Matthieu Chedid: les chansons, ces «bulles d'oxygène essentielles»

Matthieu Chedid endosse la panoplie de son double musical - M - pour tournée et album, épaulé par Gail Ann Dorsey, bassiste de David Bowie (Photo, AFP).
Matthieu Chedid endosse la panoplie de son double musical - M - pour tournée et album, épaulé par Gail Ann Dorsey, bassiste de David Bowie (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 31 mars 2022

Matthieu Chedid: les chansons, ces «bulles d'oxygène essentielles»

  • L'Américaine reste donc dans le studio en-dessous de sa maison à Paris pendant plusieurs mois, à une période où lui vit à la campagne
  • Matthieu Chedid entend insuffler une «vibration, balancer une haute énergie dans un monde cerné de basse énergie, donner de la couleur, sortir de cette grisaille»

PARIS: Parce que les chansons sont des "bulles d'oxygène essentielles", surtout dans une période étouffante, Matthieu Chedid endosse la panoplie de son double musical - M - pour tournée et album, épaulé par Gail Ann Dorsey, bassiste de David Bowie.  

Vue également aux côtés de Tears for Fears ou Lenny Kravitz, cette nouvelle venue dans la galaxie de l'artiste est la grande surprise du clip de "Rêvalité", premier single et nom de l'album prévu le 3 juin. 

Dans cette vidéo inspirée par l'univers des super-héros, en particulier de  Batman, - M- ("mon âme, mon reflet, mon masque" décrit-il à l'AFP) s'associe à cette musicienne, élément clé du nouvel élan de David Bowie à la charnière des années 2000.

"Je rêvais de jouer avec elle, mais jamais je n'aurais osé l'appeler, explique le chanteur et guitariste. "Alain Lahana, qui a bien connu Bowie, et la manage, me dit un jour qu'elle est en France et cherche un endroit pour travailler sa basse". 

L'Américaine reste donc dans le studio en-dessous de sa maison à Paris pendant plusieurs mois, à une période où lui vit à la campagne. 

Quand il la rencontre enfin, à l'occasion d'un déjeuner, il lui demande "timidement si elle ne voudrait pas faire la basse sur un morceau, puis de fil en aiguille sur l'album, faire aussi des chœurs, on se souvient tous d'elle interprétant +Under pressure+ avec Bowie à Taratata". 

Nouveau costume violet

Elle acceptera de faire aussi la tournée gargantuesque qui commence le 8 avril et s'étirera jusqu'à la fin de l'année, entre salles moyennes pour s'échauffer - avec notamment treize soirées aux Folies Bergère - puis festivals et toutes les enceintes de type Zenith, dont quatre à Paris.

"Elle vient s'installer en France - bon, sa chérie est française, ça aide (rires) - pour la tournée, complète le fils de Louis Chedid. Les mauvaises langues diront +il s'est payé Gail Ann+, mais c'est bien mal la connaître, on ne force pas Gail Ann, elle m'a accordé sa confiance et son temps".

L'autre nouveauté dans le clip, c'est que - M - arbore un nouveau costume violet. Une référence évidente à Prince et l'album "Purple Rain". "Prince, c'est un des artistes majeurs pour moi, comme tous ceux qui ont digéré Jimi Hendrix et James Brown".

"Dans ta radio" est le second extrait diffusé. On y entend le mot "radio" prononcé à l'anglaise, clin d'œil à "Video killed the radio star" des Buggles - "le premier 45 tours que j'ai acheté" - mais aussi "Radio" de Michel Polnareff ou encore "On the radio" de Donna Summer. 

«Sortir de cette grisaille»

Matthieu Chedid, avec ses titres qui brassent funk et disco ("Rêvalité) ou pop et ska ("Dans ta radio") entend insuffler une "vibration, balancer une haute énergie dans un monde cerné de basse énergie, donner de la couleur, sortir de cette grisaille". "Je me sens missionné pour ça", souffle-t-il.

Evidemment, il s'est posé la question de la place de l'artiste, entre crise sanitaire et invasion en Ukraine. 

"On se dit, +je fais une petite chanson, ça n'a pas de sens avec tout ce qui nous entoure+, mais en discutant avec des proches qui ont connu un monde qui s'écroule, on réalise que les chansons sont des bulles d'oxygène essentielles".

Une réflexion née de ce que lui a confié un de ses amis, le Libanais Khaled Mouzanar, qui compose notamment la musique des films de son épouse Nadine Labaki ("Capharnaüm", "Caramel").

"Un jour au Liban, le mec qui lui avait ouvert la porte d'un abri pour échapper aux bombardements sort fumer. Une bombe explose et le tue. Puis, de l'abri, on entend les miaulements des chats dévorant le corps. Khaled m'a dit que ce qui l'a sauvé de la folie plus tard, ce sont des choses comme écouter ABBA très fort au walkman", déroule le quinquagénaire.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com