Le musée de Bagdad rouvre ses portes après trois années difficiles

Dimanche, le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a «inauguré» le musée après «des travaux de réhabilitation et d'entretien dans ses salles». (Photo, AFP)
Dimanche, le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a «inauguré» le musée après «des travaux de réhabilitation et d'entretien dans ses salles». (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 07 mars 2022

Le musée de Bagdad rouvre ses portes après trois années difficiles

Dimanche, le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a «inauguré» le musée après «des travaux de réhabilitation et d'entretien dans ses salles». (Photo, AFP)
  • Touristes turcs, expatriés occidentaux mais aussi visiteurs irakiens ont pu admirer des vestiges de quelque 2 500 ans, datant de l'empire néo-assyrien
  • Sur les 15 000 pièces volées à l'époque, les autorités ont pu en restituer un tiers au musée, considéré avant 2003 comme l'un des plus riches au monde

BAGDAD: Le Musée national irakien a rouvert ses portes au public lundi à Bagdad accueillant des dizaines de touristes et visiteurs irakiens, après trois années de fermeture dues à la pandémie et aux rebondissements politiques. 

Touristes turcs, expatriés occidentaux mais aussi visiteurs irakiens ont pu admirer des vestiges de quelque 2 500 ans, datant de l'empire néo-assyrien, ou encore d'antiques portes en bois et d'autres artefacts islamiques du IXème siècle, a constaté un correspondant de l'AFP. 

« On a attendu longtemps, ça fait quatre ans qu'on prévoyait de venir ici », s'enthousiasme Tijen Kayralci, 65 ans, parmi un groupe de touristes de Turquie. 

« Ca dépasse mes attentes, ce sont des pièces inestimables, très précieuses » qui « reflètent la profondeur de l'histoire de l'Irak », ajoute-t-elle. 

Fondé en 1926 pour raconter 5 000 ans d'histoire de Mésopotamie, le musée abrite notamment des tablettes cunéiformes, ou encore deux imposants lamassu, fabuleux taureaux ailés, retrouvés sur le site de Nimrod dans le palais d'Assurnasirpal II (883-859 avant J.-C). 

Dimanche, le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a « inauguré » le musée après « des travaux de réhabilitation et d'entretien dans ses salles ». 

« Il est resté fermé trois années environ, en raison des manifestations et pour des raisons de sécurité », a indiqué lundi le directeur du Conseil irakien des Antiquités et du Patrimoine, Laith Majid Hussein, en référence à la contestation antipouvoir de 2019. 

« Puis il y a eu la pandémie de coronavirus », a-t-il ajouté. 

L'établissement avait officiellement rouvert ses portes en 2015, plus d'une décennie après les pillages perpétrés en 2003, lors de la période de chaos ayant suivi l'invasion américaine contre le régime de Saddam Hussein. 

Sur les 15 000 pièces volées à l'époque, les autorités ont pu en restituer un tiers au musée, considéré avant 2003 comme l'un des plus riches au monde. 

A partir de 2014, les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) se sont adonnés au juteux trafic d'antiquités, mettant également en scène de spectaculaires destructions sur des sites archéologiques. 

Le gouvernement de M. Kazimi a fait de la restitution des antiquités une priorité. En 2021, l'Irak a ainsi récupéré des milliers d'artefacts, dont 17.899 pièces restituées par les Etats-Unis. 

Les autorités avaient notamment organisé en décembre une cérémonie célébrant le retour d'une « tablette de Gilgamesh », joyau mésopotamien vieux de 3 500 ans. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.