L’Ukraine pèse sur les marchés: l’or prend 2%, le pétrole dépasse les $100  et les cryptomonnaies s’effondrent

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Publié le Jeudi 24 février 2022

L’Ukraine pèse sur les marchés: l’or prend 2%, le pétrole dépasse les $100  et les cryptomonnaies s’effondrent

  • La Russie a lancé une opération militaire de grande envergure en Ukraine, prenant plusieurs villes pour cibles au moyen d’armes
  • Les prix de l’or ont bondi jeudi de plus de 2% pour atteindre leur plus haut niveau en plus d’un an alors que les investisseurs se sont rués vers les valeurs refuges

RIYAD: Le 24 février, le pétrole a dépassé la barre des 100 dollars le baril (1 dollar = 0,89 euro) pour la première fois depuis 2014; l’or est en hausse et les cryptomonnaies – bitcoin et ether – s’effondrent, tandis que la Russie déploie ses troupes en Ukraine. Voilà qui suscite de vives inquiétudes, puisqu’une guerre en Europe pourrait perturber l’approvisionnement mondial en énergie. 

La Russie a lancé une opération militaire de grande envergure en Ukraine, prenant plusieurs villes pour cibles au moyen d’armes, a déclaré dans un Tweet le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba. 

Le baril de Brent a atteint 101,34 dollars, son niveau le plus élevé depuis 2014, au début des échanges avec l’Asie. Il était à 101,20 dollars à 4h23 GMT, en hausse de 4,36 dollars, soit de 4,5%. 

Le prix du baril de pétrole brut américain West Texas Intermediate a grimpé de 4,22 dollars (4,6%), frôlant les 96,32 dollars, après avoir atteint 96,51 dollars, son plus haut niveau depuis le mois d’août 2014. 

Sur les marchés de la cryptomonnaie, le cours du bitcoin a chuté sous les 35 000 dollars pour la première fois en un mois, tandis que les prix de l’ether ont baissé de plus de 12%. 

Jeudi, le président russe, Vladimir Poutine, a donné le feu vert à une opération militaire dans l’est de l’Ukraine. Cette décision, qui intervient après les demandes de la Russie de mettre fin à l’expansion de l’Otan, pourrait marquer le début d’une guerre en Europe. 

La Russie est le deuxième producteur mondial de pétrole et elle vend principalement du brut aux raffineries européennes. Ce pays est le plus grand fournisseur de gaz naturel en Europe et il assure environ 35% de son approvisionnement. 

L’or en hausse 

Les prix de l’or ont bondi jeudi de plus de 2% pour atteindre leur plus haut niveau en plus d’un an alors que les investisseurs se sont rués vers les valeurs refuges après que les forces russes ont envahi l’Ukraine. 

L’or au comptant a grimpé d’1,9%, atteignant 1 943,86 dollars l’once à 4h28 GMT, son plus haut niveau depuis le début du mois de janvier 2021. Les contrats à terme sur l’or, aux États-Unis, ont grimpé de 2%, atteignant 1 949,20 dollars. 

L’or a augmenté d’environ 8% depuis le mois de février et il devrait enregistrer son meilleur gain mensuel depuis juillet 2020. 

L’argent a augmenté d’1,6%, atteignant 24,91 dollars l’once; le platine a augmenté de 0,5% à 1 097,01 dollars et le palladium a bondi de 2%, frôlant les 2 530,42 dollars. 

Réactions des analystes 

ING: «L’annonce par la Russie d’une opération militaire spéciale en Ukraine a propulsé le Brent au-delà des 100 dollars le baril». C’est ce que déclare Warren Patterson, responsable de la recherche sur les matières premières chez ING. Il ajoute que le marché pétrolier va nerveusement attendre les nouvelles mesures prises par les pays occidentaux contre la Russie. 

«Cette incertitude croissante, à une époque où le marché pétrolier est déjà tendu, le rend vulnérable, et les prix devraient donc rester volatils et élevés», précise-t-il. 

Mardi dernier, les pays occidentaux et le Japon ont puni la Russie. Ils lui ont imposé de nouvelles sanctions pour avoir déployé des troupes dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine et ont menacé d’aller plus loin si Moscou lançait une invasion totale contre son voisin. Jusqu’à présent, il n’y a toujours pas de sanctions sur le commerce de l’énergie. 

Le Japon et l’Australie ont déclaré jeudi qu’ils étaient prêts à exploiter leurs réserves de pétrole, avec d’autres pays membres de l’Agence internationale de l’énergie, si les approvisionnements mondiaux étaient affectés par les hostilités en Ukraine. 

