Des dizaines de milliers de personnes dans la rue en France pour un 1er-Mai très politique

Un manifestant donne un coup de pied dans la vitrine d'une entreprise en marge du rassemblement annuel du 1er mai (fête du travail), à Paris le 1er mai 2022. (Photo, AFP)
Un manifestant donne un coup de pied dans la vitrine d'une entreprise en marge du rassemblement annuel du 1er mai (fête du travail), à Paris le 1er mai 2022. (Photo, AFP)
Des policiers, entourés de gaz lacrymogènes, font face à des manifestants lors de la fête annuelle du 1er mai (fête du travail), à Paris, le 1er mai 2022. (Photo, AFP)
Des policiers, entourés de gaz lacrymogènes, font face à des manifestants lors de la fête annuelle du 1er mai (fête du travail), à Paris, le 1er mai 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 01 mai 2022

Des dizaines de milliers de personnes dans la rue en France pour un 1er-Mai très politique

Un manifestant donne un coup de pied dans la vitrine d'une entreprise en marge du rassemblement annuel du 1er mai (fête du travail), à Paris le 1er mai 2022. (Photo, AFP)
Des policiers, entourés de gaz lacrymogènes, font face à des manifestants lors de la fête annuelle du 1er mai (fête du travail), à Paris, le 1er mai 2022. (Photo, AFP)
  • En marge de la manifestation, des accrochages incessants opposaient les forces de l'ordre à des jeunes vêtus de noir, avec jets de projectiles et grenades lacrymogènes
  • Gérald Darmanin a dénoncé dimanche les «violences inacceptables» commises par des «casseurs»

PARIS: Plusieurs dizaines de milliers de personnes défilaient dimanche partout en France à l'occasion du 1er mai, dans un contexte très politique après la présidentielle, dans des cortèges parfois émaillés d'accrochages et de dégradations, en particulier à Paris. 

Dans la capitale, où la CGT revendiquait 50 000 manifestants, la manifestation s'est élancée peu après 14H30 de la place de la République en direction de la place de la Nation, à l'appel de l'intersyndicale CGT-Unsa-FSU-Solidaires, rejointes par les organisations étudiante et lycéennes Unef, VL, MNL et FIDL, avec pour revendications la hausse des salaires, le maintien des services publics et de la protection sociale, et une politique de transition écologique. 

La réforme des retraites est aussi l'un des points de crispation de cette journée « un peu exceptionnelle » cette année car elle intervient une semaine après la réélection d'Emmanuel Macron, a souligné le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, pour qui une nouvelle mobilisation est envisageable dès « avant la rentrée, parce que le niveau de mécontentement sur les retraites ou les salaires est très fort ». 

« Nous sommes opposés résolument (...) à toute forme de recul de l'âge de la retraite », a martelé de son côté le secrétaire général de FO, Yves Veyrier. 

Présent dans le cortège parisien, Olivier Ayadi, 38 ans, analyste financier, confesse « une horreur absolue d'Emmanuel Macron » et de son premier mandat « exécrable, absolument immonde d'un point de vue social, sociétal, économique », selon lui. 

Ce 1er mai revêt aussi une signification particulière pour la gauche, dans le contexte de négociations difficiles pour parvenir à un accord en vue des législatives. Jean-Luc Mélenchon (LFI) a pris la parole sur une estrade au moment où le cortège parisien s'ébranlait, exhortant à un accord « cette nuit ». M. Mélenchon et le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, se sont plus tard serré la main avant d'engager une brève conversation aux cris d'« Union populaire! » dans la foule.  

Darmanin dénonce des «violences inacceptables» de «casseurs»

Gérald Darmanin a dénoncé dimanche les « violences inacceptables » commises par des « casseurs » habillés de noir et venus « perturber les manifestations du 1er mai, notamment à Paris », avec des dizaines d'enseignes vandalisées sur le parcours, bloquant la progression du cortège syndical. 

« Des casseurs viennent perturber les manifestations du 1er mai notamment à Paris, en commettant des violences inacceptables. Je suis cela avec attention », a tweeté le ministre de l'Intérieur, assurant son « plein soutien aux policiers et gendarmes mobilisés ». 

 

lacrymogènes  

En marge de la manifestation, des accrochages incessants opposaient les forces de l'ordre à des jeunes vêtus de noir, avec jets de projectiles et grenades lacrymogènes. Le long du boulevard Voltaire, de nombreuses vitrines de commerces ont été détruites, dont celle d'un restaurant McDonald's et de plusieurs banques. Une voiture a été fracturée, des feux se sont déclarés, dont un alimenté par des planches de bois, ont constaté des journalistes de l'AFP. 

