La Chine veut libérer des lits face à une flambée d'Omicron

Une femme est testée contre la Covid-19 à côté d'un complexe dans le quartier de Hongkou à Shanghai le 16 mars 2022. (Photo, AFP)
Une femme est testée contre la Covid-19 à côté d'un complexe dans le quartier de Hongkou à Shanghai le 16 mars 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 16 mars 2022

La Chine veut libérer des lits face à une flambée d'Omicron

  • Le ministère de la Santé a fait état de 3 290 nouveaux cas de Covid-19, dont 11 graves, répartis dans une vingtaine de provinces. Il s'agit d'une baisse sensible par rapport à mardi
  • Si ces chiffres sont très bas comparés à nombre de pays étrangers, ils sont élevés pour la Chine, où les autorités adoptent une stratégie zéro Covid, qui vise à limiter au maximum la survenue de nouveaux cas

PÉKIN : La Chine s'activait mercredi pour libérer des lits hospitaliers, afin d'éviter aux hôpitaux d'être potentiellement submergés par une flambée de cas Omicron qui a déjà entraîné le confinement de dizaines de millions d'habitants.

Le ministère de la Santé a fait état de 3 290 nouveaux cas de Covid-19, dont 11 graves, répartis dans une vingtaine de provinces. Il s'agit d'une baisse sensible par rapport à mardi.

Plusieurs confinements ont déjà été décrétés, notamment dans la province du Jilin (nord-est), où ont été recensés une grande partie des cas, et dans la métropole technologique de Shenzhen (sud), peuplée de 17,5 millions d'habitants.

Si ces chiffres sont très bas comparés à nombre de pays étrangers, ils sont élevés pour la Chine, où les autorités adoptent une stratégie zéro Covid, qui vise à limiter au maximum la survenue de nouveaux cas.

Ces confinements localisés, ces quarantaines et ce traçage poussé des déplacements, s'ils ont affecté l'économie, ont permis de protéger la population. Le dernier mort de la Covid date officiellement de début 2021.

Jusqu'à présent, la Chine envoyait les patients testés positifs dans des hôpitaux.

Mais le ministère de la Santé a indiqué mardi soir que les cas légers suivront désormais une simple quarantaine. "Pour les patients atteints par (...) le variant Omicron, il s'agit surtout d'infections asymptomatiques et de cas légers. La plupart d'entre eux ne nécessitent pas de traitement très poussé", a souligné le ministère. 

"Les admettre dans les hôpitaux (...) consommerait beaucoup de nos ressources médicales."

La Chine veut éviter de se retrouver dans la même situation que dans sa région semi-autonome de Hong Kong (sud), où les hôpitaux sont submergés par une flambée de cas.

Des images diffusées mercredi par la télévision publique CCTV montraient des dizaines de grues en train d'assembler des hôpitaux temporaires dans le Jilin, où plus de 5 000 cas ont été recensés en l'espace d'une semaine.

Un total de 6 000 chambres d'hôpitaux préfabriquées ont déjà été installées dans les villes de Changchun et de Jilin, ville éponyme de la province, pour faire face à l'afflux redouté de patients. 

Écoles fermées

A Shanghai, la ville la plus peuplée de Chine avec 25 millions d'habitants, les autorités sanitaires continuaient mercredi à procéder à un dépistage massif.

La capitale économique chinoise a déjà fermé les écoles et a commencé cette semaine à confiner pendant 48 heures certains complexes résidentiels ayant recensé des cas suspects ou des cas contacts, le temps d'effectuer ces tests.

Les autorités municipales ont déclaré mercredi qu'elles allaient également dans les prochains jours fermer et tester un nombre non précisé de "zones clés", sous-entendant un élargissement des restrictions.

Cette récente flambée épidémique en Chine risque si elle dure d'avoir de sérieuses répercussions sur l'économie et les chaînes mondiales d'approvisionnement.

Le confinement de Shenzhen, grande métropole industrielle et siège de nombreuses entreprises du secteur des technologies, pourrait notamment avoir des conséquences sur la production.

L'un des principaux fournisseurs du géant américain Apple, la compagnie taïwanaise Foxconn, a toutefois indiqué mercredi avoir repris une partie de sa production dans la ville.

La capitale Pékin, très peu touchée pour l'instant avec une poignée de cas seulement, a rappelé mercredi qu'elle interdisait l'entrée sur son territoire à tout voyageur en provenance d'un endroit ayant recensé des cas durant les 14 derniers jours.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.