Royaume-Uni arrête immédiatement les transferts d’armes à Israël », a déclaré la pétition. « Il est également entendu que le gouvernement a reçu, bien que non publié, un avis juridique selon lequel Israël enfreint le droit humanitaire international, ce qui nécessiterait également une suspension des exportations d’armes. »

La CIJ a rendu une décision historique en janvier, jugeant plausible que les actes d’Israël puissent équivaloir à un génocide, offrant la première étape concrète vers d’éventuelles sanctions. « Les experts de l’ONU ont demandé à tous les États de suspendre immédiatement les exportations d’armes vers Israël, comme l’exigent les Conventions de Genève de 1949 et de se conformer à la Convention sur le génocide », a déclaré la pétition.

« Le Royaume-Uni s’expose à un risque juridique en ignorant ces conseils et s’isole également de ses principaux partenaires internationaux, dont le Canada, la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et l’Italie, qui ont tous suspendu leurs exportations d’armes vers Israël. »

La députée conservatrice Alicia Kearns, qui préside le Comité spécial des affaires étrangères, a déclaré vendredi que le ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni « a reçu un avis juridique officiel selon lequel Israël a enfreint le droit international humanitaire, mais le gouvernement ne l’a pas annoncé ».

Lundi au Parlement, le Premier ministre Rishi Sunak a refusé de nier que le ministère des Affaires étrangères avait reçu de tels conseils et lorsque la députée travailliste Zarah Sultana lui a demandé si Kearns disait la vérité : « Israël est déterminé à respecter le droit international humanitaire et est capable de le faire. »

Ben Jamal, directeur du CPS, a déclaré : « L’attaque génocidaire d’Israël contre les Palestiniens et ses attaques contre le Liban, la Syrie et l’Iran prouvent que le fait de l’armer rend non seulement le Royaume-Uni complice de la violation du droit international, mais aussi dans le déclenchement d’une guerre régionale aux conséquences catastrophiques.

« Continuer à armer Israël ne peut pas aider la cause de la paix ou de la justice au Moyen-Orient. Tout gouvernement véritablement déterminé à faire respecter le droit international ne vend pas d’armes à un État qui y contrevient continuellement. »

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré mardi que plus de 33000 Palestiniens avaient été tués depuis qu’Israël a lancé son assaut sur Gaza le 7 octobre. 70 pour cent d’entre eux des femmes et des enfants. La plupart des infrastructures civiles dans l’enclave assiégée ont été détruites et l’ONU a émis des avertissements que la famine est imminente pour sa population de 2 millions d’habitants.

Israël utilise des armes britanniques, des technologies de surveillance et des équipements militaires sur les Palestiniens, et 15 pour cent des composants utilisés par ses avions F-35 pour bombarder Gaza sont fournis par le Royaume-Uni, selon l’organisation non gouvernementale pro palestinienne Friends of Al-Aqsa.

« Des bombardiers israéliens sont utilisés dans le génocide en cours à Gaza », a déclaré le groupe britannique. Selon une déclaration de la CFP, plus de 1000 avocats, universitaires et juges à la retraite, dont l’ancienne présidente de la baronne de la Cour suprême, Brenda Hale a signé une lettre ouverte indiquant que « la fourniture continue d’armes à Israël met le Royaume-Uni en violation du droit international. »

Le 27 mars, Mme Sultana et un groupe multipartite de 134 législateurs britanniques ont écrit à M. Cameron et au secrétaire d’État aux Affaires, M. Kemi Badenoch, pour leur demander de suspendre immédiatement les licences d’exportation pour les transferts d’armes à Israël, car « le cas est accablant ».

Plus tôt ce mois-ci, Cameron a déclaré que le Royaume-Uni ne suspendrait pas les ventes d’armes à Israël, malgré l’annonce du Canada, des Pays-Bas, du Japon, de l’Espagne et de la Belgique. La CFP a déclaré qu’elle mènerait un rassemblement « Arrêtez d’armer Israël » devant le Parlement à 18 heures mercredi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com