Ailleurs en France des manifestations ont rassemblé 1 900 personnes à Bordeaux , 3 600 à Marseille, 3 500 à Toulouse, 4 000 à Lyon, 1 500 à Strasbourg ou Saint-Etienne, 2 000 à Lille selon les chiffres de la police. Au total, 255 points de rassemblement étaient prévus dans le pays, selon la CGT. 

A Rennes, la manifestation organisée dans la matinée (1 650 personnes selon la préfecture) s'est déroulée dans le calme, mais plusieurs centaines de militants d'ultra-gauche ont joué pendant deux heures au chat et à la souris avec les forces de l'ordre, qui ont fait usage de lacrymogènes et d'un canon à eau. Des feux de poubelles ont été constatés. Dégradations aussi à Nantes, où les forces de l'ordre sont intervenues pour disperser des militants d'ultra-gauche, selon la préfecture.   

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Un manifestant tente d'empêcher les pompiers d'éteindre un incendie au milieu d'affrontements en marge du rassemblement annuel du 1er mai (fête du travail), à Paris le 1er mai 2022. (Photo, AFP)

Indignation après l'agression d'un sapeur-pompier en marge de la manifestation

Un sapeur-pompier, qui tentait d'éteindre un incendie de palettes allumé en marge de la manifestation du 1er-Mai dimanche à Paris, a été agressé par une femme, suscitant l'indignation des autorités. 

Selon des images de télévision, largement relayées sur les réseaux sociaux, le soldat du feu tenait sa lance à eau en direction du feu, rue Alexandre-Dumas, quand une manifestante est venue le bousculer pour l'empêcher d'éteindre l'incendie avant de lui asséner deux coups avec la main sur son casque. 

« Cela suffit ! Honte à la sauvagerie, incompréhensible cette nouvelle agression vis-à-vis des sapeurs-pompiers de Paris dans l’exercice de leurs fonctions, protéger les personnes, les biens de la Cité et le bon déroulement de la manifestation », ont tweeté les sapeurs-pompiers de Paris 

« Le préfet de Police condamne fermement la scandaleuse attaque dont ont été victimes les @PompiersParis de la @prefpolice qui intervenaient sur un feu à l'angle de la rue Alexandre-Dumas et du boulevard Voltaire », a réagi de son côté la préfecture de police. 

« Un de nos collègues militaires des @PompiersParis vient d’être frappé par un manifestant, et empêchant l’unité de secours engagée d’éteindre l’incendie pour protéger les riverains et les biens. Qu’il soit repéré et puni », a demandé le président  de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, Grégory Allione. 

« troisième tour dans la rue »  

A Marseille, sous un grand soleil et portant un drapeau « pour l'union populaire », Martine Haccoun, médecin retraitée de 65 ans, est venue « montrer qu'on n'a pas donné à Macron un blanc-seing pour cinq ans, on a voulu faire barrage à Mme Le Pen ». Ce 1er mai lui paraît spécialement important face « à la destruction de l'hôpital public » notamment. 

« Je viens manifester tous les 1er mai, mais peut-être que la période après les élections a amené des gens qui ne seraient pas forcément venus », a déclaré Sylvie Marchese, 49 ans, à Toulouse. Pour cette éducatrice spécialisée syndiquée à la CGT, « les résultats de la présidentielle sont en lien avec l'abstention et le vote blanc, ce n'est pas un choix ! Le troisième tour sera dans la rue ». 

Après le barrage à Marine Le Pen dans les urnes et la réélection d'Emmanuel Macron, « le plus dur reste à faire car si on ne se met pas en lutte maintenant, on va pleurer des larmes de sang », estime Alain Theux, 77 ans et syndiqué CGT présent dans le cortège bordelais. 

En 2021, les organisateurs avaient revendiqué plus de 170 000 manifestants, dont 25 000 à Paris. Le ministère de l'Intérieur avait quant à lui dénombré 106 650 manifestants en France, dont 17 000 dans la capitale. 

Les associations et ONG mobilisées sur les questions environnementales étaient également de la partie, à l'appel du collectif Plus jamais ça. Et des délégations étrangères (Kurdes, Algériens...) étaient aussi présentes à Paris. 

La CFDT, premier syndicat de France, fait sans surprise bande à part, en organisant un « 1er mai engagé pour le climat » et pour des augmentations de salaire. « On cherche des mobilisations qui soient plus symboliques que de masse », a déclaré à la presse son secrétaire général Laurent Berger, lors d'un rassemblement « revendicatif et festif » organisé sur les rails désaffectés de la « Petite ceinture », dans le 18e arrondissement de Paris. 

