Présidentielle en France: Macron officialise sa candidature

Emmanuel Macron se déclare plus tard que deux de ses prédécesseurs candidats à un second mandat, Jacques Chirac en 2002 et Nicolas Sarkozy en 2012, qui s'étaient tous deux déclarés à deux mois du scrutin. (Photo, AFP)
Emmanuel Macron se déclare plus tard que deux de ses prédécesseurs candidats à un second mandat, Jacques Chirac en 2002 et Nicolas Sarkozy en 2012, qui s'étaient tous deux déclarés à deux mois du scrutin. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 04 mars 2022

Présidentielle en France: Macron officialise sa candidature

  • Dans une « Lettre aux Français» publiée en ligne par plusieurs médias et destinée à la presse régionale, le président sortant annonce être «candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière »
  • A 38 jours seulement du premier tour, le désormais président-candidat donne ainsi un coup d'accélérateur à une campagne dont les cartes ont été rebattues par la guerre en Ukraine

PARIS : À 38 jours du premier tour de l'élection présidentielle française et en pleine offensive russe en Ukraine, le président Emmanuel Macron, 44 ans, a officialisé jeudi soir sa candidature à un second mandat. 

Mobilisé par la guerre en Ukraine - avec un nouvel entretien jeudi avec son homologue russe Vladimir Poutine puis le président ukrainien Volodymyr Zelensky - le chef de l'Etat sortant a attendu le dernier moment pour entrer en lice officiellement, puisque les candidatures doivent être déposées auprès du Conseil constitutionnel avant vendredi 17H00 GMT. 

"Je suis candidat", a-t-il finalement confirmé dans une "Lettre aux Français" publiée sur les sites de plusieurs médias, non sans regretter de ne pas pouvoir "mener campagne comme il l’aurait souhaité en raison du contexte", une brève allusion à la guerre en Ukraine. 

M. Macron fixe de grands axes à un prochain mandat, affirmant notamment qu'il "faudrait travailler plus", "poursuivre la baisse des impôts", "donner la priorité à l'école", s'occuper des personnes âgées et globalement "préserver et même améliorer le modèle social français", au terme d'un quinquennat marqué, avant la pandémie, par des crises sociales. 

Mais le président friand de "modernisation", qui voulait faire de la France une "start-up nation", promet aussi de  "continuer d’investir dans l'innovation et la recherche afin de placer la France en tête dans les secteurs qui, comme les énergies renouvelables, le nucléaire, les batteries, l’agriculture, le numérique, ou le spatial feront le futur". Il vise à faire de la France "une grande Nation écologique, qui la première sera sortie de la dépendance" aux énergies fossiles.

Désormais déclaré pour l'élection (les 10 et 24 avril), le président donne un coup d'accélérateur à une campagne dont les cartes ont été rebattues par la guerre en Ukraine. Jamais une crise internationale n'a autant eu d'impact sur une campagne présidentielle sous la Ve République (le régime politique en vigueur depuis 1958). Et elle survient de surcroît après une autre crise internationale, au Mali, où il a finalement soldé des mois de tensions avec les colonels au pouvoir en actant le 17 février le retrait militaire français de ce pays.

Premières réactions politiques à l'annonce de candidature d'Emmanuel Macron

PARIS: Voici les premières réactions politiques à l'annonce, jeudi soir, de candidature pour un second mandat d'Emmanuel Macron:

Valérie Pécresse:

"La politique menée ces cinq dernières années a abîmé la France : augmentation des violences, immigration incontrôlée, école et santé fragilisées, désindustrialisation, pouvoir d’achat en berne, explosion de la dette et des déficits, exercice solitaire du pouvoir. 

Il est temps d’ouvrir les yeux. Ce quinquennat fut celui des illusions perdues. (...) le pouvoir ne doit plus se croire au-dessus du peuple. Emmanuel Macron doit rendre des comptes. 

Le temps est venu de réparer la France, de remettre de l'ordre, à nos frontières, dans la rue et dans les comptes (...)".

Anne Hidalgo:

"Cela fait des mois que le président Macron est au service du candidat Macron. Le débat démocratique que je demande, projet contre projet, va enfin pouvoir se tenir.

D’un côté, la droite version Macron ou version Pécresse : l'illusion qu'en faisant prospérer ceux qui ont déjà tout, cela ruisselle sur tous les autres alors qu’à chaque fois c’est l'inverse qui se produit. (...)

De l'autre côté, pour l’égalité réelle, pour l'émancipation, pour le soin à chacun, à nos jeunes comme nos aînés, pour l’attention aux autres et aux générations futures (...). C’est le projet que je porte pour changer d’avenir".

Marine Le Pen:

"Ce n’est pas une surprise. Le choix qu’il fait dans la presse régionale (…) démontre qu’il entend rester en retrait de cette élection, de cette campagne.

