Technologies spatiales: Riyad et Washington renforcent leurs liens

Un accord a été signé par Mounir ben Mahmoud el-Desouki et Tim Cahill de Lockheed Martin (Photo, SPA).
Un accord a été signé par Mounir ben Mahmoud el-Desouki et Tim Cahill de Lockheed Martin (Photo, SPA).
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Publié le Mercredi 11 mai 2022

Technologies spatiales: Riyad et Washington renforcent leurs liens

  • L'accord prévoit d'améliorer la recherche et de développer davantage l'industrie spatiale saoudienne
  • En 2018, les parties ont conclu un accord de coopération pour lancer le premier satellite de communication saoudien

DJEDDAH: Un accord de recherche et développement visant à faire progresser les technologies spatiales a été signé entre deux leaders du secteur venus d'Arabie saoudite et des États-Unis.
L'accord, qui vise à stimuler l'innovation et les économies spatiale et numérique, a été signé lundi à Washington, en marge d'une visite officielle aux États-Unis d'une délégation saoudienne de haut rang.
Mounir ben Mahmoud el-Desouki, président de la Cité des sciences et des technologies du roi Abdelaziz, et Tim Cahill, vice-président senior de la société aéronautique Lockheed Martin, ont signé l'accord qui prévoit une coopération accrue entre les deux pays dans le domaine.
Outre le développement des compétences de la main-d'œuvre saoudienne, conformément au plan de réforme Vision 2030, les signataires prévoient de promouvoir des investissements supplémentaires dans la recherche liée au secteur.
Une infographie publiée sur le compte Twitter officiel de la Commission spatiale saoudienne décrit certains des termes de cette collaboration.
«L'accord comprend l'identification de projets qui amélioreront la recherche et développeront davantage de capacités saoudiennes dans l'industrie spatiale du Royaume, en plus de la mise en œuvre de programmes de formation pour développer les ressources humaines dans le secteur de l'espace et de l'innovation», peut-on lire sur l'infographie diffusée.
Au cours de la visite de lundi, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdallah al-Swaha, a rencontré l'administratrice adjointe de la National Aeronautics and Space Administration, Pamela Melroy, et a discuté des possibilités de coopération stratégique dans le secteur spatial.
Dans un tweet, la Commission a déclaré que les principaux objectifs de la réunion étaient d'explorer les collaborations entre les deux pays dans le domaine de l'espace et de ses technologies, d'examiner les moyens de stimuler les investissements dans des projets futurs communs et de promouvoir des partenariats stratégiques dans le développement du secteur spatial.

L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Rima bent Bandar ben Sultan et Mohammed ben Saoud al-Tamimi, président désigné de la Commission spatiale saoudienne, ont également assisté à la réunion (Photo fournie).


L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Rima bent Bandar ben Sultan et Mohammed ben Saoud al-Tamimi, président désigné de la Commission spatiale saoudienne, ont également assisté à la réunion.
La visite comprenait des visites d'institutions et d'entreprises américaines liées au secteur spatial et s'inscrivait dans le cadre des efforts continus de la commission dans le but d’accroître sa coopération avec les spécialistes internationaux de l'industrie.
Dans un tweet, le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information a expliqué qu’Al-Swaha avait rencontré des étudiants saoudiens bénéficiant de bourses d'études en sciences, technologies et espace aux États Unis, «pour parler de l'économie numérique et de l'économie fondée sur l'innovation et pour confirmer leur futur rôle dans le renforcement de la position de pionnier du Royaume et dans la construction d'un avenir durable».
L'accord conclu lundi n'est pas le premier entre la Cité des sciences et des technologies du roi Abdelaziz (KACST) et Lockheed Martin. En 2018, les parties ont conclu un accord de coopération pour lancer le premier satellite de communication saoudien, connu sous le nom de SaudiGeoSat 1/HellasSat 4. Le satellite de communication géostationnaire saoudien et grec couvre la région du Golfe, l'Afrique du Nord et l'Europe.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com