«Ombre de la mort»: en Argentine, un dinosaure prédateur livre quelques secrets

Ce paléontologue argentin a une longue histoire de découverte derrière lui (Photo, AFP).
Ce paléontologue argentin a une longue histoire de découverte derrière lui (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 04 mai 2022

«Ombre de la mort»: en Argentine, un dinosaure prédateur livre quelques secrets

  • Trois ans après sa découverte dans le sud de l'Argentine, le fossile d'un dinosaure révèle peu à peu ses secrets
  • Loin des titanosaures, plus grands dinosaures connus, qui peuvent mesurer une trentaine de mètres et peser 70 tonnes, les megaraptors répertoriés jusqu'à présent mesuraient entre 8 et 9 mètres de long

BUENOS AIRES: Trois ans après sa découverte dans le sud de l'Argentine, le fossile d'un dinosaure révèle peu à peu ses secrets: vieux de 70 millions d'années, mesurant 10 mètres de long, il était un grand prédateur qui éviscérait ses proies à l'aide de griffes acérées et recourbées.

Les restes de ce "megaraptor", dinosaure carnivore aux grosses pattes arrière et petits membres supérieurs, ont été découverts en mars 2019 dans le sud de la province de Santa Cruz en Patagonie, à 30 km au sud de la ville touristique d'El Calafate. 

Mauro Aranciaga, un paléontologue de 29 ans, qui travaille au Laboratoire d'Anatomie comparée au Museum de sciences naturelles d'Argentine, dirigé par Fernando Novas, a découvert le premier morceau du squelette alors qu'il participait à sa première campagne de fouilles en 2019. 

"Lorsque que j'ai soulevé la vertèbre, j'ai vu qu'elle avait les caractéristiques d'un mégaraptor. Cela a vraiment été une énorme émotion, je voyais une vertèbre géante et cela voulait dire que nous avions affaire à un mégaraptor géant", se souvient le jeune chercheur. 

"J'ai réalisé un rêve d'enfant et d'adulte !", raconte-t-il à l'AFP dans les locaux du laboratoire à Buenos Aires. 

Trois ans plus tard, après un fastidieux travail d'extraction, transport, nettoyage et de longs mois d'études en laboratoire, les premières conclusions concernant "Maip macrothorax", son nom, viennent d'être publiées dans la revue scientifique Nature. 

"C'était un animal de grande taille, d'après les mesures et les comparaisons que nous avons faites (...) Il s'agit en outre d'un des derniers megaraptors à avoir habité la planète avant l'extinction des dinosaures, il y a environ 66 millions d'années", explique Fernando Novas, le directeur du laboratoire. 

Déchiqueter les proies

Ce paléontologue argentin a une longue histoire de découverte derrière lui : en 1996, il a trouvé les restes du tout premier représentant du groupe des megaraptors à 1 400 km de là, dans la province de Neuquen (sud). D'autres ont ensuite été découverts en Australie, Thaïlande, Japon, précise-t-il. 

Loin des titanosaures, plus grands dinosaures connus, qui peuvent mesurer une trentaine de mètres et peser 70 tonnes, les megaraptors répertoriés jusqu'à présent mesuraient entre 8 et 9 mètres de long.

"Celui-ci mesurait entre 9 et 10 mètres de long et pesait environ 6 tonnes", soit le plus grand des megaraptors connus à ce jour, explique Mauro Aranciaga, qui souligne aussi qu'il était "au sommet de la chaîne alimentaire" dans son écosystème. 

Plusieurs vertèbres, des côtes, des morceaux de hanche, de queue et de bras ont été retrouvés. 

Les chercheurs ont eu aussi "la grande surprise de découvrir que les mégaraptors avaient d'énormes griffes sur leur pouce et leur index. Ils avaient trois doigts sur leurs mains, mais leurs griffes mesuraient près de quarante centimètres", raconte M. Novas. 

"De toute évidence, ces griffes devaient être utilisées pour capturer des proies, les déchiqueter et fouiller dans leurs entrailles", ajoute-t-il. 

D'où son nom de baptême: "Maip" est un mot tehuelche, peuple autochtone du sud de l'Argentine, qui fait référence à un esprit malin ou à "l'ombre que laisse la mort après son passage". Quant à son thorax, il mesurait jusqu'à 1,20 mètre de large, pour 1,50 mètre de long, selon les chercheurs. 

"Maip avait un thorax si grand que les insertions des ligaments qui relient les vertèbres aux côtes ont été préservés. Cela nous permet d'aller un peu plus loin et de reconstituer des parties qui habituellement ne sont pas conservées", explique Mauro Aranciaga.

Fernando Novas raconte que la découverte a eu lieu dans un "gisement extraordinaire qui se révèle être un des plus importants d'Amérique du sud". Il date du Crétacé (- 145 à -66 millions d'années) "quand il n'y avait ni les Andes ni les glaciers, mais plutôt des forêts tropicales dans lesquelles vivaient une grande diversité d'animaux". 

Les premiers indices de la présence d'un gisement de fossiles dans la zone sont apparus en 1980 grâce aux travaux du géologue argentin Francisco Nulo, mais la première véritable campagne a été lancée en 2019 par l'équipe de Fernando Novas.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com