Trois ans après l'incendie, Notre-Dame de Paris retrouve progressivement sa beauté

Parallèlement aux travaux en cours dans la cathédrale, des travaux de restauration se poursuivent dans des ateliers de métiers d'art partout en France (Photo, AFP).
Parallèlement aux travaux en cours dans la cathédrale, des travaux de restauration se poursuivent dans des ateliers de métiers d'art partout en France (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 13 avril 2022

Trois ans après l'incendie, Notre-Dame de Paris retrouve progressivement sa beauté

  • Avant l'incendie, la cathédrale accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2 400 offices et 150 concerts par an
  • Le trou béant laissé dans l'édifice a fait place à une forêt d'échafaudages qui recouvrent aussi ses flancs

PARIS: Trois ans après l'incendie qui l'a dévastée, Notre-Dame de Paris a retrouvé sa blancheur d'origine grâce au travail quotidien d'une armée d'artisans au coeur d'une forêt d'échafaudages pour sa réouverture toujours prévue en 2024.

"Le dépoussiérage et le nettoyage intérieurs des voûtes, des murs et du sol" qui devrait s'achever sous peu, tout comme la préparation des voûtes à leur reconstruction, "ont redonné à la cathédrale sa blancheur originelle", se félicite l'établissement public chargé du chantier de restauration, à quelques jours du 3e anniversaire de l'incendie qui aura lieu vendredi. 

Avant l'incendie, la cathédrale accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2 400 offices et 150 concerts par an.

Le 15 avril 2019, un gigantesque incendie a ravagé ce chef d'oeuvre de l'art gothique, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa fameuse flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes, sous le regard médusé  de millions de personnes à travers le monde.

Le trou béant laissé dans l'édifice a fait place à une forêt d'échafaudages qui recouvrent aussi ses flancs.

Le chantier titanesque a commencé dès avril 2019 par la "sécurisation" de l'édifice (cintrage des 28 arcs-boutants, démontage de l’échafaudage qui entourait la flèche, déblaiement des gravats, dépollution des 450 tonnes de plomb partiellement vaporisé dans l'atmosphère...). Une "étape majeure" sous haute sécurité qui s'est achevée à l'été 2021, pour un coût global de 151 millions d'euros.

La catastrophe avait suscité un élan de générosité sans précédent, avec près de 844 millions d'euros de dons recueillis auprès de 340 000 donateurs de 150 pays à ce jour, selon l'établissement public chargé du chantier de restauration.

Parallèlement aux travaux en cours dans la cathédrale, des travaux de restauration se poursuivent dans des ateliers de métiers d'art partout en France. 

Quand les nouvelles technologies font revivre la cathédrale

Trois ans après l'incendie qui l'a partiellement détruite, la cathédrale Notre-Dame de Paris est en pleine reconstruction, mais le secteur des nouvelles technologies propose diverses expériences pour continuer à la visiter malgré tout.

Réalité virtuelle

Technologie en plein essor, avec ses casques permettant de plonger l'utilisateur dans une expérience immersive, la réalité virtuelle (VR) met en scène Notre-Dame dans plusieurs projets.

L'éditeur français Ubisoft développe ainsi pour ce printemps un "escape game" adapté du long-métrage de Jean-Jacques Annaud "Notre-Dame brûle", sorti au cinéma le 16 mars et remontant le fil de l'incendie.

Dans la peau d'un pompier devant lutter contre les flammes le 15 avril 2019, le joueur doit progresser dans la cathédrale avec pour mission de sauver les précieuses reliques qu'elle abrite.

Déjà, une autre expérience en VR, "Eternelle Notre-Dame", est actuellement présentée à la Grande Arche de la Défense. 

Equipé d'un casque de réalité virtuelle relié sans fil à un sac à dos contenant un ordinateur, le visiteur entame son voyage à travers l'espace et le temps dans un paysage 3D animé en présence d'un guide holographique humain tout au long de sa déambulation. 

L'espace physique réel de 500 m2 dans lequel se déroule cette expérience peut accueillir jusqu'à 50 personnes simultanément.

