Décès de l'ancien ministre et secrétaire général du RPR Bernard Pons

Une photo, prise le 24 mai 2002 à Paris, de Bernard Pons, ancien ministre et candidat UMP dans la 16 circonscription de la capitale. (Photo, AFP)
Une photo, prise le 24 mai 2002 à Paris, de Bernard Pons, ancien ministre et candidat UMP dans la 16 circonscription de la capitale. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 27 avril 2022

Décès de l'ancien ministre et secrétaire général du RPR Bernard Pons

Une photo, prise le 24 mai 2002 à Paris, de Bernard Pons, ancien ministre et candidat UMP dans la 16 circonscription de la capitale. (Photo, AFP)
  • L'ancien ministre et secrétaire général du RPR (ex-UMP) Bernard Pons, figure de la droite et député pendant plusieurs mandats, est décédé à l'âge de 95 ans
  • Né en 1926 à Béziers (Hérault), ce fidèle de Jacques Chirac avait été plusieurs fois secrétaire d'Etat et ministre

PARIS: L'ancien ministre et secrétaire général du RPR (ancêtre de LR) Bernard Pons, figure de la droite et élu député à six reprises, est décédé à l'âge de 95 ans, a annoncé sa famille mercredi à l'AFP. 

Né le 18 juillet 1926 à Béziers (Hérault), ce fidèle de Jacques Chirac a été plusieurs fois secrétaire d'Etat et ministre, notamment des DOM-TOM puis des Transports, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de France-Antilles. 

« La disparition de Bernard Pons marque la fin d'une époque. Celle des grands moments de compagnonnage, de la politique épique, du gaullisme triomphant. J'aimais beaucoup cet homme qui a tant donné à sa famille politique », a tweeté Nicolas Sarkozy. 

Le médecin généraliste Bernard Pons avait débuté en 1967 dans le Lot une longue carrière politique où il a occupé le fauteuil de député, secrétaire d'Etat et ministre dans différents gouvernements de droite. 

Pugnace et enthousiaste, le « docteur Pons » avait ensuite été député de l'Essonne puis de Paris, de 1981 à 2002. Jacques Chirac le fait élire au Conseil de Paris en 1983 dans le 17e arrondissement. 

Il est secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture dans les gouvernements Chaban-Delmas et Messmer, de 1969 à 1973, mais ne participe pas aux gouvernements du septennat de Valéry Giscard d'Estaing qu'il critiquera durement. 

Fidèle de Jacques Chirac, Bernard Pons devient secrétaire général du Rassemblement pour la République (RPR, créé par M. Chirac en 1976) de 1979 à 1984 puis, en 1988, président du groupe RPR à l'Assemblée.  

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Dans cette photo d'archive prise le 11 juin 1991, le président du parti de droite RPR Jacques Chirac, et les membres RPR Charles Pasqua et Bernard Pons assistent à une réunion avec des députés RPR à Paris. (Photo, AFP)

Il a été ministre des DOM-TOM en 1986, un mandat marqué par le massacre de la grotte d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, qui fait 21 morts (19 Kanaks et 2 militaires) entre les deux tours de la présidentielle de 1988, et dont on lui fera porter la responsabilité. Il a également été ministre des Transports de 1995 à 1997. 

Ce père de quatre filles, qui a longtemps partagé sa vie entre la métropole et la Martinique, avait rompu avec Jacques Chirac sur la fin de sa carrière politique. « Je l'ai cru longtemps ouvert, attentif, généreux, fidèle en amitié. Je constate aujourd'hui qu'il en est autrement », affirmait-il en 2005 au Parisien. 


Pour Macron, Poutine est un «ogre» qui «a besoin de continuer à manger» pour survivre

Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie qui sera "durablement une puissance de déstabilisation". (AFP)
Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie qui sera "durablement une puissance de déstabilisation". (AFP)
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  • Le président français pense que "la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous"
  • "Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1,3 million d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain", a-t-il prévenu

PARIS: Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie qui sera "durablement une puissance de déstabilisation".

"Depuis 2007-2008 (l'intervention russe en Géorgie, ndlr), le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir", a souligné le président français dans un entretien sur LCI.

Le président français pense que "la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous".

"Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1,3 million d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain", a-t-il prévenu.

"Donc, y compris pour sa propre survie, il (Poutine) a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c'est un prédateur, c'est un ogre à nos portes. Je ne dis pas que dès demain, c'est la France qui sera attaquée, mais enfin c'est une menace pour les Européens (...) Il ne faut pas être naïfs", a insisté le chef de l'État.

