CASABLANCA: De Berlin à Bagdad, de Washington à Saint-Pétersbourg, des manifestants scandaient "honte à l'agresseur" contre le président russe Vladimir Poutine tandis que d'autres agitaient des banderoles avec des slogans comme "Poutine assassin" dans plusieurs grandes capitales européennes.
En Amérique du Nord, des manifestants se sont mobilisés. Ils étaient quelques milliers à Washington, devant la Maison Blanche, à agiter des drapeaux ukrainiens et américains en demandant au président Joe Biden d'en faire plus pour mettre fin à l'attaque russe.

Des milliers de personnes ont également manifesté dans la ville canadienne de Toronto et à Montréal où un tribun a comparé l'agression russe à l'expérience juive durant la seconde guerre mondiale.

En Europe: de Berlin à Prague, en passant par Madrid et Vilnius, des centaines de milliers de personnes aux couleurs jaune et bleue de l'Ukraine ont défilé dimanche sur le vieux continent pour dénoncer l'invasion russe et dire leur crainte d'une extension du conflit.
La France ne fait pas exception, de petits rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Lyon et Toulouse, où quelques milliers de manifestants ont crié leur opposition à la guerre.

A Berlin, au moins 100.000 personnes, selon la police, se sont réunies dans le centre, 70.000 à Prague et autour de 40.000 à Madrid.


A Berlin la mobilisation a été cinq fois plus élevée que ce qu'attendaient les organisateurs, témoignant de l'émotion suscitée par la guerre en Ukraine, qui réveille de sombres souvenirs dans cette métropole qui fut l'épicentre de la Guerre froide jusqu'en 1990.

En Lituanie -Ex-république soviétique- ce sont les femmes qui se sont mobilisées dans la rue contre la guerre enclenchée par les forces russes.

A Prague, la célèbre place Venceslas au cœur de la capitale tchèque, était noire de monde. Un endroit symbolique car c'est là notamment que se déroula la confrontation avec les chars russes en 1968 lors du "Printemps de Prague".

Ailleurs dans le monde, des manifestations se sont déroulées à Podgorica ou encore Tel Aviv, mais aussi en Equateur, où un petit groupe de protestataires ont brandi des pancartes "Poutine assassin" devant l'ambassade de Russie.
(Avec AFP).