Ukraine: plus de 1 200 corps au total découverts dans la région de Kiev, les bombardements continuent

Un lance-roquettes ukrainien BM-21 «Grad» bombarde la position des troupes russes, près de Lougansk, dans la région du Donbass, le 10 avril 2022 (Photo, AFP).
Un lance-roquettes ukrainien BM-21 «Grad» bombarde la position des troupes russes, près de Lougansk, dans la région du Donbass, le 10 avril 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 11 avril 2022

Ukraine: plus de 1 200 corps au total découverts dans la région de Kiev, les bombardements continuent

  • "À ce jour, nous avons 1 222 personnes tuées, pour la seule région de Kiev", a déclaré la procureure générale Iryna Venediktova
  • Les frappes aériennes et les bombardements ont continué sur l'Ukraine: dimanche, ils ont fait au moins deux morts à Kharkiv

KIEV : L'Ukraine a annoncé dimanche que plus de 1 200 corps avaient été découverts à ce jour dans la région de Kiev, lieu d'atrocités commises lors de l'occupation russe le mois dernier, alors que les bombardements continuaient sur le pays qui se prépare à subir une offensive massive dans l'est, fui par ses habitants.

Dans l'immédiat, les frappes aériennes et les bombardements ont continué sur l'Ukraine: dimanche, ils ont fait au moins deux morts à Kharkiv (est), deuxième ville du pays, et dans sa banlieue, a annoncé le gouverneur régional Oleg Sinegoubov.

Samedi, 10 civils ont été tués et au moins 11 blessés dans des frappes autour et au sud-est de Kharkiv, a annoncé le gouverneur dimanche soir.

"L'armée russe continue de faire la guerre aux civils, faute de victoires sur le front", a accusé le gouverneur de Kharkiv.

Lundi, le chancelier autrichien Karl Nehammer sera le premier dirigeant européen à se rendre à Moscou depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février pour y rencontrer le président Poutine.

À Dnipro, grande cité industrielle d'un million d'habitants, une pluie de missiles a anéanti l'aéroport local, déjà frappé le 15 mars, ont annoncé les autorités locales. Le nombre de victimes est encore inconnu.

Dans la nuit, c'est sur la région de Mykolaïv, à une centaine de kilomètres au nord-est d'Odessa, troisième ville du pays et grand port stratégique sur la mer Noire, que s'étaient abattus sept missiles, selon le commandement militaire local.

Massacres et cruautés

Dimanche, le pape François a appelé depuis la place Saint-Pierre à une "trêve de Pâques" pour "arriver à la paix" en Ukraine et mettre fin à "une guerre qui chaque jour met devant nos yeux d'odieux massacres et des cruautés atroces commis contre des civils sans défense".

Comme en réponse, le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Kirill, un des piliers du régime de Vladimir Poutine, a appelé à "faire corps" autour du Kremlin pour combattre les "ennemis extérieurs et intérieurs" de la Russie.

Lundi, le conflit ukrainien sera au menu des discussions d'un échange virtuel entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays a refusé jusqu'à présent de se joindre aux votes condamnant Moscou aux Nations unies.

Alors que la population tente de fuir l'est du pays pour échapper à la bataille qui s'y annonce, c'est dans la région de Kiev, occupée pendant plusieurs semaines par des unités russes, et lieux d'atrocités commises contre la population civile, que se poursuit la recherche des corps.

"À ce jour, nous avons 1 222 personnes tuées, pour la seule région de Kiev", a déclaré la procureure générale Iryna Venediktova à la chaîne britannique Sky News.

Elle n'a pas précisé si les corps découverts étaient exclusivement ceux de civils, mais a également fait état de 5 600 enquêtes ouvertes pour crimes de guerre présumés depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

Mme Venediktova avait fait état il y a une semaine de 410 civils morts retrouvés après le retrait des forces russes des positions qu'elles occupaient dans la région de Kiev, d'où elles avaient été incapables de prendre la capitale face à la résistance acharnée des Ukrainiens.

