Tout à l'ego? Les «musées» à selfie débarquent

Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
Au «Youseum», les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 05 avril 2022

Tout à l'ego? Les «musées» à selfie débarquent

  • Le «Youseum» de la capitale suédoise n'a pas d'oeuvre d'art accrochée à un grand mur blanc et son prix d'entrée (environ 29 euros) est plus proche d'un parc d'attractions
  • L'ère des réseaux sociaux et son cortège d'influenceurs et influenceuses va aussi avec des mises en garde croissante sur leurs dangers pour la santé mentale des adolescents et des jeunes, notamment des filles

STOCKHOLM: Un reflet de l' « ère des années 2020 » ou celui d'une génération narcissique? A Stockholm, le dernier né d'autoproclamés « musées » du selfie débarque pour offrir un cadre coloré aux adeptes d'Instagram et de TikTok.  

Présentée comme « une expérience interactive pour les réseaux sociaux », le « Youseum » de la capitale suédoise n'a pas d'oeuvre d'art accrochée à un grand mur blanc et son prix d'entrée (environ 29 euros) est plus proche d'un parc d'attractions. 

Ici, les visiteurs se promènent dans des salles aux couleurs vives et à la décoration excentrique, destinées à leur offrir un second plan de premier ordre pour leurs photos sur les réseaux sociaux. 

« Ici, vous pouvez prendre des photos 'cool' et créer du contenu ‘cool’ pour votre Instagram ou votre Facebook, et si vous êtes sur TikTok vous êtes à l'endroit parfait pour en faire », explique Sofia Makiniemi, l'une des responsables des lieux. 

Derrière elle, la « Salle emoji » est remplie de balles bleues et jaunes représentant les incontournables smileys. 

Dans la dizaine d'autres pièces à thème, on peut s'enfouir dans des bâtons de mousse couleur bonbon dans une salle évoquant la Côte d'Azur, prendre sa meilleure pose sous des néons, ou s'asseoir sur une balançoire rose géante pour sa prochaine photo de profil. 

« Il y a l'éclairage, la musique TikTok, des friandises, toutes les choses qu'on aime », savoure Zeneb Elmani, 18 ans, venue visiter avec un groupe d'amis. La lycéenne aime que l'endroit ait l'atmosphère « de l'ère des années 2020 ». 

« Trop tard pour s'inquiéter »  

Situé dans un centre commercial, le Youseum « est un musée interactif où vous pouvez créer l'art que vous voulez voir », défend Mme Makiniemi. 

Après deux premiers espaces lancés aux Pays-Bas par le géant de l'immobilier commercial Westfield, la Suède est le deuxième pays à en accueillir un.  

Il a ouvert mi-mars dans un gigantesque « mall » de l'entreprise à Solna, en proche banlieue de Stockholm. D'autres sont annoncés en Allemagne ou à Dubaï. 

L'ère des réseaux sociaux et son cortège d'influenceurs et influenceuses va aussi avec des mises en garde croissante sur leurs dangers pour la santé mentale des adolescents et des jeunes, notamment des filles. 

« C'est une grande part de notre société aujourd'hui, donc pourquoi pas essayer de rendre ça plus créatif? », défend Sofia Makiniemi. 

Les jeunes lycéennes en visite ce jour là ne se font pas ce genre de souci.  

« Je trouve que cet endroit est mignon pour les gens qui adorent prendre des photos. C'est trop mignon ici, oh mon Dieu c'est trop mignon », s'exclame Chaymae Ouahchi, 18 ans. Elle ne se voit toutefois pas en influenceuse et assure être « une personne très secrète ».  

Certains « boomers » pourraient tousser à l'idée d'appeler « musée » un endroit dédié à la pratique banalisée de l'autoportrait téléphonique. D'autres, comme Bill Burgwinkle, un professeur de 70 ans venu avec sa nièce, pensent qu'il faut juste l'accepter. 

« Je crois que c'est trop tard pour s'inquiéter. Le monde est comme cela maintenant », constate-t-il, et ce genre d'endroit il y a peu improbable « semble remplir sa fonction ». 


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com