Cette visite de 45 minutes commence dans une rue adjacente à la cathédrale au Moyen-Age, où tombe la pluie sur les pavés luisants, et permet ensuite de visiter la cathédrale à trois niveaux.

Réalité augmentée

Précurseur dans la galaxie des technologies immersives, la réalité augmentée permet de faire surgir des éléments virtuels dans l'image du monde réel apparaissant à l'écran d'un téléphone ou d'une tablette, comme c'est par exemple le cas avec les filtres sur un smartphone.

C'est également la technologie employée au Collège des Bernardins par "Notre-Dame de Paris, l'exposition augmentée". Tablette en main, le public doit scanner une vingtaine d'images qui déclenchent à l'écran des représentation 3D hyper réalistes décrivant une étape importante de l'édifice, au fil de ses 850 années d'existence.

Cette expérience avait été précédemment exposée au Pavillon France de l'exposition universelle de Dubai, où elle avait attiré quelque 150 000 visiteurs en un mois.

Jeux vidéo

La cathédrale Notre-Dame a eu droit à de très nombreuses représentations dans le monde vidéoludique.

Le jeu de tir "Overwatch" de l'américain Blizzard Entertainment a par exemple accueilli en 2019 une carte de Paris reproduisant ses rues et ses principaux monuments historiques, dont Notre-Dame.

Dans cette version fictive de la capitale française entre futurisme et réalité, la cathédrale fait face à la Tour Eiffel, les deux édifices étant seulement séparés par un bras de Seine.

L'une de ses apparitions les plus marquantes reste celle de 2014, dans l'épisode de la saga "Assassin's Creed" se déroulant pendant la Révolution française.

Si pas loin de deux ans de travail ont été nécessaires pour bâtir cet édifice virtuel, les développeurs d'Ubisoft se sont permis quelques libertés anachroniques: ce jeu faisant la part belle à des séquences d'escalade, la fameuse flèche de Viollet-le-Duc, inaugurée au XIXe siècle et détruite dans l'incendie, est notamment présente afin que le joueur puisse la gravir et sauter depuis son sommet.

Surprises archéologiques

Le grand orgue, datant de 1733 et le plus grand de France, a été épargné par le feu mais recouvert de poussière de plomb. Il a été démonté à l'instar des vitraux, et est en cours de nettoyage comme 22 tableaux grand format des XVII et XVIIIe siècles, tandis que plusieurs statues, déjà restaurées, sont exposées à la cité de l'architecture et du patrimoine à Paris.

Il faudra encore attendre un peu pour le lancement des travaux de reconstruction de la charpente médiévale de la nef et du choeur et de la flèche de Viollet-le-Duc, à l'ossature en bois de chêne massif, qui devrait poindre dans le ciel de Paris à partir du printemps 2023, selon l'établissement public. 

Un millier de chênes issus de forêts publiques et privées ont déjà été sciés en prévision. 

Une autre étape clé du chantier doit démarrer mercredi: l'extraction des pierres qui permettront de reconstruire les voûtes détruites ou endommagées.

Deux chantiers tests ont été menés entre septembre 2020 et avril 2021 dans les chapelles intérieures de la cathédrale, 24 en tout, pour définir les techniques qui permettront de leur redonner leurs couleurs d'origine.

Début mars, des fouilles préventives ont réservé une surprise de taille au coeur du chantier: la découverte d'un sarcophage de plomb et les vestiges de l'ancien jubé de la cathédrale datant du XIVe siècle, une tribune en pierre qui séparait le chœur liturgique de la nef et des fidèles. 

Le diocèse entend profiter de la restauration de Notre-Dame pour offrir une nouvelle jeunesse à son aménagement intérieur en intégrant de l'art contemporain aux maîtres anciens tels les frères Le Nain ou Charles Le Brun, de la lumière à hauteur de visage, des bancs mobiles pour remplacer les chaises séculaires et des phrases bibliques projetées sur les murs. 

La crypte, située sous la cathédrale, doit aussi servir d'espace de stockage avec un accès facilité par l'installation d'un élévateur.

