Un centre saoudien d’aide humanitaire distribue des paniers de nourriture au Kosovo

Le projet vise à distribuer 2 056 paniers alimentaires qui pèsent 59 kilos chacun et comprennent des produits de première nécessité. (Agence de presse saoudienne)
Le projet vise à distribuer 2 056 paniers alimentaires qui pèsent 59 kilos chacun et comprennent des produits de première nécessité. (Agence de presse saoudienne)
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Publié le Mercredi 30 mars 2022

Un centre saoudien d’aide humanitaire distribue des paniers de nourriture au Kosovo

  • Depuis 2015, M. Al-Rabeeah déclare que plus de 1 920 projets, d’une valeur totale de plus de 5,6 milliards de dollars, ont été mis en place dans des secteurs vitaux
  • La mission de KSrelief consiste à gérer et coordonner les efforts de secours internationaux

RIYAD: Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane d’Arabie saoudite (KSrelief) a lancé, lundi dernier, un projet de distribution de paniers alimentaires du ramadan dans le cadre de l’initiative Ramadan Eta’am pour l’année 2022, dans la capitale du Kosovo, Pristina.

Le lancement s’est déroulé en présence du mufti du Kosovo, Naim Tërnava, du directeur des affaires sociales à Pristina, du chef du département des affaires islamiques et de l’aide au sein de l’ambassade du Royaume en Albanie, Hamad al-Sayari, et de l’équipe de KSrelief.

Le projet vise à distribuer 2 056 paniers alimentaires qui pèsent 59 kilos chacun et comprennent des produits de première nécessité. 10 280 familles – soit 51 400 personnes – devraient en bénéficier à Pristina, Prizren, Peja, Gjilan, Mitrovicë, Ferizaj, Skenderaj, Lipljan et Fushë Kosovë.

Plus tôt cette semaine, ce centre a lancé l’initiative Eta’am, destinée à fournir 156 993 paniers alimentaires aux pays qui font face à des situations difficiles.

Le Dr Abdallah al-Rabeeah, superviseur général de KSrelief, a fait part de cette initiative au siège du centre à Riyad.

en bref

Le lancement s’est déroulé en présence du mufti du Kosovo, Naim Tërnava, du directeur des affaires sociales à Pristina, du chef du département des affaires islamiques et de l’aide au sein de l’ambassade du Royaume en Albanie, Hamad al-Sayari, et de l’équipe de KSrelief.

M. Al-Rabeeah précise que cette initiative a également pour but d’améliorer les conditions de vie des groupes les plus défavorisés dans plusieurs pays pendant le ramadan.

Les paniers alimentaires ont une valeur de 10 millions de dollars (1 dollar = 0,90 euro) et pèsent 8 430 tonnes. L’initiative devrait soutenir quelque 901 463 personnes.

M. Al-Rabeeah affirme que, depuis l’unification de l’Arabie saoudite par le roi fondateur, Abdelaziz ben Abdelrahmane al-Saoud, le pays joue un rôle humanitaire et caritatif dans le monde entier, conformément aux valeurs de l’islam, qui consistent à venir en aide à ceux qui en ont besoin.

Depuis la création de KSrelief, en mai 2015, M. Al-Rabeeah déclare que plus de 1 920 projets, d’une valeur totale de plus de 5,6 milliards de dollars, ont été mis en place dans des secteurs vitaux à travers soixante-dix-neuf pays.

Il explique dans son discours que l’initiative Eta’am s’inscrit dans le prolongement de l’aide humanitaire continue fournie par l’Arabie saoudite à d’autres nations sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane.

KSrelief met en place 653 projets uniquement dédiés à la sécurité alimentaire au profit de soixante et un pays, dont le Yémen, la Syrie et la Palestine.

M. Al-Rabeeah fait part de la volonté du Royaume de contribuer en permanence aux efforts humanitaires internationaux, insistant sur le fait que le Royaume se classait au troisième rang mondial en matière d’aide humanitaire pour l’année 2021.

La mission de KSrelief, qui consiste à gérer et à coordonner les efforts de secours internationaux, se poursuit grâce à ses initiatives permanentes qui vont au-delà de la sécurité alimentaire, comme l’eau, l’assainissement, l’hygiène et l’éducation, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre israélien de la Défense s'oppose à ce qu'Israël contrôle Gaza après la guerre

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
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  • «Je le répète clairement: je n'accepterai pas l'établissement d'une administration militaire israélienne dans Gaza, Israël ne doit pas avoir de contrôle civil sur la bande de Gaza»
  • Netanyahu avait plus tôt estimé vaine toute discussion sur l'avenir de la bande de Gaza avant que le Hamas soit anéanti

TEL-AVIV: Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s'est opposé mercredi à ce qu'Israël exerce un "contrôle" militaire ou civil sur la bande de Gaza une fois la guerre terminée et appelé à une alternative palestinienne au Hamas pour gouverner le territoire palestinien.

"Je le répète clairement: je n'accepterai pas l'établissement d'une administration militaire israélienne dans Gaza, Israël ne doit pas avoir de contrôle civil sur la bande de Gaza", a déclaré M. Gallant lors d'un point de presse.

"J'appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à (...) déclarer qu'Israël ne mettra pas en place un contrôle civil sur la bande de Gaza (...) pas en place une direction militaire dans la bande de Gaza et qu'une alternative gouvernementale au Hamas va être préparée immédiatement", a-t-il ajouté.

M. Netanyahu avait plus tôt estimé vaine toute discussion sur l'avenir de la bande de Gaza avant que le Hamas soit anéanti. "Les discours sur le +jour d'après+, tant que le Hamas n'est pas détruit, resteront de simples mots, des mots vides de contenu", a-t-il déclaré.

