Comment l'énergie solaire contribue à la transition énergétique en Arabie saoudite et dans d'autres pays du Golfe

Des Panneaux solaires sur une piste de chameau et un chemin de randonnée au sud de Riyad. (Photo, Shutterstock)
Des Panneaux solaires sur une piste de chameau et un chemin de randonnée au sud de Riyad. (Photo, Shutterstock)
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Publié le Dimanche 17 avril 2022

Comment l'énergie solaire contribue à la transition énergétique en Arabie saoudite et dans d'autres pays du Golfe

  • Les pays du Golfe diversifient leurs économies en se dirigeant vers la production d'énergie solaire afin d'atteindre leurs objectifs «zéro émission»
  • Un récent rapport de l’Association de l'industrie solaire du Moyen-Orient (MESIA) a désigné l'Arabie saoudite comme un «marché en plein essor» pour les investissements dans les énergies renouvelables

DUBAÏ : Les pays du Golfe accélèrent leur transition vers les énergies renouvelables en lançant d'ambitieux projets d'infrastructure destinés à réduire leur dépendance au pétrole et au gaz afin de répondre aux besoins énergétiques nationaux.

Certains de ces projets permettront à l'Arabie saoudite d'accroître sa capacité totale d'énergie solaire de près de 40 gigawatts d'ici 2025, contre 455 mégawatts actuellement. Parmi les projets de développement spécifiques au Royaume, figure la ville intelligente NEOM, qui comprendra une usine d'hydrogène d'une valeur de 5 milliards de dollars, et le projet Red Sea (Mer Rouge), qui aura la capacité de générer 400 MW d'énergie solaire et accueillera le plus grand projet de stockage d'énergie hors réseau au monde jusqu’à présent.

Denisa Fainis, secrétaire générale de l'Association de l'industrie solaire du Moyen-Orient (MESIA), a déclaré à Arab News que «l'Arabie saoudite fait des progrès remarquables au niveau de ses projets de développement des énergies propres et de réduction des émissions».

Fainis a également signalé que «les mesures climatiques iront de pair avec la prise en charge de la demande toujours élevée de combustibles fossiles. Étant donné que le Royaume est le premier exportateur de pétrole au monde, plus de la moitié des revenus du pays proviennent du secteur des combustibles fossiles».

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Des panneaux solaires à la Cité des sciences et des technologies du roi Abdelaziz. (Photo, Reuters/Archives)

Le dernier rapport de la MESIA, publié en janvier, a classé l'Arabie saoudite comme l'un des «marchés mondiaux en plein essor dans le secteur des énergies renouvelables, poussant plus d'investisseurs et de promoteurs à participer à de grands projets que tout autre pays». Il a révélé que les améliorations apportées aux cadres réglementaires avaient aidé le pays à se positionner parmi les nations qui dirigent la révolution de l'énergie propre.

Le mégaprojet NEOM du Royaume, d'une valeur de 500 milliards de dollars, jouera un rôle clé dans les efforts visant à diversifier l'économie saoudienne en s'appuyant uniquement sur des ressources énergétiques propres. On estime que la future ville de NEOM aura besoin de 20 à 40 GW de capacité d'énergie solaire et éolienne afin de répondre à ses besoins énergétiques lorsqu'elle sera opérationnelle en 2025.

Les autorités saoudiennes prévoient lancer plusieurs autres projets dans des régions comme la mer Rouge, Médine, Qurayyat, Jeddah et Wadi Al-Dawasir, afin d'atteindre l'objectif national de zéro émission nette d'ici 2060.

Ailleurs dans la région, le projet solaire Al-Kharsaah de 800 MW au Qatar devrait être opérationnel d'ici la mi-2022. Aux Émirats arabes unis, le parc solaire Mohammed Bin Rashid de 5 000 MW à Dubaï et le projet solaire Al-Dhafra, d'une capacité de 2 000 MW, seront mis en service par étapes d'ici 2030.

