Le prix Mahmoud Kahil récompense des caricaturistes arabes

Les artistes spécialisés dans la caricature et la bande dessinée reconnus dans les différentes catégories du septième Prix Mahmoud Kahil avec Mu'taz et Rada Sawwaf. (Photo fournie)
Les artistes spécialisés dans la caricature et la bande dessinée reconnus dans les différentes catégories du septième Prix Mahmoud Kahil avec Mu'taz et Rada Sawwaf. (Photo fournie)
Des artistes arabes spécialisés dans la caricature et la bande dessinée ont été récompensés dans les différentes catégories du septième prix Mahmoud Kahil. (Photo fournie)
Des artistes arabes spécialisés dans la caricature et la bande dessinée ont été récompensés dans les différentes catégories du septième prix Mahmoud Kahil. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 03 avril 2022

Le prix Mahmoud Kahil récompense des caricaturistes arabes

Les artistes spécialisés dans la caricature et la bande dessinée reconnus dans les différentes catégories du septième Prix Mahmoud Kahil avec Mu'taz et Rada Sawwaf. (Photo fournie)
Des artistes arabes spécialisés dans la caricature et la bande dessinée ont été récompensés dans les différentes catégories du septième prix Mahmoud Kahil. (Photo fournie)
  • La catégorie des caricatures politiques a été remportée par Raafat Ahmed Al-Khatib, un artiste jordanien résidant actuellement aux États-Unis.
  • La catégorie des romans graphiques a été remportée par Buraq Rima, un artiste libanais vivant à Bruxelles, pour son roman « By Taxi ».

BEYROUTH : Des artistes spécialisés dans la caricature et la bande dessinée originaires d'Irak, du Maroc, de Jordanie, du Liban, d'Égypte et de Palestine ont été récompensés dans les différentes catégories du septième prix Mahmoud Kahil, décerné par l'initiative Mu'taz and Rada Sawwaf Arab Comics Initiative de l'Université américaine de Beyrouth. 

La catégorie des caricatures politiques, la plus importante des récompenses et d'une valeur de 10 000 dollars, a été remportée par Raafat Ahmed Al-Khatib, un artiste jordanien résidant actuellement aux États-Unis. 

La catégorie des romans graphiques a été remportée par Buraq Rima, un artiste libanais vivant à Bruxelles, pour son roman « By Taxi ». 

L'Égyptien Mohammed Salah a remporté le prix de la bande dessinée pour la deuxième fois, en reconnaissance de son excellence, de son imagination et de son style remarquablement développé. 

La Libanaise Karen Kayrouz a remporté le prix de la bande dessinée graphique et expressive. 

Le prix pour les illustrations de livres pour enfants a été remporté par l'artiste palestinienne Baraa Ahmed Ismail Al-Aaw pour son livre « A Chasing ». Elle est arrivée à Beyrouth pour recevoir son prix depuis la bande de Gaza, malgré tous les obstacles. 

L'artiste irakien Ali Mandlawi a reçu le prix honorifique du « Hall of Fame for Lifetime Achievements ». 

Ce prix est décerné en reconnaissance de ceux qui ont passé un quart de siècle ou plus au service de l'art de la bande dessinée, du dessin expressif et de la caricature politique. 

Le prix honorifique « Patron de la bande dessinée arabe », qui récompense ceux qui soutiennent largement la bande dessinée et la caricature dans le monde arabe et contribuent ainsi au patrimoine culturel de la région, a été attribué au projet Sakaf Kaf du Maroc. 

Un prix honorifique spécial a été décerné au journaliste palestino-libano-britannique Jihad Al-Khazen, qui a été rédacteur en chef des journaux Asharq Al-Awsat et Al-Hayat. 

Al-Khazen a été l'un des fondateurs et partisan du prix depuis sa création. Son épouse a reçu le prix en son nom, la maladie l’ayant empêché d’être sur place. 

Rada Sawwaf a déclaré que « malgré les difficultés et les souffrances de ces deux dernières années et les conditions économiques et sanitaires difficiles, l'initiative a pu se poursuivre et tendre la main à tous les artistes du monde arabe pour refléter la meilleure image du Liban. » 

Elle a déclaré que « l'initiative était pionnière avec la première exposition virtuelle de ses artistes en 2021, dont la portée a atteint des universités internationales dans la ville française de Lyon et permis sa participation à des conférences et des expositions internationales à Angoulême ». 