"A peu près à chaque ligne, je suis en désaccord avec lui et par conséquent je vais tout faire pour que les cinq prochaines années soient sans lui et avec moi"

Eric Zemmour:

"Emmanuel Macron, vous avez accéléré le déclassement des Français. Vous laissez le pays dans un état jamais connu de son histoire. (...) Vous avez appauvri les Français, bradé notre industrie et méprisé nos travailleurs.

En détruisant l'économie du pays, en décidant arbitrairement de ce qui est essentiel, de ce qui ne l'est pas, vous avez détruit des milliers d'emploi, endetté des milliers d'entreprises (...).

vous n'avez pas été à la hauteur de votre rôle pour protéger les Français".

Fabien Roussel:

"Au bout de 5 ans, Macron envoie une lettre aux Français. Mais les factures qui flambent, c'est tous les mois. Les salaires et les retraites qui stagnent, pareil. Tourner la page, permettre aux Français de renouer avec les jours heureux, c'est mon ambition".

Plan de résilience 

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes il y a huit jours, Emmanuel Macron a gagné plusieurs points dans les intentions de vote, les sondages le donnant à 27-28%, soit une dizaine de points devant sa rivale d'extrême droite, Marine Le Pen (Rassemblement national - RN), qui creuse l'écart avec la candidate de droite Valérie Pécresse (Les Républicains - LR) et Eric Zemmour (Reconquête!, extrême droite). 

Mais si le chef de l'Etat a précédemment assuré que la campagne permettrait un "débat démocratique important", ses rivaux, pressés d'en découdre, s’inquiétaient de plus en plus de voir le bilan des années Macron et les principales préoccupations des Français - pouvoir d'achat, santé et sécurité - relégués au second plan.

"On n’a pas de candidat en face. On ne peut pas attaquer son bilan. On ne peut pas proposer un contre-projet. On n’a aujourd’hui pas d’adversaire. C’est une situation totalement inédite dans la Ve République", s'était ainsi insurgée Mme Pécresse, qui peine à trouver sa place, dépassée dans les derniers sondages par ses deux rivaux d'extrême droite notamment.

"Il va falloir qu’il (Macron) prenne son autre casquette de candidat à la présidentielle parce qu'il doit un bilan aux Français", avait aussi réclamé Marine Le Pen, qu'Emmanuel Macron avait battue haut la main à la présidentielle de 2017.

Les sondages récents donnent Emmanuel Macron gagnant également au second tour contre tous ses adversaires, y compris la mieux placée Marine le Pen.

"Il faut être très prudent sur l'issue de l'élection. Le second tour peut être plus serré que ce qu'on pense. On n'est pas à l'abri d'une démobilisation des nôtres, qui vont penser que c'est gagné", a souligné à l'AFP une source auprès du parti présidentiel.


Consulat d'Iran à Paris: un homme interpellé après une alerte

La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris suite à des informations selon lesquelles un homme menaçait de se faire exploser. (Reuters)
La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris suite à des informations selon lesquelles un homme menaçait de se faire exploser. (Reuters)
La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris suite à des informations selon lesquelles un homme menaçait de se faire exploser. (Reuters)
La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris suite à des informations selon lesquelles un homme menaçait de se faire exploser. (Reuters)
La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris suite à des informations selon lesquelles un homme menaçait de se faire exploser. (Reuters)
La police française a bouclé vendredi le consulat iranien à Paris suite à des informations selon lesquelles un homme menaçait de se faire exploser. (Reuters)
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  • En réalité, aucun explosif n'a été retrouvé «ni dans les locaux du consulat, ni dans le véhicule» du suspect, a annoncé la Préfecture de police de Paris, après l'interventionde la BRI (brigade de recherche et d'intervention)
  • «Selon les premiers éléments, il s'agit d'un homme né en 1963 en Iran», a poursuivi le parquet, ajoutant qu'il était sorti de lui-même du consulat