Ailleurs dans la région, le projet solaire Al-Kharsaah de 800 MW au Qatar devrait être opérationnel d'ici la mi-2022. Aux Émirats arabes unis, le parc solaire Mohammed Ben Rashid de 5 000 MW à Dubaï et le projet solaire Al-Dhafra, qui aura une capacité de 2 000 MW, seront mis en service par étapes d'ici 2030.

Les autorités en Irak, en Algérie, en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie ont lancé des projets similaires qui sont en phase de développement ou d'appel d'offres.

Il est à noter que de nombreux pays de la région considèrent la transition énergétique comme une opportunité de croissance économique et de création d'emplois, notamment la possibilité de fabriquer localement des composants d'énergie solaire.

La région du Golfe bénéficie évidemment d'un avantage géographique dans le secteur de l'énergie solaire, grâce à un ensoleillement abondant et à sa proximité avec l'Afrique, l'Europe et d'autres pays du Moyen-Orient, ce qui lui permet de devenir un exportateur d'énergie solaire à long terme.

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Des Saoudiens travaillent dans une usine de panneaux solaires à Uyayna, au nord de Riyad. (Photo, AFP/Archives)

«En captant l'énergie photovoltaïque de la plus grande source de l'univers et en fournissant de l'électricité à des régions qui dépendent encore des combustibles fossiles, nous pouvons réduire les émissions de carbone, les coûts d'exploitation et de maintenance des entreprises et améliorer la qualité de l'air. En outre, la poursuite du développement du secteur permettra de créer des emplois pour les générations à venir», a expliqué Fainis.

Au cours des cinq années qui ont suivi l'annonce de leur programme de réformes économiques Vision 2030, les autorités saoudiennes ont rapidement mis en œuvre des projets de développement du secteur des énergies renouvelables. Le Royaume s'est fixé pour objectif de générer la moitié de ses besoins en électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2030, soit 60 GW d'énergie solaire, ainsi que d'autres formes d'énergie propre.

Le Royaume prévoit également d'accroître la durabilité par l'adoption d'une approche d'économie circulaire du carbone, une campagne massive de plantation d'arbres, la réduction des émissions de carbone de plus de 4% des contributions mondiales, ainsi que par des mesures de lutte contre la pollution et la dégradation des sols.

Le pays prévoit aussi d'émettre au début de cette année sa première obligation verte qui respecte les préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance. Ces obligations deviendront l'un des principaux canaux de financement pour l'avenir du Royaume.

Dans le cadre de la Vision 2030, le ministère de l'Énergie construit deux centrales d'énergie renouvelable, d'une capacité de 600 MW, dans la troisième ville industrielle de Jeddah et la ville industrielle de Rabigh. Les deux projets sont mis en œuvre par l'intermédiaire de MODON (villes), l'autorité saoudienne des villes industrielles et des zones technologiques.

Parallèlement, un projet de stockage de batteries en mer Rouge contribuera à assurer que la nouvelle destination de villégiature qui se dessine le long du littoral occidental du Royaume soit entièrement alimentée par des énergies renouvelables. Le Royaume prévoit également de construire 23 usines de panneaux solaires dans 12 villes industrielles. À la fin de l'année dernière, la plus grande centrale solaire de la région, dont la capacité de production peut atteindre 1,2 GW, a été inaugurée à Tabuk.

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Les pays du Golfe accélèrent la transition vers les énergies renouvelables en lançant d'ambitieux projets d'infrastructure destinés à réduire leur dépendance au pétrole et au gaz. (Photo, AFP/Archives)

Les succès et les projets ambitieux de l'Arabie saoudite sont révélateurs d'une tendance plus générale. Selon la MESIA, la capacité solaire dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord pourrait atteindre 8 309 MW cette année, car la région ajoute davantage de projets d'énergie renouvelable pour atteindre les objectifs nationaux individuels et les stratégies de transition.