Oanda: «Un facteur qui pourrait agir comme un frein temporaire sur les prix est l’accord sur le nucléaire iranien. Des rumeurs circulent sur la possibilité d’annoncer un nouvel accord, peut-être dès cette semaine», explique Jeffrey Halley, analyste principal du marché chez Oanda. 

«Cependant, l’Ukraine suscite de vives inquiétudes et ses ramifications plus larges continueront de soutenir les prix du pétrole, qui restent un achat solide à la baisse.» 

«L’or reprend son rôle d’actif refuge et je n’exclus pas de nouveaux sommets historiques des prix dans les semaines à venir», poursuit M. Halley dans une note. 

Les actions mondiales et les rendements obligataires américains ont chuté, tandis que le dollar et les prix du pétrole ont grimpé en flèche. 

City Index: «Toutes les sanctions mises en place n’affecteront pas réellement la Russie de la manière dont l’Occident l’espère. L'Occident est mis en difficulté ici et c’est une autre bonne raison pour laquelle l’or augmente parce que c’est un véritable environnement à risque», confie M. Matt Simpson, analyste principal de marché chez City Index. 

Autres facteurs qui ont une incidence sur l’or 

Des pourparlers indirects sur le nucléaire se tiennent entre les États-Unis et l’Iran à Vienne. Un accord pourrait conduire à la levée des sanctions sur les ventes de pétrole iranien et à l’augmentation de l’offre mondiale. 

L’Iran a cependant exhorté mercredi les puissances occidentales à être «réalistes» dans les pourparlers destinés à relancer l’accord nucléaire de 2015 et il a déclaré que son principal négociateur retournait à Téhéran pour des consultations, suggérant qu’une percée dans ses discussions n’était pas imminente. 

En outre, les stocks de brut américains ont augmenté de six millions de barils la semaine dernière, tandis que les stocks de distillats ont baissé, selon des sources du marché qui ont rapporté les chiffres de l’American Petroleum Institute mardi soir. 

Avant les données gouvernementales de jeudi, les analystes prévoient une augmentation de 400 000 barils de brut et une réduction des stocks de carburant. 

Les stocks d’essence ont augmenté de 427 000 barils et les stocks de distillats ont chuté de 985 000 barils: c’est ce qu’indiquent les données de l’API selon des sources qui se sont exprimées sous couvert d'anonymat. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


l'Arabie saoudite fait progresser ses objectifs en matière d'émissions nettes zéro

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public. (Dossier)
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  • L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.
  • L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060.

RIYAD : Plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone à haute intégrité devraient être délivrés d'ici 2030 dans le cadre d'un accord visant à soutenir les ambitions de l'Arabie saoudite en matière d'émissions nettes zéro.

L'accord à long terme a été signé entre ENOWA - la filiale de NEOM spécialisée dans l'énergie et l'eau - et la Voluntary Carbon Market Co, une unité du Fonds d'investissement public.

Selon l'agence de presse saoudienne, les crédits proviendront de projets d'action climatique mondiaux, principalement dans les pays du Sud, et le premier lot devrait être livré par l'intermédiaire de la plateforme de marché en décembre.

Cet accord est une étape clé dans les efforts du Royaume pour construire un marché volontaire du carbone évolutif, et permettra à ENOWA de compenser ses émissions actuelles tout en développant une infrastructure renouvelable pour alimenter les futurs secteurs et projets de NEOM.

L'accord contribue également à l'objectif plus large de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060 grâce au développement d'une infrastructure robuste d'échange de carbone axée sur des crédits de haute qualité et un impact significatif sur le climat.

"L'accord à long terme avec ENOWA vise à faciliter la fourniture de plus de 30 millions de tonnes de crédits carbone d'ici à 2030. Il représente une étape clé dans le parcours du Royaume pour stimuler la croissance des marchés volontaires mondiaux du carbone", a déclaré Riham El-Gizy, PDG de la Voluntary Carbon Market Co.

"Alors qu'ENOWA développe un système avancé d'énergie renouvelable et propre pour alimenter les secteurs et les projets de NEOM, cet accord l'aidera à compenser ses émissions actuelles et à jeter les bases d'une infrastructure d'énergie propre à long terme", a-t-elle ajouté.