« L'espace lumineux au Liban a permis aux innovateurs de développer l'art de la bande dessinée à travers des cours académiques à l'Université américaine et la participation à des conférences, des ateliers et des rencontres internationales. » 

La directrice de l'initiative à l'Université américaine de Beyrouth, le Dr Lina Ghaiba, a déclaré : « Malgré l'émergence de questions d'injustice sociale, de crises régionales et de personnalités politiques, la pandémie de coronavirus a été le sujet dominant de la catégorie des caricatures politiques de cette année, exprimée par un masque facial comme symbole de la maladie et de la pandémie mondiales ». 

« Nous avons également vu des œuvres sur la crise économique libanaise et les questions de corruption locale et régionale, ainsi que sur la question de l'expulsion forcée des Palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah et la situation critique de la population. » 

Ghaiba a déclaré que « la réflexion personnelle et l’essence de l'homme sont parmi les caractéristiques communes les plus importantes des œuvres soumises pour le prix dans diverses catégories. » 

La cérémonie de remise des prix s'est accompagnée de l'ouverture d'une exposition de caricatures et de bandes dessinées comprenant plus de 120 œuvres provenant de diverses écoles d'art. 

Le livre annuel de l’initiative qui contient 150 dessins et textes des lauréats a par ailleurs été lancé. 

Le jury était composé de Julie Tait, directrice fondatrice de l'International Lakes Festival of Comic Art au Royaume-Uni ; Noha Habib, illustratrice travaillant entre Doha et la Tunisie et l'une des fondatrices du magazine de bande dessinée tunisien LAB619, lancé en 2013 ; les dessinateurs jumeaux Haitham et Mohammed El-Sahat, bédéistes et conférenciers égyptiens, qui ont fondé Garage Comics et ont remporté plusieurs prix, dont le prix Mahmoud Kahil en 2019 ; et George Khoury (Gad), critique d'art et l'un des pionniers de la bande dessinée dans le monde arabe, qui a reçu de nombreux prix. 

Deux des œuvres de Gad, « Mille et une nuits » et « Shéhérazade », ont été sélectionnées pour la collection permanente du Musée international de la bande dessinée à Angoulême, en France. 

L'artiste libanais Mahmoud Kahil (1936-2003), dont le prix porte le nom, était l'un des dessinateurs les plus importants du monde arabe. 

L'initiative Mu'taz et Rada Sawwaf pour la bande dessinée arabe a été créée en 2014 pour encourager l'art de la bande dessinée dans le monde arabe, promouvoir la recherche multidisciplinaire sur la bande dessinée arabe, encourager sa production, son étude et son enseignement, et créer un dépôt pour les publications de bande dessinée arabe. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L’équipe australienne d’ABC dénonce une couverture biaisée du conflit en faveur d’Israël

Selon certaines informations, des tensions persisteraient au sein d’ABC quant au conflit à Gaza, bien des mois après la première réunion du personnel. (AFP)
Selon certaines informations, des tensions persisteraient au sein d’ABC quant au conflit à Gaza, bien des mois après la première réunion du personnel. (AFP)
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  • Le personnel mentionne «une dépendance excessive aux sources israéliennes et une méfiance flagrante à l’égard des sources palestiniennes»
  • Il dénonce par ailleurs un langage qui «favorise le récit israélien par rapport au journalisme objectif»

LONDRES: Le personnel d’Australian Broadcasting Corporation (ABC) se montre inquiet face à ce qu'il considère comme une couverture biaisée du conflit à Gaza en faveur d’Israël

Dans un document obtenu par Al-Jazeera grâce à une demande d’accès à l’information, le personnel mentionne «une dépendance excessive aux sources israéliennes et une méfiance flagrante à l’égard des sources palestiniennes», ainsi qu’un langage qui «favorise le récit israélien par rapport au journalisme objectif».  

Le résumé de trois pages détaille une réunion de novembre dernier durant laquelle 200 membres du personnel ont exprimé leurs inquiétudes concernant la couverture médiatique du diffuseur. 

«Nous craignons que le langage que nous utilisons dans notre couverture soit biaisé, privilégiant le récit israélien au détriment du journalisme objectif», peut-on lire sur le document. 

«C’est mis en évidence par notre réticence à utiliser des mots tels que “crimes de guerre, génocide, nettoyage ethnique, apartheid et occupation” pour décrire divers aspects des pratiques israéliennes à Gaza et en Cisjordanie, même lorsque ces termes ont été utilisés par des organisations et sources respectables.» 

