Trois suprémacistes américains coupables d'avoir prévu des attaques sur le réseau électrique

Trois suprémacistes blancs américains ont plaidé coupable mercredi d'avoir planifié des attaques contre le réseau électrique dans le but de provoquer une guerre interraciale aux Etats-Unis (Photo, AFP).
Trois suprémacistes blancs américains ont plaidé coupable mercredi d'avoir planifié des attaques contre le réseau électrique dans le but de provoquer une guerre interraciale aux Etats-Unis (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 24 février 2022

Trois suprémacistes américains coupables d'avoir prévu des attaques sur le réseau électrique

  • Christopher Cook, 20 ans, Jonathan Frost, 24 ans et Jackson Sawall, 22 ans, ont plaidé coupable d'association de malfaiteurs à but terroriste devant un tribunal fédéral de l'Ohio (nord)
  • Les trois jeunes hommes «voulaient attaquer des stations électriques régionales, avec l'idée que cela provoquerait une crise économique et des troubles»

WASHINGTON: Trois suprémacistes blancs américains ont plaidé coupable mercredi d'avoir planifié des attaques contre le réseau électrique dans le but de provoquer une guerre interraciale aux Etats-Unis, a annoncé le ministère de la Justice.


"Les trois prévenus ont reconnu leur implication dans un projet troublant, dans l'idée de promouvoir l'idéologie suprémaciste blanche, d'attaquer des installations énergétiques dans le but d'affaiblir l'économie et d'attiser les divisions dans notre pays," a résumé le ministre adjoint de la Justice chargé de la sécurité nationale, Matthew Olsen, dans un communiqué.


Christopher Cook, 20 ans, Jonathan Frost, 24 ans et Jackson Sawall, 22 ans, ont plaidé coupable d'association de malfaiteurs à but terroriste devant un tribunal fédéral de l'Ohio (nord).


Les trois jeunes hommes "voulaient attaquer des stations électriques régionales, avec l'idée que cela provoquerait une crise économique et des troubles", a estimé de son côté la police fédérale (le FBI), par la voix du directeur adjoint de sa division antiterroriste, Timothy Langan. 


Christopher Cook et Jonathan Frost se sont rencontrés en ligne à l'automne 2019, selon des documents judiciaires, avant de discuter d'une attaque sur le réseau électrique américain.


Après avoir recruté Jackson Sawall, chacun s'est vu attribuer une station électrique dans une région des Etats-Unis, avec le plan de l'attaquer avec de puissantes armes à fu. 


"Les prévenus pensaient que leur action coûteraient des millions de dollars au gouvernement et provoquerait un soulèvement des Américains dans ces régions", a noté le ministère de la Justice.


Une coupure de courant de plusieurs mois pourrait-elle provoquer une guerre interraciale et entraîner une "Grande dépression" telle que celle que l'Amérique a connue dans les années 1930? C'était une des questions qui les intéressaient, poursuit le gouvernement américain.


Jonathan Frost avait fourni aux deux autres prévenus des colliers empoisonnés avec du fentanyl, un puissant opiacé, afin qu'ils puissent se donner la mort s'ils étaient arrêtés.


Jackson Sawall avait avalé le sien lors d'un contrôle routier mais avait survécu. 


Les deux autres s'étaient rendus au Texas le mois suivant pour tenter de recruter de nouveaux comparses, jusqu'à leur arrestation, indiquent les documents judiciaires.


Les autorités avaient alors saisi de nombreuses armes à feu et des centaines de munitions.


Les trois hommes, qui risquent jusqu'à 15 ans de prison, connaîtront leur peine à une date ultérieure.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.