VCM, qui a été créé en octobre 2022 par le PIF et le Saudi Tadawul Group, est détenu à 80 % par le fonds souverain. Il exploite un écosystème complet qui comprend un fonds d'investissement pour les projets d'atténuation du changement climatique, une plateforme d'échange de crédits carbone et des services de conseil pour soutenir les réductions d'émissions.

Le marché mondial du carbone volontaire devrait connaître une forte expansion, passant d'un montant estimé à 2 milliards de dollars en 2020 à environ 250 milliards de dollars d'ici à 2050.

M. El-Gizy a souligné que l'accord soutenait également les projets climatiques dans les pays du Sud en fournissant des garanties de financement essentielles, aidant ainsi les développeurs à planifier avec plus de certitude.

"Pour parvenir à des émissions nettes nulles au niveau mondial, les projets respectueux du climat qui réduisent ou éliminent le carbone de l'atmosphère ont non seulement besoin de financement, mais aussi d'une crédibilité accrue", a-t-elle déclaré.

Jens Madrian, directeur général par intérim d'ENOWA, a souligné l'importance du partenariat pour les objectifs de durabilité de NEOM.

"ENOWA s'efforce de répondre aux besoins énergétiques de NEOM de manière durable. Au cours des deux dernières années, nous avons acquis des crédits carbone à haute intégrité lors des ventes aux enchères du marché volontaire du carbone, et nous sommes heureux d'être la première entreprise du Royaume à signer un accord à long terme et à grande échelle avec le marché", a-t-il déclaré.

Le VCM a lancé la première plateforme d'échange volontaire de crédits carbone d'Arabie saoudite le 12 novembre 2024. Le système offre des transactions sécurisées, des outils de découverte des prix et un accès aux données des projets de crédits carbone, constituant ainsi l'épine dorsale de l'entrée du Royaume sur le marché mondial.

Intégrée aux registres internationaux, la plateforme prend également en charge l'infrastructure conforme à la charia et comprend des fonctions telles que les enchères, les demandes de cotation et les échanges de gré à gré. Un marché au comptant devrait être lancé en 2025.

ENOWA a déjà participé à des ventes aux enchères de crédits carbone organisées en Arabie saoudite en 2022 et au Kenya en 2023. Ces efforts s'inscrivent dans les objectifs plus larges de NEOM, à savoir la construction d'un modèle urbain durable, la promotion de la diversification économique et l'amélioration de la qualité de vie. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'Arabie saoudite ajoute deux nouveaux services maritimes, étendant ainsi sa couverture à 19 destinations

L'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux. (Getty via AN )
L'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux. (Getty via AN )
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  • Mawani, a annoncé le lancement du service maritime IM2 au port islamique de Jeddah, exploité par Emirates Line et Wan Hai, marquant ainsi le 22ᵉ service ajouté depuis le début de l'année 2025.
  • Avec une capacité de traitement de 2 800 équivalents vingt pieds, ce service relie Djeddah à trois grands ports internationaux : Mundra en Inde, Alexandrie en Égypte et Mersin en Turquie.

DJEDDAH : La connectivité entre les ports saoudiens devrait s'améliorer grâce à l'ajout de deux nouveaux services maritimes, qui permettront au Royaume de commercer avec 19 destinations mondiales supplémentaires.

L'Autorité portuaire saoudienne, connue sous le nom de Mawani, a annoncé le lancement du service maritime IM2 au port islamique de Jeddah, exploité par Emirates Line et Wan Hai, marquant ainsi le 22ᵉ service ajouté depuis le début de l'année 2025.

Avec une capacité de traitement de 2 800 équivalents vingt pieds, ce service relie Djeddah à trois grands ports internationaux : Mundra en Inde, Alexandrie en Égypte et Mersin en Turquie.

Ces développements s'inscrivent dans le cadre des efforts continus de Mawani pour améliorer le classement de l'Arabie saoudite dans les indicateurs de performance mondiaux, soutenir les flux d'exportation nationaux conformément à la stratégie nationale de transport et de logistique, et consolider le rôle du Royaume en tant que plaque tournante logistique essentielle reliant l'Asie, l'Afrique et l'Europe. 

Dans un communiqué, Mawani a déclaré : « Ce service contribuera à renforcer la compétitivité des ports saoudiens, à faciliter le commerce mondial, à ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et à améliorer l'efficacité opérationnelle du port islamique de Djeddah. »

Cette annonce fait suite au lancement, la veille, du service « Chinook Clanga » par Mediterranean Shipping Co. au port King Abdulaziz de Dammam et au port de Jubail. La nouvelle route relie les ports orientaux de l'Arabie saoudite à 16 destinations régionales et mondiales.

