L'attaque d'une prison par des détenus terroristes «doit constituer un signal d'alarme», a averti le gouvernement britannique

L’attaque violente perpétrée par trois terroristes connus à l'intérieur d'une prison de haute sécurité doit constituer un «signal d'alarme», a averti le gouvernement britannique. (Reuters/Photo d'Archives)
L’attaque violente perpétrée par trois terroristes connus à l'intérieur d'une prison de haute sécurité doit constituer un «signal d'alarme», a averti le gouvernement britannique. (Reuters/Photo d'Archives)
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Publié le Samedi 26 février 2022

L'attaque d'une prison par des détenus terroristes «doit constituer un signal d'alarme», a averti le gouvernement britannique

  • L’attaque «bestiale» perpétrée par trois terroristes connus dans un établissement de haute sécurité est la preuve de failles dans la sécurité, selon un expert
  • Parmi les assaillants figurait Hashem Abedi, qui avait aidé son frère lors de l'attentat suicide de 2017 contre l’Arena de Manchester

LONDRES: Une violente attaque perpétrée par trois terroristes connus à l'intérieur d'une prison de haute sécurité doit constituer un «signal d'alarme», a averti le gouvernement britannique.

En mai 2020, les trois hommes – dont Hashem Abedi, le frère de l'homme à l'origine de l'attentat à la bombe contre l’Arena de Manchester – ont lancé une attaque commune «bestiale» contre un agent pénitentiaire.

Ils étaient alors détenus dans l'unité de haute sécurité HMP Belmarsh, décrite comme une prison dans une prison, aux côtés d'autres terroristes et criminels violents.

Le tribunal a appris que les assaillants Abedi, Ahmed Hassan et Mohammad Saeed étaient associés entre eux, ainsi qu’avec d'autres détenus terroristes, et qu'Abedi en serait le chef.

Leur procès est l'une des nombreuses affaires judiciaires qui ont révélé l’établissement d’un réseau terroriste au sein du HMP Belmarsh, l’un des comploteurs ayant précédemment confié à un agent infiltré qu'il était «entouré de djihadistes» qui discutaient fréquemment d'attaques terroristes et lui donnaient des conseils sur son procès, a rapporté The Independent.

Ian Acheson, un ancien directeur de prison qui a mené une étude commandée par le gouvernement sur l'extrémisme islamiste dans les prisons, a indiqué qu'il avait soulevé les problèmes de la sécurité auprès des ministres.

«Le HSU est censé être notre lieu d’incarcération le plus sévère, détenant certaines des personnes les plus dangereuses d'Europe de l’Ouest», a-t-il déclaré à The Independent.

«Le fait qu'une attaque aussi féroce contre le personnel puisse se produire ici représente une énorme faille dans la sécurité et devrait constituer un signal d'alarme significatif pour les ministres.»

D'autres extrémistes islamistes «ont failli assassiner un agent pénitentiaire au HMP Whitemoor au courant de 2020 – les gens et le personnel pénitentiaire ont le droit de savoir qu'ils sont bien protégés contre de tels délinquants», a ajouté Acheson.

L'agression de mai 2020 contre le responsable des gardes Paul Edwards n'a pas été considérée comme une attaque terroriste, sachant que le tribunal de Woolwich Crow avait appris que cela s’était passé à la suite d'un différend sur les privilèges des détenus et le régime carcéral.

Un porte-parole de la Metropolitan Police a déclaré: «En raison des antécédents criminels des accusés, cette attaque a fait l'objet d'une enquête effectuée par le commandement de la lutte contre le terrorisme. Cependant, il n'y avait aucune preuve d'intention terroriste.»

Plusieurs incidents au cours des mois précédents, dont une bagarre en bloc, avaient entraîné la séparation des prisonniers musulmans et non musulmans dans le HSU, et Abedi avait fait état d’allégations de traitement injuste.

Certains agents pénitentiaires estimaient qu'Abedi tentaient de se positionner en chef du groupe, après qu'un détenu puissant a été transféré ailleurs.

Abedi et les deux autres assaillants ont chacun été condamnés à trois ans ou plus, en plus de leurs peines existantes. Abedi avait déjà été condamné à passer des dizaines d’années en prison pour l’attentat contre l’Arena de Manchester en 2017, qui avait causé la mort de 22 personnes, dont de nombreux enfants.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.