«On peut s'attendre à une expansion massive au cours de la prochaine décennie dans la région MENA, qui est particulièrement attrayante pour les investissements dans l'énergie solaire, car la région présente des niveaux d'irradiation solaire parmi les plus élevés au monde», a indiqué Fainis. 

Outre la production, elle estime que la région arabe pourrait également prendre les devants dans les solutions de stockage, qui est un autre domaine encore inexploité.

Des pays comme l'Algérie, l'Égypte, l'Iran, l'Iraq, la Jordanie, les Émirats arabes unis, Oman, le Qatar et l'Arabie saoudite optent rapidement pour l'utilisation de nouvelles technologies dans le secteur des énergies renouvelables, notamment les systèmes d'intelligence artificielle.

Selon la MESIA, le marché saoudien des réseaux intelligents devrait représenter 3,6 milliards de dollars d'ici 2030. En effet, NEOM devrait être entièrement alimentée par des solutions contrôlées par l'IA utilisant 100% d'énergie renouvelable.

Dans son rapport de janvier, la MESIA a affirmé que «de manière générale, la région MENA présente un ensemble idéal de grandes surfaces utilisables pour les centrales solaires photovoltaïques et de niveaux d'irradiation solaire élevés lui permettant de maximiser la production d'énergie à partir de l'énergie solaire».

L'énergie solaire et éolienne ne sont pas les seules énergies renouvelables qui attirent une vague d'investissements. L'hydrogène vert est considéré ainsi comme un acteur émergent important dans la combinaison énergétique, dans le cadre du processus visant à atteindre les objectifs de zéro émission nette fixés par les gouvernements régionaux, notamment en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.

Tous ces projets seront sans doute essentiels aux efforts visant à réduire les effets du changement climatique dans une région où les dommages qu'il cause sont réels.

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La capacité de la plus grande centrale solaire photovoltaïque au monde ayant fait l'objet d'un contrat unique, qui sera située dans la zone industrielle de Sudair, dans le nord de l'Arabie saoudite, sera de 1 500 MW. (Photo fournie)

Mercedes Maroto-Valer, directrice du Centre de recherche sur les solutions pour le carbone de l'université Heriot-Watt de Dubaï et directrice du Centre de recherche et d'innovation sur la décarbonisation industrielle au Royaume-Uni, a averti que la situation climatique de la région s'aggrave.

Elle a déclaré à Arab News que «les températures sont également en hausse, la température régionale la plus élevée à ce jour ayant été enregistrée à Mitribah, au Koweït, avec 54°C».

Toutefois, avec le développement de nouvelles technologies et les objectifs nationaux ambitieux convenus lors du sommet de la COP26 sur le climat à Glasgow en novembre dernier, il y a encore de l'espoir pour un avenir plus durable.

Fainis estime que la région MENA doit créer une chaîne d'approvisionnement locale pour les équipements et les programmes de formation de la main-d'œuvre locale, renforcer les capacités en matière de transfert de technologie et continuer à attirer les investissements étrangers.

«À mesure que la population augmente, la demande d'électricité atteindra des sommets sans précédent. Que ce soit par le biais d'auditeurs énergétiques ou d'initiatives des régulateurs, les pays devront s'adapter aux besoins énergétiques croissants», a-t-elle mentionné.

 


Oman et le Liban appellent à un retrait total d’Israël et exhortent à la fin des attaques

Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
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  • Joseph Aoun et le sultan Haitham ben Tariq lancent un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais
  • Réaffirmation de la position arabe unifiée en faveur de la fin de l’occupation israélienne et de l’établissement d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967

​​​​​​BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun et son homologue omanais, le sultan Haitham ben Tariq, ont lancé mercredi un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais et un retrait total de toutes les terres arabes occupées, avertissant que la poursuite des violations constitue une menace directe pour la stabilité régionale.

La déclaration a été faite lors d’un sommet de haut niveau à Mascate, où les deux dirigeants ont exprimé leur « profonde préoccupation face à l’agression israélienne en cours » et qualifié l’occupation de « violation flagrante » de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que d’autres résolutions internationales.