Cet entretien a été réalisé à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens où a été annoncée la tenue d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.

Mais, dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix.

"Quand je regarde la situation et les faits, je ne vois pas le président Poutine vouloir la paix maintenant mais peut-être je suis trop pessimiste", a-t-il déclaré.


Rencontre Zelensky-Poutine: Macron plaide pour Genève

 La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu'elle se tienne à Genève. (AFP)
La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu'elle se tienne à Genève. (AFP)
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  • "Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul", a-t-il rappelé
  • Sur la sécurité de l'Ukraine, le chef de l'État a annoncé l'organisation, avec le Royaume-Uni, d'une réunion dès ce mardi à midi de la 'coalition des volontaires', "les 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité "

PARIS: La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu'elle se tienne à Genève.

"Plus qu'une hypothèse, c'est même la volonté collective", a déclaré M. Macron dans un entretien diffusé mardi sur LCI, interrogé sur la tenue en Europe de cette rencontre annoncée à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens.

"Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul", a-t-il rappelé.

Sur la sécurité de l'Ukraine, le chef de l'État a annoncé l'organisation, avec le Royaume-Uni, d'une réunion dès ce mardi à midi de la 'coalition des volontaires', "les 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité pour les tenir au courant de ce qui a été décidé".

"Dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains et donc, dès demain (mardi), nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d'état major lancent le travail pour voir qui est prêt à faire quoi".

Sur les concessions territoriales, "c'est à l'Ukraine de les faire (...) L'Ukraine fera les concessions qu'elle estime justes et bonnes", a-t-il dit.

"En tout cas, faisons très attention quand on parle d'une reconnaissance de droit. N'actons pas des reconnaissances de droit, c'est-à-dire que des pays garants de l'ordre international puissent dire 'on peut prendre des territoires par force' parce qu'on ouvre une boîte de Pandore", a-t-il prévenu.


Explosion d'une bonbonne de gaz près de Lyon: un mort, 150 évacués

Environ 150 personnes ont été évacuées et regroupées dans un centre communal mis à disposition par la Ville de Vénissieux. (AFP)
Environ 150 personnes ont été évacuées et regroupées dans un centre communal mis à disposition par la Ville de Vénissieux. (AFP)
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  • L'explosion a eu lieu vers 03H30 dans la nuit de dimanche à lundi, dans un immeuble de sept étages, a précisé la préfecture du Rhône. Il s'agit d'une copropriété, a précisé le cabinet de la mairie de Vénissieux
  • Un corps a été retrouvé dans l'appartement du 4e étage où a eu lieu l'explosion d'une bonbonne de gaz, qui serait d'origine accidentelle, selon une source policière. La victime est l'occupant de l'appartement, un homme d'environ 70 ans

LYON: Un homme est mort lundi après l'explosion d'une bonbonne de gaz qui a provoqué un incendie dans un immeuble du quartier des Minguettes à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue sud de Lyon, a-t-on appris de sources concordantes.

L'explosion a eu lieu vers 03H30 dans la nuit de dimanche à lundi, dans un immeuble de sept étages, a précisé la préfecture du Rhône. Il s'agit d'une copropriété, a précisé le cabinet de la mairie de Vénissieux.

Un corps a été retrouvé dans l'appartement du 4e étage où a eu lieu l'explosion d'une bonbonne de gaz, qui serait d'origine accidentelle, selon une source policière. La victime est l'occupant de l'appartement, un homme d'environ 70 ans, selon la préfecture.

Les circonstances devront être confirmées par l'enquête.

Neuf personnes ont été transportées à l'hôpital pour des examens.

Environ 150 personnes ont été évacuées et regroupées dans un centre communal mis à disposition par la Ville de Vénissieux.

"On reste mobilisés en cas de besoin", indique le cabinet de la mairie.

Un important dispositif a été déployé: 90 sapeurs-pompiers et 40 engins ont été mobilisés au plus fort de l'intervention des secours. Le préfet délégué pour la défense et la sécurité s'est rendu sur place lundi matin.

"Après avoir procédé à des vérifications, afin de s'assurer de la solidité de l'édifice, la moitié des occupants de l'immeuble vont pouvoir réintégrer leur logement dans la journée. Une opération de relogement est en cours par la commune de Vénissieux, pour le reste des résidents", a indiqué la préfecture.