Le «maamoul» : un dessert traditionnel de Pâques et du Ramadan

Le Maamoul est une irrésistible pâtisserie qui se consomme durant les fêtes de Pâques et ramadan, au Liban et au Moyen-Orient (Photo, fournie).
Le Maamoul est une irrésistible pâtisserie qui se consomme durant les fêtes de Pâques et ramadan, au Liban et au Moyen-Orient (Photo, fournie).
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Publié le Lundi 02 mai 2022

Le «maamoul» : un dessert traditionnel de Pâques et du Ramadan

  • C'est l'une des spécialités libanaises les plus renommées, préparée spécialement pour ces occasions
  • Elle s’apparente à des sablés à base de semoule, de sucre, de beurre, d'eau de rose et d'eau de fleur d'oranger

BEYROUTH: Le maamoul est une irrésistible pâtisserie qui se consomme durant les fêtes de Pâques et ramadan, au Liban et au Moyen-Orient. C'est l'une des spécialités libanaises les plus renommées, préparée spécialement pour ces occasions. Elle s’apparente à des sablés à base de semoule, de sucre, de beurre, d'eau de rose et d'eau de fleur d'oranger. Les sablés sont remplis de dattes, de noix ou de pistaches et parfois recouverts de sucre. Traditionnellement, il existe une forme pour chaque saveur qui permet de les différencier les unes des autres. Habituellement, la pâte est préparée le Vendredi Saint, ou la veille du Ramadan, et le Maamoul est cuit le lendemain.

Chaque pays a ses traditions pour célébrer les fêtes, et le Liban est très attaché aux siennes. Bien que la recette et les ingrédients semblent assez simples, le processus demande beaucoup de travail et beaucoup de patience.

Durant le ramadan, les musulmans jeûnent toute la journée pour une durée de 30 jours. Pendant le carême et le Vendredi Saint, les chrétiens s’abstiennent de manger de la viande et des produits d'origine animale. Pendant le ramadan, les musulmans savourent le maamoul lors de la dernière soirée de rupture du jeûne, tandis que les chrétiens arabes les consommeront les jours précédant le carême et le dimanche de Pâques. Cette pâtisserie est également populaire dans les communautés juives, qui la consomment lors des fêtes religieuses comme Pourim, Rosh Hashanah et Hanukkah.

Pourquoi le Maamoul est-il associé à des fêtes religieuses ?

La blogueuse gastronomique palestino-jordanienne Sawsan Abou Farha discute de la nature symbolique de cette gourmandise. "Certains disent que cette pâtisserie est destinée à vous rappeler que même si le jeûne est difficile à endurer, il se termine par une douce récompense, exactement comme la coque extérieure du maamoul qui est fade, mais dont le noyau est doux", explique-t-elle.

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.