Un bateau de réfugiés Rohingyas avec des dizaines d'enfants accoste en Indonésie

Des réfugiés rohingyas sont évacués par la marine indonésienne après que leur bateau en bois a été secouru dans les eaux au large de Bireuen, en route vers le port de Krueng Geukueh à Lhokseumawe, sur la côte nord de la province d'Aceh, le 31 décembre 2021(Photo, AFP).
Des réfugiés rohingyas sont évacués par la marine indonésienne après que leur bateau en bois a été secouru dans les eaux au large de Bireuen, en route vers le port de Krueng Geukueh à Lhokseumawe, sur la côte nord de la province d'Aceh, le 31 décembre 2021(Photo, AFP).
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Publié le Lundi 07 mars 2022

Un bateau de réfugiés Rohingyas avec des dizaines d'enfants accoste en Indonésie

  • Les réfugiés rohingyas seront transférés dans la région voisine de Lhokseumawe qui dispose d'un centre d'accueil pour les réfugiés
  • C'est la deuxième arrivée de la minorité persécutée en Indonésie, pays à majorité musulmane, au cours des derniers mois

BIREUN : Une embarcation transportant plus d'une centaine de réfugiés rohingyas, dont des dizaines d'enfants, a accosté tôt dimanche sur les côtes de la province indonésienne d'Aceh, à l'ouest du pays, a indiqué la police. 

Le bateau, parti d'un camp de Rohingyas au Bangladesh, est arrivé peu après 3 heures du matin sur une plage de la région de Bireun.  

Il transportait 114 personnes, dont 58 hommes, 21 femmes et 35 enfants âgés de moins de 15 ans, a précisé la police.  

"Nous allons effectuer un bilan de santé général et des tests antigènes de Covid-19 pour ces étrangers", a déclaré à l'AFP le chef de la police locale, Mike Hardy Wirapraja. 

Il a précisé qu'ils seraient ensuite transférés dans la région voisine de Lhokseumawe qui dispose d'un centre d'accueil pour les réfugiés. 

"Nous sommes originaires de Birmanie mais nous avons fui au Bangladesh et nous avons commencé notre voyage depuis le Beangladesh", a déclaré l'un des réfugiés, Omar Faruk, à un journaliste de l'AFP, ajoutant que le groupe était en mer depuis 25 jours. 

"Nous avons quitté le Bangladesh parce que la situation des Rohingyas dans le camp n'est pas bonne, elle devient très mauvaise en ce moment", a déclaré en anglais l'enfant de 11 ans, qui a laissé sa mère au Bangladesh et suivi son oncle pour commencer une nouvelle vie, de préférence dans un pays à majorité musulmane comme l'Indonésie ou la Malaisie. 

"Je suis venu ici parce que je veux améliorer mon éducation", a-t-il ajouté. 

C'est la deuxième arrivée de la minorité persécutée en Indonésie, pays à majorité musulmane, au cours des derniers mois. 

Plus de 100 Rohingyas sont également arrivés à Bireun fin décembre après avoir dérivé pendant des jours avant que le gouvernement indonésien ne les autorise à débarquer et ne traîne leur embarcation en détresse sur le rivage. 

Des centaines de milliers de musulmans rohingyas ont fui la Birmanie à majorité bouddhiste depuis 2017 après une répression militaire faite de massacres et de viols selon les réfugiés. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.