La procureure avait alors laissé entendre qu'il y avait sans doute beaucoup d'autres cadavres qui n'avaient pas encore été ramassés et expertisés.

Dans la seule ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, devenue un symbole des atrocités de la guerre en Ukraine, près de 300 personnes ont été enterrées dans des fosses communes, selon un bilan annoncé par les autorités ukrainiennes le 2 avril.

"Boutcha ne s'est pas fait en un jour. Pendant de nombreuses années, les élites politiques et la propagande russes ont incité à la haine, déshumanisé les Ukrainiens, nourri la supériorité russe et préparé le terrain pour ces atrocités", a écrit le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kouleba sur Twitter. 

De son côté, le ministère de la Défense russe a accusé dimanche les Ukrainiens et les Occidentaux de provocations "monstrueuses et sans pitié" et de meurtres de civils à Louhansk dans la région du Donbass (est) partiellement contrôlée par les séparatistes prorusses.

À Bouzova, également près de Kiev, deux corps habillés en civil ont été découverts dans une bouche d'égout, a constaté l'AFP. Une femme a regardé à l'intérieur avant de s'effondrer, ayant reconnu le corps aux chaussures: "Mon fils, mon fils", a-t-elle crié. 

Prêts pour la «grande bataille»

Plus à l'est, les Ukrainiens se préparaient à livrer une "grande bataille" pour le contrôle de la région du Donbass, désormais cible prioritaire de Moscou, et d'où l'évacuation des civils se poursuit dans la crainte d'une offensive imminente.

"L'Ukraine est prête pour les grandes batailles", a assuré samedi soir le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, alors que Kiev venait de recevoir la visite du Premier ministre britannique Boris Johnson, et la promesse de nouvelles livraisons d'armes, notamment des véhicules blindés et des missiles antinavires.

Après avoir retiré ses troupes de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, la Russie a fait sa priorité de la conquête totale du Donbass, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à "suivre l'exemple du Royaume-Uni" et à imposer "un embargo total sur les hydrocarbures russes". 

Mais dimanche, sur la chaîne américaine CBS, il a ajouté: "je n'ai pas confiance dans le fait que nous recevions tout ce dont nous avons besoin".

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui se réunissent lundi à Luxembourg, doivent étudier un sixième paquet de sanctions contre Moscou, qui ne touchera toutefois pas les achats de pétrole et de gaz.

Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a annoncé son intention de lancer lundi la discussion sur un embargo pétrolier, "mais une proposition formelle n'est pas sur la table", a reconnu vendredi un haut fonctionnaire européen. 

Ces discussions interviennent au moment où la Banque mondiale publie ses dernières prévisions, catastrophiques, pour l'Ukraine: l'économie de ce pays en guerre va se contracter de 45,1% cette année en raison du conflit. 

Toute la région sera également impactée. La seule Europe de l'Est devrait subir une récession de 30,7%, selon l'institution.

De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a dit que l'Alliance préparait des plans pour une force militaire permanente à ses frontières pour prévenir toute nouvelle agression de la Russie.

Cette nouvelle force sera, a-t-il ajouté, une "conséquence à long terme" de l'invasion de l'Ukraine ordonnée par le président russe Vladimir Poutine.

Évacuations

La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a indiqué dimanche que 4 532 civils avaient été évacués la veille de zones menacées par les combats.

La majorité ont quitté la région de Zaporijjia (sud), a-t-elle ajouté, précisant que près de 200 personnes avaient pu quitter la ville portuaire assiégée de Marioupol (sud) et que plus d'un millier avaient fui des villes de la région de Lougansk, dans l'est.

À Kramatorsk, où une frappe de missile vendredi devant la gare a fait 57 morts dont au moins 5 enfants parmi les centaines de personnes qui attendaient pour prendre un train vers l'ouest, les évacuations de civils se sont poursuivies samedi par la route.

Plus de 4,5 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l'invasion russe, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

Dans l'attente d'une grande offensive russe, soldats ukrainiens et membres de la Défense territoriale étaient occupés à fortifier leurs positions et à creuser de nouvelles tranchées, dans la zone rurale de Barvinkove, dans l'est du pays. Les bords de routes ont été minés, et des obstacles antichars installés à tous les carrefours.

