Yoriyas Yassine Alaoui, un mouvement, une photo, l’éternité…

Photographie de Yoriyas Yassine Alaoui, lauréat du Prix des amis de l’Institut du monde arabe. © https://yoriyas.com/
Photographie de Yoriyas Yassine Alaoui, lauréat du Prix des amis de l’Institut du monde arabe. © https://yoriyas.com/
Short Url
Publié le Samedi 18 juillet 2020

Yoriyas Yassine Alaoui, un mouvement, une photo, l’éternité…

  • Le jeune artiste a eu l’idée de marier ses deux passions : la chorégraphie, et à travers elle le mouvement, et la photographie qui, elle, fixe et immortalise des scènes, des visages, des monuments…
  • Yoriyas Yassine Alaoui a fondé, à Casablanca, un groupe de breakdance qui a connu un grand succès à l’échelle internationale

PARIS : Yoriyas Yassine Alaoui, photographe de 34 ans, lauréat 2019 du Prix des amis de l’Institut du monde arabe (IMA) dans la rubrique « Jeune création contemporaine arabe », est désormais mis à l’honneur par le New York Times sur son compte Instagram et bénéficie d’une médiatisation mondiale grâce à des articles dans la presse (New York Times, The Guardian) et des reportages à la télévision (BBC, National Geographic).

Diplômé en mathématiques, Yoriyas Yassine Alaoui a une passion pour le jeu d’échecs. Il s’intéresse aussi à la danse hip hop et à la chorégraphie. Dans les années 2000, il a fondé, à Casablanca, un groupe de breakdance qui a connu un grand succès à l’échelle internationale. Danseur et chorégraphe, il s’est aussi lancé dans la photographie lors de ses nombreuses tournées dans le monde. L’idée lui vient alors d’associer ses deux passions : la chorégraphie, et à travers elle le mouvement, et la photographie qui, elle, fixe et immortalise des scènes, des visages, des monuments…

« Photographier, c'est comme chorégraphier »

 L’artiste explique que le passage de la danse à la photographie s’est fait naturellement. « La danse a influencé ma façon de photographier – rapidité de réaction, rythme, sens du mouvement et des figures, point de vue en contre-plongée hérité du hip-hop. J’ai pris progressivement conscience de cette manière si particulière de faire de la photographie », explique Yoriyas Yassine Alaoui.

Ses photos sont réalisées comme des chorégraphies. L’artiste conçoit en effet ses compositions comme des scènes, il crée les mouvements, choisit le point de vue, définit les perspectives, les prises de vues, la lumière et les acteurs. Résultat, il crée la photo « par et dans le mouvement ».

« Lorsqu’un sujet me paraît intéressant, je prends le temps de le comprendre, de le suivre et de le développer pour raconter une histoire ouverte à différentes interprétations. Je cherche à traduire des situations inattendues, ces moments qui ne se produisent qu’une seule fois », souligne l’artiste.

Le Prix des amis de l’IMA a pour vocation de soutenir les jeunes artistes. Lancé en 2016, il récompense chaque année une figure de la jeune création arabe. Les œuvres des artistes lauréats intègrent de manière pérenne les collections du musée.

Selon la direction de l’Institut, distinguer à travers ce genre de prix le travail de la génération d’artistes arabes de moins de 40 ans, est une étape cruciale pour renforcer la visibilité du monde arabe contemporain sur la scène internationale.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.