Tennis: Wimbledon interdira aux joueurs russes et bélarusses de participer

Les organisateurs de Wimbledon estiment que la signature de telles déclarations pourrait avoir un impact négatif sur les familles des joueurs (Photo, AFP).
Les organisateurs de Wimbledon estiment que la signature de telles déclarations pourrait avoir un impact négatif sur les familles des joueurs (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 20 avril 2022

Tennis: Wimbledon interdira aux joueurs russes et bélarusses de participer

  • Depuis le début de l'offensive russe le 24 février dernier, les joueurs russes et biélorusses ont pu continuer à participer aux compétitions ATP et WTA sous un drapeau neutre
  • Ce dispositif était censé s'étendre aux trois tournois du Grand Chelem encore à disputer en 2022

LONDRES: Le Russe Daniil Medvedev, actuel N.2 mondial, ne devrait pas participer au tournoi de Wimbledon cette année, selon le quotidien britannique The Times, les organisateurs souhaitant exclure les joueurs russes et bélarusses en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Depuis le début de l'offensive russe le 24 février dernier, les joueurs russes et biélorusses ont pu continuer à participer aux compétitions ATP et WTA sous un drapeau neutre.

Ce dispositif était censé s'étendre aux trois tournois du Grand Chelem encore à disputer en 2022, tandis que la Fédération internationale (ITF) avait interdit aux équipes des deux pays de participer à la Coupe Davis et à la Coupe Billie Jean King (ex-Fed Cup).

Mais selon le quotidien britannique The Times, après près de deux mois de pourparlers, les organisateurs de Wimbledon devraient interdire la participation des joueurs russes et bélarusses plutôt que d'adhérer à une solution de compromis proposée par le gouvernement britannique.

Ces négociations visaient à ce que ces joueurs, dont Medvedev et la Bélarusse Aryna Sabalenka, signent une déclaration par laquelle ils ne feraient pas de commentaires favorables au président russe Vladimir Poutine.

Les organisateurs de Wimbledon estiment que la signature de telles déclarations pourrait avoir un impact négatif sur les familles des joueurs.

Il est probable que cette mesure d'exclusion s'applique à tous les tournois britanniques sur gazon cet été. La Lawn Tennis Association (LTA), qui supervise les principaux tournois de préparation à Wimbledon tels que le Queen's et celui d'Eastbourne, a déclaré la semaine dernière qu'elle suivrait l'exemple de Wimbledon.

"Nous pensons que, du point de vue du public et de la mise en œuvre pratique, il faut un alignement (entre le All England Club et la LTA, NDLR), pour que ce soit vraiment clair et compris", a déclaré Scott Lloyd, directeur général de la LTA. "C'est d'une importance capitale."

Les joueurs russes et bélarusses ont été discrets dans leur condamnation du conflit, bien que le Russe Andrey Rublev, N.8 mondial, ait écrit "pas de guerre s'il vous plaît" sur une caméra de télévision lors d'une compétition à Dubaï juste après l'invasion.

"Je veux la paix dans le monde entier", s'est contenté de dire Medvedev, en convalescence après une opération et incertain pour le prochain Roland-Garros.

La Bélarusse Victoria Azarenka, ancienne numéro un mondiale et sacrée à deux reprises à l'Open d'Australie, s'est montrée plus franche. "Il est déchirant de voir combien de personnes innocentes ont été affectées et continuent de l'être par cette violence", a déclaré la joueuse de 32 ans en mars.

"J'ai toujours vu et vécu les Ukrainiens et les Bélarusses comme des gens amicaux et solidaires les uns des autres. Il est difficile d'être témoin de la séparation violente qui a lieu actuellement", a souligné Azarenka, actuelle 18e à la WTA.

La Biélorussie est considérée comme un allié de la Russie et a facilité l'invasion en permettant aux troupes de franchir sa frontière avec l'Ukraine.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.