«Ne pas laisser faire » Macron: paroles de manifestants dans les défilés du 1er-Mai

« Pas de blanc-seing » à Emmanuel Macron: parmi les dizaines de milliers de personnes ayant défilé dimanche partout en France à l'occasion du 1er-Mai, beaucoup de manifestants interrogés par l'AFP ont revendiqué un message politique, celui d'une défiance à l'égard du président réélu. 

Stéphanie Locqueville, 31 ans, à Lille 

« C'est bien de montrer que si beaucoup de gens ont pu voter Macron, on n'est pas d'accord avec sa politique. C'est important de continuer à défendre ses droits et ce qu'on veut pour la France. Les législatives arrivent, c'est important, et j'y crois un peu à ce retournement de situation (que la gauche espère), à condition que la gauche réussisse à s'unir. 

Alain Theux, 77 ans, ex-ouvrier du Livre, à Bordeaux. 

« Heureusement il y a eu un sursaut au 2e tour de la présidentielle avec un vote contre le Front national (sic) et pas pour Macron. Mais le plus dur reste à faire car si on ne se met pas en lutte maintenant, on va pleurer des larmes de sang avec lui. La retraite à 65 ans, c'est inadmissible. Pareil pour des pensions à 1 100 euros. On ne peut pas vivre pas avec ça. Quand on voit les distributions de dividendes... Il faut retourner dans la rue, que les travailleurs se reprennent en mains. Aux armes citoyens ! » 

Valérie Lapous, 56 ans, à Paris  

« Je suis contre le projet de reforme des retraites. Demander trois ans de travail en plus, je trouve ça énorme, complètement disproportionné compte tenu de la conjoncture ». 

Vianney Leroy, 33 ans, à Lille 

« C'est ma première manifestation du 1er-Mai. Je suis venu parce que je trouve la conjoncture politique vraiment très triste (...) On est devant d'immenses défis et redémarrer avec cinq ans de même politique, c'est vraiment triste. Les Français doivent comprendre que les législatives sont tout aussi importantes que la présidentielle (...) C'est le Parlement qui a du pouvoir et il faut en parler ! » 

Olivier Ayadi, 38 ans, analyste financier, à Paris. 

« J'ai une horreur absolue d'Emmanuel Macron », après un quinquennat « exécrable d'un point de vue social, sociétal, économique ». « Mon idée c'est d'être la pour en témoigner. (...) Je veux envoyer le message que cette élection ne lui donne pas un blanc-seing pendant cinq ans, qu'il va y avoir des législatives, qu'on ne peut pas le laisser faire comme pendant les cinq dernières années ». 

Théo Bernabeo, 19 ans, étudiant boursier, à Strasbourg 

« Je participe (à la manifestation) pour la dignité étudiante, pour pouvoir vivre correctement. Pour ne pas avoir à travailler en même temps que les études et donc pour les réussir, tout simplement ». 


Explosion d'un immeuble dans l'Ain: un troisième corps retrouvé

Lors d'une visite sur les lieux mardi, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez avait déclaré qu'une personne "manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements". (AFP)
Lors d'une visite sur les lieux mardi, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez avait déclaré qu'une personne "manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements". (AFP)
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  • Selon les secours, "des moyens supplémentaires déployés mardi ont permis de lancer des recherches afin de retrouver une personne portée manquante, ainsi que de procéder à des reconnaissances de sécurité dans les bâtiments environnants"
  • "La personne a été retrouvée après une heure trente (de fouilles) avec les pelleteuses", a détaillé auprès de l'AFP une source secouriste

LYON: Le corps d'une femme a été retrouvé mardi soir à Trévoux dans l'Ain, au lendemain de l'explosion d'un immeuble de quatre étages qui a fait deux autres victimes, des garçons de 3 et 5 ans, ont indiqué mercredi les secours.

"La victime manquante a été retrouvée décédée peu après 20H00 dans les décombres par les sapeurs pompiers", ont indiqué les secours dans un communiqué, précisant qu'il s'agit d'une femme.

Selon les secours, "des moyens supplémentaires déployés mardi ont permis de lancer des recherches afin de retrouver une personne portée manquante, ainsi que de procéder à des reconnaissances de sécurité dans les bâtiments environnants", ont précisé les secours.

"La personne a été retrouvée après une heure trente (de fouilles) avec les pelleteuses", a détaillé auprès de l'AFP une source secouriste.

Lors d'une visite sur les lieux mardi, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez avait déclaré qu'une personne "manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements".

