LE CAIRE: Deux délégations de la Chambre des représentants libyenne et du Conseil d'État au Caire discuteront pendant trois jours des enjeux constitutionnels ainsi que des élections, présidentielle et parlementaires, sous l’égide de l'ONU, afin de résoudre la crise libyenne et d’œuvrer pour une nouvelle Constitution.
Abbas Kamel, directeur des renseignements généraux égyptiens, a déclaré durant la cérémonie d’ouverture que le moment était venu de répondre aux aspirations de stabilité du peuple libyen, en forçant la voie politique afin que le pays ait une Constitution qui définisse les pouvoirs politiques et les diverses responsabilités de chacun et qui permette éventuellement la tenue prochaine d’élections, présidentielle et parlementaires.
«Au cours des dernières années, nous avons rapproché les points de vue et les composantes de l'État libyen, et nous nous sommes ouverts dialogue avec toutes les parties qui veulent résoudre la crise», ajoute M. Kamel.
Selon lui, l’Égypte tient à préserver l’unité et l’intégrité des territoires libyens, et il souligne l’adhésion de l’État à un règlement politique de la situation sous les auspices de l’ONU, ainsi que la nécessité de trouver des solutions sans ingérence étrangère.
Kamel rappelle que la ville de Hurghada a récemment accueilli des réunions de sécurité et des débats militaires entre des délégations de l'armée libyenne et du gouvernement d'Al-Wefaq qui ont ouvert la voie aux pourparlers dits «5 + 5».
Les discussions prêtent à l’optimisme, et l'Égypte croit fermement à la nécessité d’explorer toutes les voies pour résoudre la crise libyenne afin que les citoyens puissent jouir de la stabilité, ajoute-t-il.
Au cours des derniers jours, des réunions axées sur la politique et la sécurité en Libye ont été lancées au Maroc, en Suisse et en Égypte. Les 28 et 29 septembre, ces pays avaient accueilli de semblables réunions avec des délégations du gouvernement d'unité nationale et du Commandement général de l'armée libyenne.
Les recommandations des pourparlers de Hurghada comprennent la prise de mesures urgentes pour échanger les prisonniers de guerre avant la fin du mois d’octobre, la formation de comités spéciaux composés de représentants des parties concernées, ainsi que le lancement de campagnes d’information pour promouvoir la tolérance et la réconciliation, et pour rejeter la violence et le terrorisme.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com







