Un député extrémiste israélien rameute les colons à Cheikh Jarrah

Les forces de sécurité israéliennes arrêtent un Palestinien dans le quartier de Cheikh Jarrah (Photo, AFP).
Les forces de sécurité israéliennes arrêtent un Palestinien dans le quartier de Cheikh Jarrah (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 07 mars 2022

Un député extrémiste israélien rameute les colons à Cheikh Jarrah

  • Itamar Ben Gvir, membre de la Knesset, dirige les manifestations organisées au lendemain d'une décision de justice
  • Les tensions à Cheikh Jarrah sont devenues un symbole mondial de la cause palestinienne

RAMALLAH : Les tensions augmentent dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, bien que la Cour suprême israélienne ait décidé le 1er mars de ne pas expulser quatre familles palestiniennes de leurs maisons.

Itamar Ben Gvir, membre d'extrême droite de la Knesset, est toujours dans le quartier et mobilise la communauté des colons.

Entre-temps, la police et les gardes-frontières israéliens sont présents et arrêtent ou évacuent régulièrement les militants palestiniens qui viennent manifester leur solidarité avec les familles de Cheikh Jarrah.

Des dizaines de colons, dirigées par Ben Gvir, ont effectué une marche provocatrice à Cheikh Jarrah sous la protection des forces de sécurité israéliennes, au lendemain de la décision du tribunal.

Les colons ont brandi des drapeaux israéliens, suscitant ainsi la colère des habitants.

Les tensions à Cheikh Jarrah sont devenues un symbole mondial de la cause palestinienne. L'année dernière, elles ont déclenché la colère à Jérusalem et ont abouti au conflit de 11 jours entre Israël et le Hamas.

Les campagnes palestiniennes de soutien aux habitants de Cheikh Jarrah, menées par les jumeaux Mona et Mohammed Al-Kurd, qui font partie des personnes menacées d'expulsion, déferlent sur les plateformes de réseaux sociaux.

Abdel-Fattah Skafi, l'un des membres les plus éminents du Comité créé pour le quartier de Cheikh Jarrah, a précisé que la zone était «divisée en deux parties.»

La partie orientale, Karam Al-Jaouni, contient 28 unités résidentielles palestiniennes. Sa protection a été assurée par la décision de la Cour suprême.

Cependant, le quartier occidental de Qabbaniat Umm Haroun abrite toujours des familles qui ne sont pas concernées par cette décision et qui risquent d'être expulsées.


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Les tensions à Cheikh Jarrah sont devenues un symbole mondial de la cause palestinienne. L'année dernière, elles ont déclenché la colère à Jérusalem et ont abouti au conflit de 11 jours entre Israël et le Hamas.

D'après Skafi, le «rejet catégorique» des colons et des militants de droite exprimé dans la décision de justice du 1er mars a suscité la colère de la communauté des colons.

 «Lors du dernier rassemblement au cours duquel les colons ont protesté contre la décision du tribunal, ils ont traité le juge qui soutenait le maintien des familles dans leurs maisons de traître», a indiqué Skafi.

Interrogé par Arab News, il a ajouté: «Nous avons réussi à internationaliser notre cause à Cheikh Jarrah, mais aucun ambassadeur d'un pays honorable ni même un émissaire de l'ONU n'est venu visiter le quartier.»

«Ils ont le droit de protester, mais cela ne changera pas la décision du tribunal.»

Skafi a également mentionné que les tensions dans le quartier occidental de Cheikh Jarrah étaient «plus violentes» parce que trois familles israéliennes y vivent, aux côtés des Palestiniens.

Toutefois, Skafi ainsi que les habitants de Cheikh Jarrah pensent que la question n'est «pas encore réglée», malgré la décision du tribunal.

Ils cherchent pourtant à réduire les tensions et tentent de prouver la propriété de terres et de maisons à Cheikh Jarrah.

Par ailleurs, le tribunal a décidé de geler l'expulsion de la famille Salem de sa maison située dans le quartier ouest du quartier.

«Suite à la décision du tribunal, nous pouvons dire que la bataille avec les colons et leurs partisans s'est déplacée du quartier est au quartier ouest, où se trouvent 16 familles palestiniennes dont plusieurs pourraient être expulsées», a averti Skafi.

Ben Gvir campe devant la maison de la famille Salem, et la police a bouclé la zone avec des points de contrôle.

La police israélienne renforce sa présence dans le quartier, surtout le vendredi, jour de prière.

Interrogé par Arab News, Aref Hammad, un résident de la partie Est de Cheikh Jarrah, a dit qu'il espérait que les résidents de la partie occidentale du quartier bénéficieraient également des mêmes protections offertes par la décision de la Cour suprême.

«Nous soutenons tout être humain, et nous espérons que les pays arabes nous soutiendront pour que nous puissions rester chez nous en toute sécurité», a-t-il déclaré.

Des sources juridiques palestiniennes qui suivent de près l'affaire de Cheikh Jarrah ont indiqué à Arab News que la stratégie du gouvernement israélien consistait pour l'instant à «éviter l'escalade.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com