"La fin de la campagne militaire doit s'accompagner d'une action politique", a répondu M. Gallant, alors qu'Israël mène depuis près de 10 jours des opérations au sol dans Rafah, à l'extrême-sud du territoire palestinien, pour y anéantir les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien.

Selon M. Gallant, "le +jour d'après le Hamas+ n'existera qu'avec des entités palestiniennes prenant le contrôle de Gaza, accompagnées par des acteurs internationaux, formant une alternative de gouvernement au régime du Hamas. C'est, par dessus tout, dans l'intérêt de l'Etat d'Israël".

"L'idée d'une direction militaire et civile dans Gaza" est "négative et dangereuse pour l'Etat d'Israël", a-t-il insisté.

Si cela devait arriver "l'administration militaire de Gaza deviendrait le principal effort militaire et sécuritaire de l'Etat d'Israël ces prochaines années (...). Le prix à payer serait un bain de sang et des victimes, ainsi qu'un lourd coût économique".

Volée de critiques

Selon lui, le "plan de bataille" présenté par l'appareil militaire après l'attaque sanglante menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, prévoyait d'oeuvrer "simultanément" à la destruction militaire du Hamas et "à la mise en place d'une alternative gouvernementale palestinienne non hostile" à Israël.

"J'ai soulevé ce sujet de façon répétée au gouvernement et n'ai reçu aucune réponse", a déploré M. Gallant.

"La première condition pour préparer le terrain à une autre entité est de détruire le Hamas et le faire sans chercher des excuses", a réagi sur Telegram M. Netanyahu, semblant implicitement critiquer le bilan de son ministre.

"Le ministre de la Défense qui a échoué le 7 octobre et qui continue d’échouer encore aujourd’hui (...) doit être remplacé afin d’atteindre les objectifs de la guerre", a lui réagi le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, d'extrême droite.

"Le peuple israélien n’acceptera pas de remettre Gaza au contrôle de l’Autorité terroriste palestinienne" et sa sécurité "ne sera assurée que par la détermination à gagner" a pour sa part rétorqué le ministre de la Justice, Yariv Levin, membre du Likoud de M. Netanyahu.

M. Gallant a "annoncé aujourd'hui son soutien à la création d'un Etat terroriste palestinien", a fustigé Betzalel Smotrich, ministre des Finances d'extrême droite.

L'attaque du Hamas a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 considérées mortes, selon l'armée.

L'offensive israélienne déclenchée en riposte à Gaza a fait plus de 35.000 morts, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

 


Pour Erdogan, Israël s'en prendra à la Turquie si le Hamas est vaincu

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (AP)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan (AP)
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  • La Turquie, rare pays à majorité musulmane à reconnaître Israël, a récemment suspendu ses relations commerciales avec Israël
  • « Ne pensez pas qu'Israël s'arrêtera à Gaza», a lancé le chef de l'Etat aux députés de son parti, l'AKP, à Ankara

ISTANBUL: Le président turc Recep Tayyip Erdogan a soutenu mercredi qu'Israël s'en prendra à la Turquie "tôt ou tard" s'il parvient à défaire le Hamas dans la bande de Gaza.

"Ne pensez pas qu'Israël s'arrêtera à Gaza", a lancé le chef de l'Etat aux députés de son parti, l'AKP, à Ankara.

"Si on ne l'arrête pas, cet État voyou et terroriste jettera tôt ou tard son dévolu sur l'Anatolie", a-t-il jugé, faisant référence à la partie de la Turquie située en Asie mineure et qui représente la plus grande partie de son territoire.

La Turquie, rare pays à majorité musulmane à reconnaître Israël, a récemment suspendu ses relations commerciales avec Israël pour le "forcer à accepter un cessez-le-feu et à augmenter le volume d'aide humanitaire entrant" à Gaza.

Contrairement aux Etats-Unis, à Israël et à l'Union européenne qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, Recep Tayyip Erdogan multiplie les déclarations de soutien au mouvement palestinien.

"Nous continuerons à soutenir le Hamas, qui lutte pour l'indépendance de son propre pays et qui défend l'Anatolie", a-t-il affirmé devant les députés de l'AKP.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, faisant plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées ce jour-là et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, menant une vaste opération militaire dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 35.000 morts, selon un nouveau bilan communiqué lundi par le ministère de la Santé du Hamas.

 

 


L'émir du Koweït demande au nouveau gouvernement de mener des réformes

L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. (AFP)
L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. (AFP)
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  • L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, s’est entretenu mercredi avec le nouveau Premier ministre et son gouvernement
  • Le cheikh Mechaal a nommé le cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah au poste de Premier ministre en avril

RIYAD: L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, s’est entretenu mercredi avec le nouveau Premier ministre et son gouvernement.

Selon l’agence de presse du Koweït, le cheikh Mechaal a déclaré: «Nous entamons une nouvelle phase de réformes, ce qui signifie que des mesures sérieuses doivent être prises.»

Il a ajouté que les ministres devraient «accélérer la mise en œuvre des projets de développement tant attendus, s’occuper des dossiers nécessaires et travailler sur les projets d’infrastructure, améliorer les soins de santé et le système éducatif et veiller à la transparence et à la préservation des fonds publics».

Le cheikh Mechaal a nommé le cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah au poste de Premier ministre en avril et il a dissous le Parlement vendredi dernier lors d’un discours télévisé.

Il a exhorté les ministres à faire en sorte que le Koweït dispose d’une économie forte et durable en investissant dans le capital humain et en assurant la promotion de l’innovation et de la recherche scientifique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com