En souvenir de la Rose d'Algérie Warda Al Djazaïria...

Un espace est dédié à la chanteuse algéro-libanaise Warda Al Djazaïria dans le cadre de l'exposition «Divas» à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris, le 19 août 2021 (Photo, AFP).
Un espace est dédié à la chanteuse algéro-libanaise Warda Al Djazaïria dans le cadre de l'exposition «Divas» à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris, le 19 août 2021 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 23 mars 2022

En souvenir de la Rose d'Algérie Warda Al Djazaïria...

  • Née en France d'une mère libanaise et d'un père algérien, Warda n'a pas parlé le dialecte égyptien pendant une grande partie de sa jeunesse
  • Avec plus de 300 chansons, la diva de la chanson d'amour, ou aussi la Rose d'Algérie a vendu plusieurs dizaines de millions d'albums

BEYROUTH: Bien que Warda (1939-2012) soit désormais connue comme une icône de la musique égyptienne, elle n'était en réalité pas du tout égyptienne.

Un portrait en studio de Warda Al Jazairia à Alger, vers 1970. Cherif Ben Youcef/Collection Reyad Kesri
Un portrait en studio de Warda Al Jazairia à Alger, vers 1970. Cherif Ben Youcef/Collection Reyad Kesri

Tout au long de sa vie, elle a vécu dans de nombreux pays : la France, le Liban, l'Algérie et l'Égypte, où elle a épousé Baligh Hamdi et a construit sa célébrité ultime. En Égypte, Warda s'est produite avec certains des musiciens arabes les plus célèbres de son temps, tels Abdelhalim Hafez, Oum Koulsoum, ce qui a tracé la voie de sa carrière, et elle a même joué dans plusieurs films, signale l'AFP.

Née en France d'une mère libanaise et d'un père algérien, Warda n'a pas parlé le dialecte égyptien pendant une grande partie de sa jeunesse et n'a pas non plus été capable d'écrire en arabe. Ce mélange culturel va toute sa vie la suivre et faire d'elle une chanteuse aux influences multiples, une immense diva, réputée et adorée par un public fidèle. C'est grâce à son mentor exigeant - l'éminent chanteur/compositeur égyptien Mohammed Abdel Wahab - que Warda a appris à chanter avec un accent égyptien et à écrire en caractères arabes !

Elle a également comblé les lacunes linguistiques et musicaux entre divers pays arabes, faisant d'elle une véritable icône panarabe de son temps, ce qu'elle reste à ce jour. Elle a chanté des chansons patriotiques algériennes à l'époque de la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, elle a chanté des chansons honorant le Liban, l'Égypte et la Palestine, et pouvait même chanter des chansons folkloriques du golfe arabe.

La Rose d'Algérie

Surnommée La Rose d'Algérie, Warda était et est toujours admirée et aimée dans tout le monde arabe, où sa voix apporte chaque jour de la joie aux gens à travers ses chansons classiques et intemporelles.

Le tweet ci-dessus écrit en arabe indique que neuf célébrités rendent hommage à Warda en chantant ses chansons, ce qui montre à quel point notre protagoniste est admirée et a marqué l'histoire des chansons arabes. 

Ecoutez «Eyyam»

Êtes-vous prêt à écouter Warda chanter l'interprétation originale d'Eyyam ? Voilà...

 

«Des jours du passé»

Quand Warda chante «Eyyam», elle raconte une histoire de chagrin, d'opportunités et des jours ratés. On peut entendre dans sa voix la douleur qui exprime le regret d'avoir raté des moments très chers dans la vie. Et ce se traduit surtout lorsque la star affirme dans sa chanson: "Il est interdit de rater des moments que nous ne vivrons plus jamais"....

                                                           " Nous aurions pardonné les proches qui nous ont quitté
                                                             Nous aurions excusé ceux qui nous ont fait du mal

                                                             Nous aurions demandé pardon à ceux que nous avons blessé"

Hommage aux divas 

Le 11 février 2021, une exposition interactive a rendu hommage aux divas arabes du cinéma et de la musique des années 1920 aux années 1970, y compris Warda, lit-on sur le site National Time.

L'exposition a mis l'icône Warda Al Jazairia à l'honneur, aux côtés de nombreuses autres artistes féminines arabes célèbres du Caire, de Beyrouth, du Maghreb et même de France, comme Leila Mourad, Asmahan, et d'autres. Organisée à l'Institut du monde arabe à Paris, l'exposition immersive a permis aux visiteurs de parcourir des décors reconstitués meublés d'objets personnels, de costumes et de bijoux appartenant à des voix et des visages légendaires de l'histoire du divertissement arabe.

Avec plus de 300 chansons, la diva de la chanson d'amour, ou aussi la Rose d'Algérie a vendu plusieurs dizaines de millions d'albums.

Warda, elle qui chanta le patrimoine arabe dans son ensemble, est aujourd'hui enterrée au Caire. Elle était l'une des rares chanteurs renommés dans tout le monde arabe, du Maghreb au Machrek. Elle est aujourd'hui considérée comme une «diva» de la chanson arabe, au même titre que Oum Koulsoum, Sabah et Fairuz.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.