En images: une marée jaune et bleue déferle sur le monde pour dire stop à Poutine

Un manifestant maquillé de bleu et de jaune sur le visage, couleurs du drapeau ukrainien, assiste à une manifestation place du Capitole, à Toulouse, le 27 février 2022 (Photo, AFP).
Un manifestant maquillé de bleu et de jaune sur le visage, couleurs du drapeau ukrainien, assiste à une manifestation place du Capitole, à Toulouse, le 27 février 2022 (Photo, AFP).
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En images: une marée jaune et bleue déferle sur le monde pour dire stop à Poutine

  • En Europe des centaines de milliers de personnes ont défilé dimanche pour dénoncer l'invasion russe et dire leur crainte d'une extension du conflit
  • A Berlin la mobilisation a été cinq fois plus élevée que ce qu'attendaient les organisateurs, témoignant de l'émotion suscitée par la guerre en Ukraine

CASABLANCA: De Berlin à Bagdad, de Washington à Saint-Pétersbourg, des manifestants scandaient "honte à l'agresseur" contre le président russe Vladimir Poutine tandis que d'autres agitaient des banderoles avec des slogans comme "Poutine assassin" dans plusieurs grandes capitales européennes.

En Amérique du Nord, des manifestants se sont mobilisés. Ils étaient quelques milliers à Washington, devant la Maison Blanche, à agiter des drapeaux ukrainiens et américains en demandant au président Joe Biden d'en faire plus pour mettre fin à l'attaque russe.

Après la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, des manifestants soutenant l'Ukraine manifestent à New York le 27 février 2022
Après la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, des manifestants soutenant l'Ukraine manifestent à New York le 27 février 2022 (Photo, AFP)

Des milliers de personnes ont également manifesté dans la ville canadienne de Toronto et à Montréal où un tribun a comparé l'agression russe à l'expérience juive durant la seconde guerre mondiale.

Des membres de La communauté ukrainienne manifestent à Montréal, Québec, le 27 février
Des membres de la communauté ukrainienne manifestent à Montréal, Québec, le 27 février (Photo, AFP)

En Europe: de Berlin à Prague, en passant par Madrid et Vilnius, des centaines de milliers de personnes aux couleurs jaune et bleue de l'Ukraine ont défilé dimanche sur le vieux continent pour dénoncer l'invasion russe et dire leur crainte d'une extension du conflit.

La France ne fait pas exception, de petits rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Lyon et Toulouse, où quelques milliers de manifestants ont crié leur opposition à la guerre. 

Un manifestant maquillé de bleu et de jaune sur le visage, couleurs du drapeau ukrainien, assiste à une manifestation place du Capitole, à Toulouse, le 27 février 2022.jpg
Un manifestant sur la place du Capitole à Toulouse (Photo, AFP).

A Berlin, au moins 100.000 personnes, selon la police, se sont réunies dans le centre, 70.000 à Prague et autour de 40.000 à Madrid.

Une manifestante portant une couronne de fleurs traditionnelle ukrainienne Vinok tient un drapeau ukrainien géant lors d'une manifestation contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie, à Madrid le 27 février 2022
Une manifestante portant une couronne de fleurs traditionnelle ukrainienne Vinok tient un drapeau ukrainien géant lors d'une manifestation contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie, à Madrid le 27 février 2022 (Photo, AFP).
Des manifestants tiennent des pancartes indiquant Stop à la guerre devant l'ambassade de Russie à Copenhague, au Danemark, le 27 février
Des manifestants tiennent des pancartes indiquant Stop à la guerre devant l'ambassade de Russie à Copenhague, au Danemark, le 27 février (Photo, AFP)

A Berlin la mobilisation a été cinq fois plus élevée que ce qu'attendaient les organisateurs, témoignant de l'émotion suscitée par la guerre en Ukraine, qui réveille de sombres souvenirs dans cette métropole qui fut l'épicentre de la Guerre froide jusqu'en 1990.

Des manifestants pour la paix en Ukraine portent une pancarte indiquant Stand with Ukraine et Stop the madness à Berlin  e le 27 février 2022
Des manifestants pour la paix en Ukraine portent une pancarte indiquant Stand with Ukraine et Stop the madness à Berlin  e le 27 février 2022 (Photo, AFP).

En Lituanie -Ex-république soviétique- ce sont les femmes qui se sont mobilisées dans la rue contre la guerre enclenchée par les forces russes.

Des femmes participent à une manifestation pour protester contre l'invasion russe de l'Ukraine, devant l'ambassade de Russie à Vilnius, en Lituanie, le 27 février 2022
Des femmes participent à une manifestation pour protester contre l'invasion russe de l'Ukraine, devant l'ambassade de Russie à Vilnius, en Lituanie, le 27 février 2022 (Photo, AFP).

A Prague, la célèbre place Venceslas au cœur de la capitale tchèque, était noire de monde. Un endroit symbolique car c'est là notamment que se déroula la confrontation avec les chars russes en 1968 lors du "Printemps de Prague".

Des manifestants participent à une manifestation contre l'invasion russe de l'Ukraine, le 27 février 2022 sur la place Venceslas à Prague
Des manifestants participent à une manifestation contre l'invasion russe place Venceslas à Prague  le 27 février 2022 (Photo, AFP)

Ailleurs dans le monde, des manifestations se sont déroulées à Podgorica ou encore Tel Aviv, mais aussi en Equateur, où un petit groupe de protestataires ont brandi des pancartes "Poutine assassin" devant l'ambassade de Russie.

(Avec AFP).


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.