Même si ABC a reconnu ne pas pouvoir porter d’accusations pour génocide ou crimes de guerre, le personnel fait valoir que la chaîne «devrait être plus proactive dans sa couverture afin de remettre en contexte le conflit», insistant sur le fait que l’agression israélienne dans la région n’est pas décrite avec les «bons mots». 

En réponse à ces accusations, un porte-parole d’ABC déclare: «Tous les événements majeurs font l’objet de discussions internes approfondies. Nous écoutons et respectons les commentaires du personnel.» 

Le porte-parole s’est refusé à tout autre commentaire sur les questions internes, mais il affirme que le bureau du médiateur d’ABC a examiné la couverture du conflit à Gaza et l’a trouvée «professionnelle, de grande envergure et reflétant des événements dignes d’intérêt». 

Ces dernières nouvelles font suite à de précédentes controverses au sein d’ABC, notamment le licenciement prétendument illégal de la journaliste libano-australienne Antoinette Lattouf après qu’elle a partagé sur les réseaux sociaux un rapport de Human Rights Watch alléguant qu’Israël utilisait la famine comme arme de guerre à Gaza. 

Le personnel a menacé d’organiser une grève à moins que la direction de l’organisation ne réponde à ses préoccupations concernant une ingérence extérieure. 

Selon certaines informations, des tensions persisteraient au sein d’ABC quant au conflit à Gaza, bien des mois après la première réunion du personnel. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Abullatef Alrashoudi, le boulanger saoudien qui fait sensation à Paris

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  • Aujourd’hui âgé de 34 ans, Abullatef Alrashoudi gère son propre café dans l’un des quartiers les plus branchés de Paris
  • Abullatef Alrashoudi est déjà connu dans le quartier comme «le chef saoudien» et ses clients lui demandent toujours des nouvelles de son pays natal

LONDRES: Cinq ans après le début de sa carrière médicale, le chirurgien saoudien Abullatef Alrashoudi s’est séparé définitivement de son stéthoscope. 

Le jour de son 30e anniversaire, il reçoit une offre du Cordon Bleu, la prestigieuse école culinaire parisienne qui a formé des sommités – de la chef américaine Julia Child à Mary Berry, l’une des premières juges de «The Great British Bake Off». 

Aujourd’hui âgé de 34 ans, M. Alrashoudi, qui gère son propre café dans l’un des quartiers les plus branchés de Paris, considère ce courriel comme un tournant dans sa vie. 

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(Photo fournie) 

«C’était le plus grand des cadeaux», déclare-t-il. «La pâtisserie a toujours été mon rêve et la médecine me montrait que ce n’était pas la bonne voie.» 

Après ce changement, qui, selon lui, a énormément surpris ses collègues à l’hôpital, la carrière d’Abullatef Alrashoudi a connu un essor remarquable. Neuf mois exténuants à étudier les techniques de la pâte à pain et de la boulangerie qui lui ont permis de travailler dans les plus grands restaurants parisiens – et finalement d’ouvrir son propre café. 

LÂM – qui combine le surnom d’Abullatef Alrashoudi, «Latif», et «âme» – est ouvert depuis un peu plus de six mois, mais il accueille déjà un flux constant d’habitués. 

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(Photo fournie) 

Cet espace aéré et minéral à la façade verte se trouve en face d’une boutique de Bubble Tea et d’une galerie d’art dans un quartier «branché et en plein essor», juste à côté de la place de la République, dans la capitale française. 

Dans la vitrine, une machine italienne La Marzocco fabriquée à la main, dans le même vert vibrant que le drapeau saoudien, produit du café onctueux de la marque parisienne haut de gamme Coutume

Ces préparations aromatiques sont accompagnées de viennoiseries fines qui combinent les techniques françaises traditionnelles avec des saveurs alléchantes du Moyen-Orient: la richesse du tahini, le goût sucré des pistaches croustillantes et le parfum de la rose. 

Abullatef Alrashoudi est originaire de la province riche en dattes d’Al-Qassim, mais il a grandi dans le nord de Riyad. Il explique qu’à la place du roulé à la cannelle, sa boutique en sert une version au citron noir inspirée du dessert saoudien klēja, à base de pâte briochée moelleuse, de miel et de biscuits. 