Vladimir Poutine, dont la décision d'envahir l'Ukraine s'est brisée sur la résistance acharnée des Ukrainiens, a revu ses plans à la baisse mais veut obtenir une victoire au Donbass avant le défilé militaire du 9 mai marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis, selon des analystes.


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
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  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
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  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.


Ouragan Melissa: près de 50 morts dans les Caraïbes, l'aide afflue

Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
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  • L’ouragan Melissa, le plus puissant à frapper la Jamaïque en près de 90 ans, a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque, laissant derrière lui des destructions massives et des centaines de milliers de sinistrés
  • L’aide internationale afflue vers les Caraïbes, avec des secours venus des États-Unis, du Venezuela, de la France et du Royaume-Uni, alors que les experts rappellent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification de ces catastrophes

CUBA: L'aide internationale afflue vendredi vers les Caraïbes dévastées par le passage de l'ouragan Melissa qui a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.

Habitations en ruines, quartiers inondés et communications coupées... L'heure est à l'évaluation des dégâts causés par Melissa qui devrait désormais faiblir au dessus dans l'Atlantique nord après avoir passé les Bermudes.

Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), les inondations devraient s'atténuer aux Bahamas, mais les crues pourraient demeurer à un niveau élevé à Cuba, en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine voisine.

Rendu plus destructeur par le réchauffement climatique, l'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.

"Le bilan confirmé est désormais de 19 morts" dont neuf à l'extrémité ouest de l'île, a déclaré jeudi soir la ministre jamaïcaine de l'Information Dana Morris Dixon, citée par les médias locaux.

De nombreux habitants n'ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités. L'armée jamaïcaine s'emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.

"Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d'énergie", a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l'ONU dans plusieurs pays des Caraïbes. "Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant".

- Melissa "nous a tués" -

A Haïti, pas directement touché par l'ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon le dernier bilan des autorités communiqué jeudi. Vingt-trois de ces décès sont dus à la crue d'une rivière dans le sud-ouest du pays.

A Cuba, les communications téléphoniques et routières restent largement erratiques.

A El Cobre, dans le sud-ouest de l'île communiste, le son des marteaux résonne sous le soleil revenu: ceux dont le toit s'est envolé s'efforcent de réparer avec l'aide d'amis et de voisins, a constaté l'AFP.

Melissa "nous a tués, en nous laissant ainsi dévastés", a déclaré à l'AFP Felicia Correa, qui vit dans le sud de Cuba, près d'El Cobre. "Nous traversions déjà d'énormes difficultés. Maintenant, évidement, notre situation est bien pire."

Quelques 735.000 personnes avaient été évacuées, selon les autorités cubaines.

- Secouristes -

L'aide promise à l'internationale s'achemine dans la zone dévastée.

Les États-Unis ont mobilisé des équipes de secours en République dominicaine, en Jamaïque et aux Bahamas, selon un responsable du département d'État. Des équipes étaient également en route vers Haïti.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a également indiqué que Cuba, ennemi idéologique, est inclus dans le dispositif américain.

Le Venezuela a envoyé 26.000 tonnes d'aide humanitaire à son allié cubain.

Le président du Salvador Nayib Bukele a annoncé sur X envoyer vendredi "trois avions d'aide humanitaire en Jamaïque" avec "plus de 300 secouristes" et "50 tonnes" de produits vitaux.

Kits de première nécessité, unités de traitement de l'eau: la France prévoit de livrer "dans les prochains jours" par voie maritime une cargaison d'aide humanitaire d'urgence en Jamaïque, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni a débloqué une aide financière d'urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d'euros) pour les pays touchés.

Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l'ouragan plus puissant et destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l'Imperial College de Londres.

"Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l'urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU chargé du changement climatique, alors que la grande conférence climatique des Nations unies COP30 s'ouvre dans quelques jours au Brésil.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, le Giec.