Branches mortes, moquette recyclée: «Art Paris» rejoint la vague verte

Le salon a voulu lui-même donner l'impulsion, avec un objectif clair (Photo, AFP).
Le salon a voulu lui-même donner l'impulsion, avec un objectif clair (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 07 avril 2022

Branches mortes, moquette recyclée: «Art Paris» rejoint la vague verte

  • Quelque 130 galeries, dont 37% venues de l'étranger, seront présentes
  • Une exposition autour du thème «Art & environnement» mettra notamment en avant 17 artistes

PARIS: Matériaux recyclables, consommation énergétique réduite, écorces, poussière: la foire d'art contemporain "Art Paris" démarre jeudi avec l'écologie comme boussole et la nature au cœur du processus artistique.

L'événement, qui avait accueilli l'an passé plus de 70 000 visiteurs, se tient jusqu'à dimanche au Grand Palais éphémère, près de la Tour Eiffel.

Quelque 130 galeries, dont 37% venues de l'étranger, seront présentes.

Une exposition autour du thème "Art & environnement" mettra notamment en avant 17 artistes.

"Quand on est artiste", s'intéresser aux "enjeux de son époque est inévitable", souligne Alice Audouin, commissaire associée de la foire, qui parle d'une "génération née avec la crise écologique".

Les "poissons tranchés" d'Elsa Guillaume, qui évoquent de la nourriture reconstituée, renvoient à "l'industrialisation et à la pêche intensive". La pyramide de jerricanes de Romuald Hazoumé fait référence à l'exploitation massive du pétrole en Afrique, détaille Mme Audouin. 

D'autres utilisent des matières naturelles comme la poussière, la rouille ou "de la peau morte récupérée chez des podologues", pour traduire leur engagement.

"Je récolte mes matériaux et mes idées dans la forêt", raconte Vincent Laval, artiste "éco-responsable" et "militant". "Écorces d'arbres abattus", "vraie fourmi sur une calebasse" et même un gong en branches mortes tressées: autant d'objets "oubliés" auxquels il veut donner une seconde vie.

Nombre d'artistes contribuent en outre financièrement à des actions en faveur de la préservation de l'environnement, en reversant une partie du fruit de leurs ventes.

Les futurs acquéreurs d'une pièce de la série "Amazonia" de Lucy et Jorge Orta deviendront ainsi "propriétaires moraux" et "protecteurs symboliques" d'un mètre carré de forêt amazonienne, sur un hectare acquis par le couple, explique sa galeriste Marguerite Milin.

Le salon a voulu lui-même donner l'impulsion, avec un objectif clair: "réduire de 20% notre impact environnemental par rapport à l'année dernière", explique à l’AFP le commissaire général, Guillaume Piens. 

La foire, qui avait généré 16 tonnes de déchets l'an passé, a identifié les postes polluants et cherché des alternatives.

"Nous avons numérisé des documents pour limiter l'usage de papier, refait la +homepage+ du site qui consommait beaucoup d'énergie. Pour les VIP, il y aura cette année une flotte de véhicules électriques", mais aussi un "restaurant sans viande" ou encore du champagne servi "dans des coupes en amidon de maïs", détaille-t-il.

Le passage à un éclairage plus économe devrait permettre de réduire la facture d'électricité de "62,5%". Quant aux trois tonnes de coton gratté qui recouvre les murs, ainsi que les trois tonnes de moquettes, habituellement brûlées après utilisation, elles seront recyclées pour l'usage du BTP.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.