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(Photo fournie) 

D’autres options novatrices incluent des petits pains au zaatar et à la feta, des pâtisseries mélangeant chocolat et cardamome, ainsi qu’un biscuit au tahini, pour lequel il utilise la technique française classique du beurre fondu pour ajouter «une saveur plus profonde». 

Depuis son ouverture en septembre, LÂM est rapidement devenu un lieu prisé. Alors que la plupart des clients sont «des habitants du quartier», M. Alrashoudi, qui parle couramment le français, espère que les mois à venir attireront davantage de visiteurs originaires du Golfe, en particulier à l’approche des jeux Olympiques, qui se tiendront dans la ville cet été. 

Mais avant que des millions de visiteurs du monde entier ne se rendent à Paris pour un mois d’épreuves sportives, Abullatef Alrashoudi se concentre sur le ramadan, avec des heures de jeûne dans la capitale française allant de 5 h 30 à 19 h cette année. 

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(Photo fournie) 

Pour marquer le mois sacré, il sert des dattes saoudiennes avec chaque café et il prévoit de perpétuer cette habitude après la fin du ramadan parce que les clients «apprécient vraiment cela». 

Impossible d’ôter à un Saoudien sa générosité. Conformément aux principes de la hafawa («hospitalité»), M. Alrashoudi réserve chaque soir une tasse de café à son voisin tunisien, un restaurateur qui fait le ramadan. 

Abullatef Alrashoudi est déjà connu dans le quartier comme «le chef saoudien» et ses clients lui demandent toujours des nouvelles de son pays natal – en particulier sur la transformation culturelle que connaît le Royaume ces dernières années dans le cadre de l’initiative Vision 2030 du prince héritier, Mohammed ben Salmane. 

Le jeune boulanger attribue une grande partie de son succès à ces changements. C’est la fondation Misk du prince héritier qui lui a accordé une bourse pour étudier au Cordon Bleu avec un groupe d’autres jeunes Saoudiens, qui depuis dirigent des restaurants dans le Royaume et au-delà. 

«Quand j'étais jeune, nombre de gens ne connaissaient pas l’Arabie saoudite, mais ces dernières années, cela a changé», explique M. Alrashoudi, qui reconnaît que LÂM est l’un des rares lieux culinaires du Golfe à travers le monde à avoir une incidence positive sur la perception que les gens ont de la région. 

Mais malgré la représentation croissante de la culture du Golfe sur la scène mondiale, pour la plupart des gens, la cuisine arabe évoque encore principalement des images de plats levantins comme le chawarma, le houmous et le falafel. 

Cela se reflète dans le paysage culinaire des grandes villes. Les statistiques de TripAdvisor révèlent que Londres et New York ne comptent, à elles deux, qu’un seul restaurant saoudien, bien qu’elles abritent des centaines de restaurants libanais et égyptiens. 

Abullatef Alrashoudi estime qu’il est temps de changer la donne, en particulier à une époque où les convives souhaitent de plus en plus élargir leurs horizons. 

«Le gouvernement déploie des efforts considérables pour inciter les gens à visiter l’Arabie saoudite et pour exporter notre culture», souligne-t-il. «C’est mon pays natal et je l’adore. Il est nécessaire que le reste du monde se familiarise avec notre culture.» 

 

Muffins à l’orange et au safran d’Abullatef Alrashoudi 

Ingrédients: 

200 g de sucre; zeste de 2 oranges; 2 œufs moyens; 105 ml d’huile d’olive; 2 cuillères à café d’essence de vanille; 300 g de farine tout usage; 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude; une généreuse pincée de sel; 60 g de farine d’amande; 120 g de babeurre; 120 ml de jus d’orange; 20 g de sucre; une pincée de safran 

Instructions: 

1. Mélangez 200 g de sucre avec le zeste d’orange jusqu'à ce que le mélange soit parfumé et que le sucre soit légèrement humide – cela aide à libérer les huiles du zeste, apportant une touche de saveur d’orange. 

2. Cassez les œufs dans le mélange sucre-zeste. Fouettez énergiquement jusqu’à ce que le tout soit bien mélangé. Ajoutez ensuite l’huile d’olive en fouettant. Il faut que le tout soit émulsifié, donnant à vos muffins une belle texture légère. Ajoutez ensuite l’essence de vanille. 

