L’histoire de ces textes et de leur contradiction ou réaffirmation est simple. Elle est l’émanation d’une terrible douleur qui affecte l’auteure et a changé jusqu’à ses modes d’écritures.
Ces textes sont des découpures dans la douleur sans cesse envahissante, intraitable et odieuse. Ils raconteront par bouffées et par révoltes ce que sont la vie, la mort, la beauté, la jeunesse, les pleurs, la consolation, la séparation. Toutes choses organisant la vie. Mais surtout la mort.
L’agonie commence dès la naissance car le terme de toute vie c’est la mort et elle éclot entre mélancolie, agoniste, et pourrait s’appeler l’agovie, son antagoniste étant le principe de néant. Celui auquel nous retournons et duquel nous provenons ; qui se souvient de ce qui fût ? Mais surtout qui a rapporté de l’au-delà un mot-de-vie ? L’effarement réside dans la chose dite et son contraire. Éros a fini son règne. S’est étendu celui de thanatos, sec et noir.