Les deux parties ont également exprimé leur soutien aux efforts internationaux visant à apaiser les tensions, stabiliser la situation sur le terrain, faciliter le retour des personnes déplacées et faire progresser la reconstruction post-conflit.

Aoun conduisait une délégation ministérielle libanaise à Oman, comprenant les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de la santé et de l’agriculture, pour des discussions avec des responsables omanais.

La déclaration commune a mis l'accent sur le renforcement des relations bilatérales et l'élargissement de la coopération dans des secteurs clés tels que la politique, l'économie, l'investissement, le secteur bancaire, le tourisme, les transports et la logistique.

Les deux parties ont appelé à engager rapidement les préparatifs pour tenir la première session du Comité mixte omano-libanais, coprésidé par les ministres des affaires étrangères à Mascate, et à poursuivre de nouveaux accords et mémorandums d’entente destinés à renforcer la collaboration dans le commerce, la culture et la science. La déclaration a également souligné la nécessité de dynamiser la participation du secteur privé dans les opportunités de développement partagé.

La partie omanaise a réaffirmé son plein soutien à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban, ainsi qu’au renforcement des institutions étatiques libanaises, en particulier l’armée et les forces de sécurité légitimes, et à l’appui apporté au pays dans ses réformes économiques, financières et administratives.

Les deux parties ont réaffirmé la position arabe unifiée appelant à mettre fin à l’occupation israélienne et à établir un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Elles ont également souligné l’importance de renforcer la solidarité arabe, de respecter la souveraineté des États et de promouvoir les principes de bon voisinage et de droit international.

La visite officielle d’Aoun à Oman s’inscrivait dans le rôle établi de Mascate en tant que médiateur régional et international. Lors de ses rencontres, Aoun a salué le statut diplomatique et l’approche du Sultanat, la qualifiant de « sage et responsable ».

Il a salué la politique étrangère d’Oman, fondée sur le dialogue, la médiation, l’équilibre et le bon voisinage, estimant qu’elle avait conféré au Sultanat « un statut distingué et un rôle pivot dans la promotion de la stabilité et la résolution des conflits par des moyens pacifiques ».

Aoun a déclaré qu’au Liban, « nous tenons cette approche sage en haute estime et accordons une grande valeur au soutien constant du Sultanat envers le Liban dans divers forums internationaux, ainsi qu’à son appui face aux défis qui se dressent devant nous ».

Pour sa part, le sultan Haitham ben Tariq a réaffirmé l’engagement continu d’Oman envers la stabilité du Liban et son suivi attentif des développements récents dans le pays.

Il a souligné la profondeur des relations entre les deux pays et l’importance de renforcer la coopération et la coordination bilatérales. Le sultan a également salué les contributions positives de la communauté libanaise à Oman.

En marge de la visite, le ministre libanais de l’intérieur Ahmed Al-Hajjar a tenu une réunion avec son homologue omanais, Hamoud ben Faisal Al-Busaidi, au palais Al-Alam à Mascate. Ils ont souligné le renforcement de la coopération conjointe, en particulier dans les domaines de la sécurité et du maintien de l’ordre.

Selon une déclaration conjointe, les discussions ont également porté sur les efforts du Liban pour consolider la sécurité interne et maintenir la stabilité.

Ont participé aux discussions élargies, côté omanais : Al-Busaidi ; Shihab ben Tariq Al-Saïd, vice-premier ministre chargé des affaires de défense ; Badr ben Hamad Al-Busaidi, ministre des affaires étrangères ; Hamad ben Saïd Al-Aufi, chef du cabinet privé ; Mahad ben Saïd Ba’owain, ministre du travail et chef de la mission d’honneur ; Saoud ben Hamoud Al-Habsi, ministre de l’agriculture, des pêches et des ressources en eau ; et Hilal ben Ali Al-Sabti, ministre de la santé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
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  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com