3. Dans un autre bol, fouettez ensemble la farine tout usage, le bicarbonate de soude, le sel et la farine d’amande. 

4. Creusez un puits au centre de vos ingrédients secs. Versez le mélange d’œufs, d’huile et de zeste. Mélangez le tout. 

5. Ajoutez le jus d’orange et le babeurre. Le mélange devrait maintenant être doré. Dans un autre bol, mélangez 20 g de sucre avec le safran pour saupoudrer les muffins. 

6. Versez la pâte dans des moules à muffins. Saupoudrez avec le mélange safran-sucre. Cuire au four préchauffé à 200°C pendant dix à quinze minutes, ou jusqu’à ce que les muffins soient dorés et qu’un cure-dents en ressorte propre. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Versace et Carolina Herrera collaborent avec Jessica Kahawaty pour les campagnes du ramadan

Jessica Kahawaty pose dans une robe longue à manches évasées signée Versace. (Instagram)
Jessica Kahawaty pose dans une robe longue à manches évasées signée Versace. (Instagram)
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  • Jessica Kahawaty a travaillé avec des marques de luxe comme Tod’s, Prada, Boucheron, Chloé, Gucci et bien d’autres
  • Elle a également été sollicitée par Boss pour une nouvelle campagne ce mois-ci

DUBAÏ: Le mannequin australo-libanais Jessica Kahawaty a diffusé, sur les réseaux sociaux, des images de sa collaboration avec la marque de luxe italienne Versace pour le mois du ramadan, quelques jours après que l’influenceuse a participé à une campagne pour le ramadan avec la marque new-yorkaise Carolina Herrera. 

Mannequin et restauratrice – elle a fondé le restaurant Mama Rita à Dubaï aux côtés de sa mère – Jessica Kahawaty a diffusé une série d’images faisant la promotion de l’édition du ramadan de Versace auprès de ses 1,5 million d’abonnés sur Instagram. Elle apparaît dans une robe longue de couleur rose. Elle se distingue par des manches évasées et un décolleté orné de perles et de cristaux roses, blancs et argentés très élaborés. Pour compléter le look, Jessica Kahawaty porte un minisac à main orné de rose assorti, tandis que sa coiffure rappelle le style des années 1990. 

 

«Ramadan avec Versace», a-t-elle écrit, en publiant des images de son look en plan rapproché. 

Ce n’est pas la première fois que le mannequin travaille avec Versace. L’année dernière, elle s’est associée à la marque à l’occasion d’une campagne pour l’Aïd al-Fitr. 

«Je suis enfin une “Versace girl”», écrivait-elle à l’époque. «Cela fait des années que j’ai envie de travailler avec Versace.» 

«C’est une marque qui me rappelle l’enfant que j’étais dans les années 1990. C’est une marque qui n’a jamais cédé aux modes ou aux tendances, une marque qui est restée fidèle à sa philosophie italienne de famille, de convivialité, d’héritage et d’authenticité», avait-elle ajouté. 

Inaugurée au début du ramadan, la campagne de Carolina Herrera met en vedette Jessica Kahawaty. Elle y présente une sélection de vêtements sobres de la marque, combinant motifs caractéristiques et couleurs vives. Sur les photographies, elle porte plusieurs tenues, notamment des combinaisons et des robes longues. 

Jessica Kahawaty a travaillé avec des marques de luxe comme Tod’s, Prada, Boucheron, Chloé, Gucci et bien d’autres. 

Elle a également été sollicitée par Boss pour une nouvelle campagne ce mois-ci. Dans les images de type Polaroid qu’elle a publiées sur Instagram, Jessica Kahawaty porte un blouson aviateur marron associé à une chemise blanche. Ce look est complété par un sac noir orné d’une grosse boucle et d’une chaîne en or. 

Boss a publié des images similaires avec d’autres vedettes, notamment la superstar américaine Demi Lovato, le mannequin britannique Jourdan Dunn, la star de Bollywood Sonam Kapoor, le chanteur et compositeur colombien Maluma, l’acteur sud-coréen Jeon Changha et le pilote automobile belgo-canadien Lance Stroll. 

La campagne numérique, qui a commencé en janvier 2023, mettait initialement en vedette le producteur palestino-américain DJ Khaled; le mannequin américain d’origine néerlando-palestinienne, Gigi Hadid; la nageuse olympique syrienne, Yusra Mardini; l’influenceuse et entrepreneuse libanaise, Karen Wazen; l’animateur émirati, Anas Bukhash, et la para-athlète irakienne, Zainab al-Eqabi. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com