PARIS: Un homme a été interpellé vendredi après une alerte lancée par le consulat d'Iran à Paris. Un individu aurait été vu dans ses locaux "porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif", selon l'intitution.
En réalité, aucun explosif n'a été retrouvé "ni dans les locaux du consulat, ni dans le véhicule" du suspect, a annoncé la Préfecture de police de Paris, après l'interventionde la BRI (brigade de recherche et d'intervention), une unité d'élite de la police
Le parquet de Paris a également affirmé à l'AFP qu'"aucune matière explosive" n'avait été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place".
"Selon les premiers éléments, il s'agit d'un homme né en 1963 en Iran", a poursuivi le parquet, ajoutant qu'il était sorti "de lui-même" du consulat et qu'il "aurait proféré des menaces de passage à l'acte violent".
"Les vérifications et comptes-rendus se poursuivent afin de préciser la situation judiciaire", selon la même source.
L'affaire avait débuté vers "11H00" avec le signalement d'un homme qui "aurait été aperçu par un seul témoin entrant dans le consulat, rue de Fresnel, porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif", avait rapporté un peu auparavant la PP à l'AFP.
En début d'après-midi un périmètre de sécurité avait été mis en place tout autour du consulat, situé dans le 16e arrondissement de Paris près du Trocadéro.
Le trafic sur les lignes de métro 9 et 6 desservant la station Trocadéro, la plus proche du consulat d'Iran, a été interrompu, pour des raisons de sécurité, comme l'a annoncé la RATP sur X.
Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a mobilisé, outre la BRI, d'importantes forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Le préfet répondait à une "demande d'intervention" du consulat.
Le consulat et l'ambassade d'Iran partagent le même bâtiment, mais ont des entrées différentes: le 4 avenue d'Iena pour l'ambassade et le 16 rue Fresnel pour le consulat.
Après l'interpellation du suspect, le dispositif sécuritaire était toujours bien en place et une vingtaine de journalistes étaient présents, notamment des journalistes étrangers, selon le journaliste de l'AFP.
Deux camions de police bloquaient le croisement de la rue de la Manutention et de la rue Fresnel où se trouve le consulat d’Iran.
La France a relevé son dispositif Vigipirate en urgence attentat, son plus haut niveau, après l'attentat survenu en mars à Moscou dans une salle de spectacle.

 


JO-2024: environ 50 000 agents mobilisés dans la fonction publique d'Etat

Des pigeons survolent les anneaux olympiques installés sur l'esplanade du Trocadéro près de la tour Eiffel suite à la nomination de Paris comme hôte des Jeux olympiques de 2024, sont photographiés le 14 septembre 2017 à Paris. (Photo de LUDOVIC MARIN / AFP)
Des pigeons survolent les anneaux olympiques installés sur l'esplanade du Trocadéro près de la tour Eiffel suite à la nomination de Paris comme hôte des Jeux olympiques de 2024, sont photographiés le 14 septembre 2017 à Paris. (Photo de LUDOVIC MARIN / AFP)
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  • Le gros des effectifs mobilisés viendra de la police, 25 000 agents déployés, et de l'armée 20 000, a affirmé une source proche du dossier
  • Le ministère de la Transition écologique «aurait dépêché environ 1 500 agents» pour le plus grand événement sportif au monde

PARIS: Un peu moins de 50 000 agents de la fonction publique d'Etat, qui en compte 2,5 millions au total, seront particulièrement mobilisés pendant les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), a-t-on appris vendredi.

Le gros des effectifs mobilisés viendra de la police (25.000 agents déployés) et de l'armée (20.000), a affirmé une source proche du dossier au lendemain d'une réunion de préparation des JO qui a réuni l'administration et les syndicats de fonctionnaires.

Selon les estimations présentées par l'administration au cours de cette réunion, le ministère de la Transition écologique "aurait dépêché environ 1.500 agents" pour le plus grand événement sportif au monde, poursuit cette source.

"Quelques centaines" seraient mobilisés à la Répression des fraudes (DGCCRF), "500 pour les Affaires étrangères", "500 à 600 agents pour les ministères sociaux et environ 700 agents pour le ministère de la Justice", a-t-elle énuméré.

Les chiffres "quasiment cristallisés" sont "encore susceptibles de bouger à la hausse", a-t-elle ajouté.

Dans une instruction envoyée en mars aux ministères, la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) leur demandait de recenser avant le 31 mars les agents "dont la présence est indispensable pendant la période de préparation ou de déroulement des Jeux".

Au cours de la réunion de jeudi, quatre points ont été abordés: l'organisation des Jeux, le dialogue social, les modalités d'organisation du travail pendant les JO et les mesures d'accompagnement pour les agents mobilisés (places en crèche, garde d'enfants...).

La CGT et FO, les deux premiers syndicats de la fonction publique qui ont tous deux déposé des préavis de grève couvrant la période des Jeux olympiques et paralympiques (28 août-8 septembre), n'étaient pas présents à la réunion.

Dans un message à l'AFP, la patronne de la CGT des agents de l'Etat, Céline Verzeletti, demande à rencontrer le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, "pour échanger sur un socle commun et contraignant" de mesures d'accompagnement pour les agents mobilisés, dans les trois branches du secteur public (Etat, hôpitaux, collectivités locales).

Mécontent de la politique salariale du gouvernement pour les fonctionnaires, FO a suspendu sa participation aux réunions avec le gouvernement et l'administration jusqu'à la fin avril, où le syndicat doit être reçu par le cabinet du Premier ministre Gabriel Attal.