Initialement annoncé en mars, le service MSC renforce les liens entre le golfe Persique et des ports clés tels que le port Khalifa Bin Salman à Bahreïn, le port Hamad au Qatar, le port de Nhava Sheva en Inde, le port de Colombo au Sri Lanka et Singapour.

Elle relie également Vung Tau et Haiphong au Vietnam, ainsi que Nansha, Yantian, Ningbo, Shanghai, Qingdao en Chine, Busan en Corée du Sud, Seattle aux États-Unis, et Vancouver et Prince Rupert au Canada. 

Conformément à la Vision 2030, l'Arabie saoudite accélère ses efforts pour devenir l'un des dix premiers pôles logistiques mondiaux, le secteur maritime jouant un rôle central dans cette démarche.

Dans le cadre de sa stratégie nationale de transport et de logistique, le royaume vise également à faire passer la contribution du secteur au produit intérieur brut de 6 à 10 % d'ici 2030.

En 2024, les ports saoudiens ont traité plus de 320 millions de tonnes de marchandises, enregistrant une hausse de 14,45 % par rapport à l'année précédente. Selon Mawani, les exportations de conteneurs ont augmenté de 8,86 %, dépassant les 2,8 millions d'EVP.

Mawani a également lancé plusieurs initiatives en 2024, notamment de nouvelles zones logistiques au port islamique de Djeddah et au port King Abdulaziz de Dammam, soutenues par 2,9 milliards de riyals saoudiens (773 millions de dollars) d'investissements privés.

Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre d'un plan plus large de 10 milliards de riyals saoudiens visant à développer 18 parcs logistiques à l'échelle nationale.


Le pétrole reste soumis à une implication américaine directe dans le conflit entre Israël et l'Iran

Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 49 cents, soit 0,7 %, à 69,28 dollars le baril à 9h30, heure saoudienne. Shutterstock
Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 49 cents, soit 0,7 %, à 69,28 dollars le baril à 9h30, heure saoudienne. Shutterstock
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  • Les cours de l'or noir ont légèrement reculé lundi, malgré l'intensification du conflit entre Israël et l'Iran. En effet, les frappes israéliennes
  • Le fait que le conflit ne se soit pas encore élargi à d'autres pays favorise également l'attentisme du marché. 

LONDRES : Les cours de l'or noir ont légèrement reculé lundi, malgré l'intensification du conflit entre Israël et l'Iran. En effet, les frappes israéliennes n'ont pas ralenti les exportations de pétrole de Téhéran et les États-Unis n'ont pas encore directement intervenu.

Vers 9 h 15 GMT (11 h 15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 0,93 %, à 73,54 dollars.

Son équivalent américain, le baril de WTI, pour livraison en juillet, perdait 0,86 % à 72,35 dollars.

Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé les deux pays belligérants à « trouver un accord », ajoutant qu'il était « possible » que les États-Unis s'impliquent dans le conflit, mais pas « à cet instant ».

« Les États-Unis ont le pouvoir et la volonté de contenir la situation », estime Janiv Shah, analyste chez Rystad Energy.

Le fait que le conflit ne se soit pas encore élargi à d'autres pays favorise également l'attentisme du marché. 

Un tel élargissement pourrait entraîner une réduction de l'offre de barils ou un blocage de l'approvisionnement, notamment en provenance du détroit d'Ormuz, par lequel transite près de 20 % de la production mondiale.

Toutefois, une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique en Iran (le champ gazier de South Pars-North Dome) a provoqué samedi une « puissante explosion » et un incendie sur le site, dans le sud du pays.

Ce champ, partagé avec le Qatar, est la plus grande réserve de gaz connue au monde. Il fournit environ 70 % du gaz naturel consommé en Iran.

Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a estimé que cette attaque visait à « élargir la guerre au-delà » de l'Iran, ajoutant que toute activité militaire dans le Golfe « pourrait impliquer toute la région, voire le monde entier ».

Pour le moment, Israël n'a pas ciblé « les installations d'exportation d'énergie de l'Iran », ce qui pourrait signifier que le pays respecte « le souhait de Donald Trump » de faire baisser les prix du pétrole, a souligné Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Le président Trump a répété à maintes reprises sa volonté de faire chuter les cours de l'or noir et « il serait très frustrant pour lui de voir Israël commencer à faire exploser les installations d'exportation de l'Iran », explique M. Schieldrop.