Netflix lance une collection de films «made in Liban»

Scott Stuber, vice-président chez Netflix, s'exprime lors d'un événement à Los Angeles. (Getty Images via AFP)
Scott Stuber, vice-président chez Netflix, s'exprime lors d'un événement à Los Angeles. (Getty Images via AFP)
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Publié le Lundi 19 octobre 2020

Netflix lance une collection de films «made in Liban»

  • Pour donner «un aperçu des luttes, des espoirs et des rêves des Libanais», Netflix a lancé une collection de films baptisée «Made in Lebanon»
  • Les films des figures de proue du cinéma libanais, Nadine Labaki et Ziad Doueiri ne figurent pas dans cette collection

PARIS: Netflix a lancé lundi une collection de films baptisée «Made in Lebanon» pour donner «un aperçu des luttes, des espoirs et des rêves des Libanais», au moment où le pays traverse depuis un an une grave crise politico-économique.

Il s'agit d'une sélection de 19 films, dont quatre de Maroun Baghdadi, le plus international des réalisateurs libanais jusqu'à sa mort prématurée à 43 ans après la fin de la guerre civile (1975-1990).

Il s'agit de ses films les plus célèbres, «Hors la vie» (qui fait écho à la crise des otages occidentaux au Liban), «Petites guerres», «Whispers», «We are all for the Fatherland» et «Beyrouth O Beyrouth». «C'est la première fois que ces films restaurés sont diffusés sur un service de streaming dans le monde, 30 ans après la dernière diffusion internationale en VHS», indique Netflix.

D'autres réalisateurs y sont représentés, notamment ceux du Franco-Libanais Philippe Aractingi, avec «Bosta», «Listen», «Sous les bombes» et «Héritages», un mélange de fiction et d'autobiographie où le réalisateur raconte à ses enfants son expérience de la guerre, son exil, son retour à la patrie.

De nombreux films tournent autour des «évènements», euphémisme utilisé par les Libanais pour évoquer le conflit qui a fait 150 000 morts et des milliers de disparus, mais d'autres ne traitent pas strictement de la guerre, comme «Le Déjeuner» de Lucien Bourjeily.

Le réalisateur, et par ailleurs une des voix de la révolte anti-corruption qui a éclaté il y a un an au Liban, raconte l'histoire d'une famille qui ne s'est pas rassemblée depuis deux ans et qui se retrouve pour le déjeuner de Pâques, qu'un incident vient perturber.

Netflix, qui creuse son sillon dans le cinéma de patrimoine avec des films de Truffaut et de Godard, «met en lumière la richesse du patrimoine culturel du pays et la créativité des talents libanais», selon le communiqué.

Les films des figures de proue du nouveau cinéma libanais, Nadine Labaki («Caramel», «Et maintenant on va où?», «Capharnaüm») et Ziad Doueiri («West Beirut», «L'attentat», «L'insulte») ne figurent pas dans cette collection.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com