France: décès d'une adolescente en marge d'une attaque au couteau devant une école

Des élèves et des parents se rassemblent devant une école parmi les forces de police de la ville de Souffelweyersheim, dans l'est de la France, après que deux filles ont été blessées lors d'une attaque au couteau devant l'école le 18 avril 2024. (Photo, AFP)
Des élèves et des parents se rassemblent devant une école parmi les forces de police de la ville de Souffelweyersheim, dans l'est de la France, après que deux filles ont été blessées lors d'une attaque au couteau devant l'école le 18 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • Jeudi après-midi, une alerte avait été lancée par le directeur de l'école primaire de la commune après que deux écolières eurent été attaquées au couteau à l'extérieur de l'établissement
  • Vendredi matin, plusieurs policiers étaient en faction devant l'établissement, où les surveillants faisaient entrer les collégiens

SOUFFELWEYERSHEIM: Une adolescente de 14 ans a été victime d'un arrêt cardiaque lors du confinement de son collège consécutif à une attaque au couteau jeudi dans une école attenante dans un village au nord de Strasbourg (est de la France).

La jeune fille "avait été secourue par des enseignants qui très vite ont appelé les services de pompiers" dans la commune de Souffelweyersheim, en Alsace, mais "elle est décédée en fin d'après-midi", a expliqué vendredi à l'AFP le recteur d'académie, Olivier Faron.

"C'est avec une infinie tristesse que j'ai appris le décès d'une jeune collégienne, victime d'un arrêt cardiaque lors de la mise en sûreté en marge de l'attaque au couteau à proximité de son établissement", a réagi auprès de l'AFP la ministre française de l'Education nationale, Nicole Belloubet.

"La perte d'une jeune vie, pleine de promesses et d'avenir, est une tragédie qui me bouleverse, qui nous bouleverse. Dans la douleur, toute l'Education nationale est auprès des siens".

Jeudi après-midi, une alerte avait été lancée par le directeur de l'école primaire de la commune après que deux écolières eurent été attaquées au couteau à l'extérieur de l'établissement par un individu présentant des antécédents psychiatriques.

Outre l'école, le collège, distant de quelques dizaines de mètres, a également été confiné.

"Nous avons mis en place la procédure de confinement. Les enseignants l'ont fait de manière extrêmement précise et rigoureuse et malheureusement cette collégienne a connu un épisode de stress très fort qui a abouti à cet arrêt cardiaque", a indiqué le recteur.

Vendredi matin, plusieurs policiers étaient en faction devant l'établissement, où les surveillants faisaient entrer les collégiens.

"Aucune solution parfaite" 

"(Mon fils) est autonome, il fait le trajet tout seul à vélo normalement, mais là, faire le trajet ce matin lui faisait peur. On est juste venu récupérer ses affaires et je vais le garder avec moi aujourd'hui. Il a eu du mal à s'endormir hier soir", a expliqué à l'AFP Deborah Wendling, mère d'un élève du collège.

"Le confinement a été mené presque plus sous forme de jeu à l'école primaire, mais ici ça a été peut être un peu trop direct", a-t-elle ajouté. "Lui pensait qu'il y avait une personne armée dans le collège. Ils entendaient des portes claquer, mais en fait c'était juste les autres classes qui se confinaient aussi".

Lorsque l'alerte a été donnée, les classes ont fermé leurs portes et les élèves se sont dissimulés sous les tables. L'auteur de l'attaque au couteau n'est entré dans aucun établissement.

"Des investigations devront être menées afin de déterminer dans quelles conditions cet arrêt (cardiaque) est intervenu", a déclaré jeudi la procureure de la République de Strasbourg, Yolande Renzi.

"Il n'y a aucune solution parfaite et nous analyserons en profondeur ce qui s'est passé. S'il y a des enseignements à tirer, nous les tirerons. Mais les enseignants ont vraiment fait le nécessaire", a commenté le recteur.

Motivation de l'assaillant inconnue 

"Nous sommes atterrés, sans voix", a déclaré Georges Schuler, maire de Reichstett, commune de résidence de la collégienne. "Je ne peux pas vous dire si cette jeune fille présentait une pathologie cardiaque ou pas".

La présence de la gendarmerie aux abords des établissements scolaires a été renforcée, selon la préfecture du Bas-Rhin.

Les deux fillettes visées lors de l'attaque présentent des "blessures physiques légères" et ont rapidement quitté l'hôpital, selon le parquet de Strasbourg.

L'assaillant, âgé de 30 ans, a été interpellé.

Une enquête pour "tentatives d'homicides volontaires sur mineures de 15 ans (et rébellion)" a été ouverte.

"Les motivations du principal suspect demeurent inconnues à ce stade", a précisé le parquet, évoquant des "fragilités psychiatriques".