Deux frères âgés de 3 et 5 ans avaient été retrouvés lundi dans la soirée sous les décombres, en arrêt cardio-respiratoire et n'avaient pas pu être réanimés.

Outre les trois décès, 13 personnes ont été hospitalisées en urgence relative, 53 autres ont été prises en charge pour des blessures légères ou en cellule psychologique, selon le bilan des secours.

Les gendarmes sont chargés d'une enquête menée sous l'égide du parquet de Bourg-en-Bresse pour déterminer les causes de l'explosion qui a eu lieu vers 17H30 lundi au rez-de-chaussée de l'immeuble.

Le maire de Trévoux, Marc Péchoux, a évoqué devant la presse la piste d'une explosion due au gaz mais le parquet a souligné mardi dans un communiqué qu'à ce stade, les causes exactes n'étaient "pas encore déterminées avec certitude".

Au total 22 appartements et 7 maisons individuelles sont désormais inhabitables. Mardi, les propriétaires de 14 maisons ont pu regagner leur domicile, qui présentent "des dégâts mineurs", selon les secours.


Commerce: Macron dit préférer une politique "coopérative" avec la Chine aux droits de douane

Le président français Emmanuel Macron attend avant d'accueillir le président roumain à l'Élysée, à Paris, le 9 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron attend avant d'accueillir le président roumain à l'Élysée, à Paris, le 9 décembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron privilégie une approche coopérative avec la Chine pour corriger des déséquilibres commerciaux « non viables », tout en gardant l’option de droits de douane si Pékin ne réagit pas
  • Il appelle l’UE à renforcer sa compétitivité, à mieux mobiliser son épargne et à promouvoir l’euro

PARIS: Emmanuel Macron, qui avait menacé d'imposer à la Chine des droits de douane européens dans les "prochains mois", appelle dans une tribune publiée mardi dans le Financial Times à privilégier une approche "coopérative" avec Pékin pour résorber les déséquilibres commerciaux qui ne sont "plus viables".

"Imposer des droits de douane et des quotas sur les importations chinoises serait une réponse non coopérative", dit le président français dans le quotidien des affaires britannique.

"Nous devons reconnaître que ces déséquilibres sont à la fois le résultat d'une faible productivité européenne et de la politique chinoise d'une croissance tirée par les exportations. Poursuivre dans cette voie risque d'entraîner un conflit commercial grave, mais la Chine et l'UE ont toutes deux les moyens de corriger ces déséquilibres", plaide-t-il.

Au retour de son déplacement en Chine début décembre, Emmanuel Macron avait affirmé avoir prévenu les dirigeants chinois que "s'ils ne réagissaient pas" pour réduire leur excédent commercial qui ne cesse d'augmenter avec l'Union européenne, les Européens seraient "contraints, dans les tout prochains mois, de prendre des mesures fortes" comme "par exemple des droits de douane sur les produits chinois".

"Je préfère de loin la coopération, mais je plaiderai en faveur de cette dernière solution si nécessaire", explique-t-il dans le Financial Times, tout en se montrant plus conciliant.

"Je suis toutefois convaincu qu'en tenant véritablement compte des besoins et des intérêts de chacun, nous pouvons établir un agenda macroéconomique international qui profitera à tous", ajoute-t-il en effet, rappelant que "la résolution des déséquilibres mondiaux sera au cœur de l'agenda de la présidence française du G7" en 2026.

Pour montrer que l'Europe est prête à faire sa part dans cette approche "coopérative", le président français prône "un nouveau programme économique fondé sur la compétitivité, l'innovation et la protection" au niveau des Vingt-Sept.

"Afin de financer les investissements dont nous avons besoin, l'Europe doit tirer parti de son pool d'épargne d'environ 30.000 milliards d'euros", en en dirigeant une plus grande partie vers les entreprises européennes, estime-t-il.

"L'Europe devrait également chercher à renforcer le rôle international de l'euro à travers le développement de stablecoins en euros et l'introduction d'un euro numérique", ajoute-t-il parmi les mesures proposées.

Emmanuel Macron entend porter ces positions aussi lors du prochain Conseil européen, jeudi à Bruxelles.


Dermatose: Lecornu demande «une accélération de la stratégie vaccinale», va recevoir les syndicats

Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
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  • Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence
  • Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français"

PARIS: Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet.

Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence. Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français", appelant à "garantir" une "disponibilité des doses" de vaccins "plus forte".

Il a également demandé un "état des lieux des contrôles sur les transports interdits d'animaux", "un plan d’accompagnement pour les petits élevages" ainsi qu'"un plan de repeuplement adapté à l’Occitanie".