JO-2022: seize jours plus tard, Pékin a refermé sa parenthèse olympique

Cette combinaison d'images montre la flamme olympique après avoir été allumée lors de la cérémonie d'ouverture (L) des Jeux olympiques d'hiver de Pékin 2022, au stade national, connu sous le nom de Nid d'oiseau, à Pékin, le 4 février 2022 et la flamme après celle-ci s'est éteint lors de la cérémonie de clôture des Jeux au stade national de Pékin, le 20 février 2022.(AFP)
Cette combinaison d'images montre la flamme olympique après avoir été allumée lors de la cérémonie d'ouverture (L) des Jeux olympiques d'hiver de Pékin 2022, au stade national, connu sous le nom de Nid d'oiseau, à Pékin, le 4 février 2022 et la flamme après celle-ci s'est éteint lors de la cérémonie de clôture des Jeux au stade national de Pékin, le 20 février 2022.(AFP)
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Publié le Dimanche 20 février 2022

JO-2022: seize jours plus tard, Pékin a refermé sa parenthèse olympique

  • Sur l'Hymne à la joie de Beethoven, les athlètes des 91 délégations ont ensuite entamé leur défilé, médaille autour du cou pour certains, masques sur le visage pour tous
  • En queue de peloton, l'arrivée des sportifs chinois, qui ont réussi à décrocher quinze médailles, un record pour le pays, a provoqué la joie du public

PEKIN : Pékin a conclu ses Jeux olympiques d'hiver au cours d'une cérémonie bon enfant dimanche dans son célèbre "Nid d'Oiseau", clôturant seize jours d'exploits sportifs et de bulle sanitaire, avant de passer le relais à Milan et Cortina qui accueilleront l'édition 2026. 

Vers 20h00 locales (13h00 françaises), l'hymne national chinois a donné le coup d'envoi de la soirée dans un stade aux tribunes bien plus sonores et remuantes que lors de l'ouverture et tapissées de lanternes rouges. 

Le spectacle a rapidement laissé la place aux sportifs avec l'entrée des porte-drapeaux. 

L'Autrichien Johannes Strolz, homme fort inattendu du ski alpin avec trois médailles, et la Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland, trois fois titrée en biathlon, ont eu cet honneur, sans oublier le porte-drapeau des Samoa, de nouveau vêtu de son costume traditionnel, le torse nu et huilé malgré les températures proches de zéro.  

Gao Tingyu, devenu le premier Chinois à remporter un titre olympique en patinage de vitesse, portait sur ses épaules Mengtao Xu, championne olympique de saut acrobatique.

Hymne à la joie

Sur l'Hymne à la joie de Beethoven, les athlètes des 91 délégations ont ensuite entamé leur défilé, médaille autour du cou pour certains, masques sur le visage pour tous.

En queue de peloton, l'arrivée des sportifs chinois, qui ont réussi à décrocher quinze médailles, un record pour le pays, a provoqué la joie du public. L'apparition sur les écrans d'Eileen Gu, prodige du ski freestyle et grande star de la quinzaine, a été particulièrement acclamée dans les tribunes, remplies à environ un tiers de leur capacité en raison des restrictions sanitaires.

Comme lors de la cérémonie d'ouverture, les sportifs français se sont fait remarquer, cette fois en entamant une ronde joyeuse, vite rejoints par leurs collègues japonais et autrichiens. 

Et les volontaires, qui ont contribué à tenue de Jeux sans accroc malgré les polémiques et les appels au boycott qui avaient agité les préparatifs, ont été salués par le nouvel élu à la Commission des athlètes du Comité international olympique (CIO), l'ex-biathlète français Martin Fourcade.

En fin de soirée, les sportifs ont pu avoir un avant-goût des festivités qui les attendent dans quatre ans en Italie. Comme le veut le protocole, les maires de Milan et Cortina, villes hôtes en 2026, ont reçu le drapeau olympique des mains de l'édile de Pékin par l'intermédiaire du président du CIO Thomas Bach.  

Puis les anneaux olympiques lumineux se sont élevés dans le ciel alors que la flamme olympique qui brûlait depuis le 4 février s'éteignait, donnant le signal pour un spectaculaire feu d'artifice. 

Rendez-vous le 6 février 2026 au Stade San Siro de Milan pour le lancement des 25e Jeux olympiques d'hiver.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.