Les Saoudiens en bonne place sur la liste des 30 principaux dirigeants de médias de Communicate

Trois  Saoudiens figurent sur la liste des trente meilleurs dirigeants de 2021 de Communicate, dont deux se classent dans le top 5. (Photo fournie)
Trois  Saoudiens figurent sur la liste des trente meilleurs dirigeants de 2021 de Communicate, dont deux se classent dans le top 5. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 29 avril 2022

Les Saoudiens en bonne place sur la liste des 30 principaux dirigeants de médias de Communicate

  • «Il n'est pas surprenant de voir des dirigeants saoudiens jeunes et motivés atteindre le haut de la liste»
  • «Ce fut un processus long, ardu et complexe, mais il nous a finalement permis d'établir une liste qui, nous l'espérons, reflète la réalité du marché»

DUBAΪ: Une liste produite par un magazine basé à Dubaï a fait la une des journaux parmi les professionnels des médias et de la communication, car elle mettait en avant pour la première fois des PDG et des cadres saoudiens. 

Dans son dernier numéro, Communicate magazine – une publication de Mediaquest – a publié sa liste des trente meilleurs dirigeants de 2021, sur laquelle figurent trois Saoudiens, dont deux se classent dans le top 5. 

Mohamed al-Khereiji, PDG d'Engineer Holding Group (EHG), la société mère de groupes médiatiques tels qu'Al Arabia et Saudi Media Company, est arrivé en première position, tandis que Jomana al-Rashed, PDG de Saudi Research and Media Group (SRMG) – la première Saoudienne à occuper ce poste – était en cinquième position sur la liste. 

M. Al-Khereiji et Mme Al-Rashed ont tous deux contribué de manière significative à l'évolution de l’image du Royaume, et leurs efforts reflètent la transformation en cours en Arabie saoudite. 

À titre d’exemple, le nom d'Al-Khereiji a fait le tour des médias régionaux et internationaux après que la Saudi Media Company a soumis une offre de 3,39 milliards de dollars (1 dollar = 0,95 euro) pour racheter le Chelsea Football Club, mais sans succès. 

Mme Al-Rashed a obtenu de nombreux résultats depuis sa nomination en 2020, avec notamment le lancement de la nouvelle stratégie de marque et de transformation numérique de SRMG, du premier magazine manga en langue arabe et l'acquisition d'une participation majoritaire dans la principale plate-forme de podcasts en arabe, Thmanyah. 

Waleed Hussein, PDG de la société de signalisations publicitaires extérieures Saudi Signs Media, se place en vingt-quatrième position. Son entreprise a signé des contrats importants, dont un de cent cinquante-deux millions de dollars avec la municipalité de Riyad en 2020 pour des panneaux d'affichage sur soixante-seize emplacements de choix au cœur de la ville. 

«Il n'est pas surprenant de voir de jeunes dirigeants saoudiens motivés se placer en tête de liste, ce qui illustre les profonds changements qui s'opèrent dans le Royaume», déclare Nathalie Bontems, rédactrice en chef de Communicate, à Arab News. 

Cette liste est une actualisation de celle des personnalités de Communicate, publiée pour la dernière fois il y a dix ans. Depuis, le pouvoir – et la région – ont radicalement changé. «Le classement du top 30 des dirigeants de 2021 s'intéresse aux individus de la région qui, dans leurs rôles exécutifs et au-delà, se sont avérés les plus influents pour faire avancer notre industrie au cours de l'année dernière», indique Mme Bontems. 

«La plupart, si ce n'est tous, ont adopté la transformation numérique, l'innovation et des styles de management inédits qu'exige l'environnement disruptif actuel», ajoute-t-elle. 

Communicate fait partie de Mediaquest, une société régionale d'édition et d'événements basée à Dubaï qui publie et distribue des magazines tels que Haya, Marie Claire Arabia, Buro 24/7. Mediaquest organise également des événements prestigieux tels que Top CEO, Arab Luxury World, et les Effie Awards Mena. 

Le magazine a été lancé en 2005, en association avec la société américaine Ad Age qui lui fournit du contenu. Désormais, l'édition quotidienne en ligne et les éditions trimestrielles thématiques de la publication constituent une ressource essentielle pour les organisations qui souhaitent élaborer des stratégies efficaces, créatives et durables. 

La liste réunit des dirigeants de l'écosystème des médias, de la publicité et de la technologie publicitaire de la région, dont des directeurs d'agences ou de réseaux publicitaires tels que Ghassan Harfouche de MCN et Reda Raad de TBWA\RAAD, ainsi que des piliers des médias comme Ravi Rao de GroupM et Tarek Daouk de Dentsu. 

Le secteur de la publicité a connu une croissance rapide ces dix dernières années, le numérique et les réseaux sociaux ayant toujours plus d'importance dans l'écosystème publicitaire et les budgets marketing des annonceurs. Cette croissance est évidente dans la liste, qui comprend TJ Lightwala d'Accenture Interactive, Lino Cattaruzzi de Google, Shant Oknayan de TikTok et Fares Akkad de Meta. 

Mme Bontems déclare: «Nous avons abordé le mécanisme de sélection et de classement à travers de multiples filtres, en identifiant plus de cent candidats dans les organisations concernées, en recherchant les informations publiquement disponibles à leur sujet pour l’année 2021, recoupant ces données avec les personnes elles-mêmes et obtenant des informations supplémentaires par le biais de tiers, et ainsi de suite.» 

La publication a exclu les données financières telles que les revenus publicitaires, qui ne sont pas vérifiables et ne permettraient pas une évaluation cohérente des différents types d'entreprises. 

«Ce fut un processus long, ardu et complexe, mais il nous a finalement permis d'établir une liste qui, nous l'espérons, reflète la réalité du marché», ajoute Nathalie Bontems. 


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.