Lorsqu'ils retrouveront la célèbre cathédrale en 2024, touristes et fidèles entreront désormais par la grande porte centrale et non plus par les portes latérales. Ils bénéficieront d'un parcours épuré autour d'un axe central allant de la nef au choeur.


Vers l’infini et au‑delà – Goldorak, 50 ans d’inspiration

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  •  50 ans après sa création, la série animée Goldorak continue de marquer l’imaginaire arabe
  • Arab News Japan s’entretient avec son créateur Go Nagai, des fans du Moyen-Orient, et revient sur l’histoire du robot OVNI chargé de protéger notre planète

​​​​​​LONDON: Peu d’importations culturelles ont franchi les frontières de manière aussi inattendue — et aussi puissante — que Goldorak, le robot géant japonais qui, il y a un demi-siècle, est devenu un héros de l’enfance à travers le monde arabe, et plus particulièrement en Arabie saoudite.

Créé au Japon au milieu des années 1970 par le mangaka Go Nagai, Goldorak s’inscrivait dans la tradition des « mecha », ces récits de robots géants. Le genre, façonné par l’expérience japonaise de la Seconde Guerre mondiale, explorait les thèmes de l’invasion, de la résistance et de la perte à travers le prisme de la science-fiction.

Si la série a rencontré un succès modéré au Japon, c’est à des milliers de kilomètres de là, au Moyen-Orient, que son véritable héritage s’est construit.

L’anime « UFO Robot Goldorak » est arrivé à la télévision dans la région en 1979, doublé en arabe et diffusé pour la première fois au Liban, en pleine guerre civile. L’histoire du courageux Actarus, prince exilé dont la planète a été détruite par des envahisseurs extraterrestres, a profondément résonné chez les enfants grandissant dans un contexte de conflits régionaux et d’occupation par Israël.

Ses thèmes — la défense de la patrie, la résistance à l’agression et la protection des innocents — faisaient douloureusement écho aux réalités de la région, transformant la série d’un simple divertissement en un véritable refuge émotionnel.

Une grande partie de l’impact de la série tenait à la réussite de son arabisation. Le doublage arabe puissant et le jeu vocal chargé d’émotion, notamment celui de l’acteur libanais Jihad El-Atrash dans le rôle d’Actarus, ont conféré à la série une gravité morale inégalée par les autres dessins animés de l'époque.

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Au début des années 1980, Goldorak s'était répandu à travers le Moyen-Orient, inspirant des communautés de fans en Arabie saoudite, au Koweït, en Irak et au-delà. (Fourni)

Le générique de la série, interprété par Sami Clark, est devenu un hymne que le chanteur libanais a continué à interpréter lors de concerts et de festivals jusqu’à son décès en 2022.

Au début des années 1980, Goldorak s’était répandu à travers le Moyen-Orient, inspirant des communautés de fans en Arabie saoudite, au Koweït, en Irak et au-delà. Pour beaucoup, il s’agissait non seulement d’un premier contact avec les anime japonais, mais aussi d’une source d’enseignements sur des valeurs telles que la justice et l’honneur.

L’influence de Goldorak dans la région a été telle qu’il a fait l’objet de recherches universitaires, qui ont non seulement mis en lumière la manière dont le sort des personnages résonnait auprès du public du Moyen-Orient, mais ont aussi relié sa popularité aux souvenirs générationnels de l’exil, en particulier à la Nakba palestinienne.

Un demi-siècle plus tard, Goldorak demeure culturellement vivant et pertinent dans la région. En Arabie saoudite, qui avait pleinement adopté la version originale de la série, Manga Productions initie aujourd’hui une nouvelle génération de fans à une version modernisée du personnage, à travers un jeu vidéo, The Feast of The Wolves, disponible en arabe et en huit autres langues sur des plateformes telles que PlayStation, Xbox et Nintendo Switch, ainsi qu’une nouvelle série animée en langue arabe, «  Goldorak U », diffusée l’an dernier.

Cinquante ans après les débuts de la série, « Goldorak » est de retour — même si, pour toute une génération de fans de la série originale, dont les étagères regorgent encore de produits dérivés et de souvenirs, il n’est en réalité jamais vraiment parti.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com