Une relecture visuelle des contes moyen-orientaux de Schéhérazade

Une relecture visuelle des contes moyen-orientaux de Schéhérazade.
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Publié le Vendredi 18 mars 2022

Une relecture visuelle des contes moyen-orientaux de Schéhérazade

  • L’épopée Les Mille et Une Nuits a été réinterprétée à travers les œuvres d'art dessinées à la main par Mobina Nouri présentées dans une exposition intitulée «A Thousand Tales»
  • «L'intrigue n’est pas linéaire, mais intemporelle, au-delà de l'espace et du temps»

LOS ANGELES: L'épopée moyen-orientale Les Mille et Une Nuits a été réinterprétée à travers les œuvres d'art dessinées à la main par Mobina Nouri présentées dans l'exposition intitulée «A Thousand Tales».
Linda Roshi Rahnama, fondatrice et directrice d'Advocartsy, déclare à propos de ce projet: «Nous avons souhaité raconter l'histoire d'une manière contemporaine.»
Elle poursuit: «L'intrigue n’est pas linéaire, mais intemporelle, au-delà de l'espace et du temps. Nous offrons à chaque spectateur la possibilité de se tenir devant chaque ligne, de chercher d’innombrables détails afin qu’il devienne lui-même le conteur.»
La série de peintures représente des fragments d’histoires de Shéhérazade qui sont ainsi réalisés qu’ils semblent se dérouler en même temps. Sont convoqués des éléments de la géographie, des écritures et de la culture contemporaine destinés à recentrer les histoires sur les expériences historiques et modernes des femmes.
«Les femmes représentées à travers les personnages ont les yeux cachés par un bandeau doré, ce qui fait référence aux défis que les femmes ont endurés au fil du temps. Malgré cela, à l’instar de Shéhérazade, elles sont parvenues à persévérer grâce à leur sagesse», souligne Rahnama.
Les Mille et Une Nuits est l'une des œuvres les plus prolifiques du Moyen-Orient. Elle revêt une importance culturelle toute particulière dans toute la région Mena. Par ailleurs, elle jouit d’une reconnaissance internationale avec les traductions et des adaptations cinématographiques que sont Sinbad ou Aladdin de Walt Disney.
«Cette œuvre se trouve gravée non seulement dans l’inconscient collectif des communautés du Moyen-Orient, mais au-delà», ajoute Rahnama.
«Ce que Mobina tente de réaliser ici, c'est puiser dans ce souvenir et le rapporter à l'expérience des femmes afin d’instaurer un nouveau dialogue pertinent pour notre modernité et le monde de l'art contemporain», conclut-elle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.