L’iran admet que les chiffres réels dépassent son bilan Covid-19 officiel

Les résidents portent des masques dans la rue, après la décision des autorités iraniennes d’en rendre le port obligatoire, en pleine pandémie du coronavirus. (Agence de presse d'Asie de l'Ouest, via Reuters)
Les résidents portent des masques dans la rue, après la décision des autorités iraniennes d’en rendre le port obligatoire, en pleine pandémie du coronavirus. (Agence de presse d'Asie de l'Ouest, via Reuters)
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Publié le Mardi 20 octobre 2020

L’iran admet que les chiffres réels dépassent son bilan Covid-19 officiel

  • Les chiffres réels sont plus élevés, selon le chef de la santé
  • Record de 337 décès dus au Covid-19 en une journée

DJEDDAH: Les autorités iraniennes admettent pour la première fois que les chiffres officiels des cas de Covid-19 ne reflètent pas la véritable ampleur de la pandémie dans le pays.

L'admission a eu lieu alors que le bilan quotidien en Iran a encore établi un record de 337 morts lundi. Le sommet précédent, atteint mercredi dernier, était de 279.

Plus de 30,000 personnes sont décédées de la Covid-19 en Iran. Le nombre a augmenté lundi de 4251 cas, pour un total de 534 631.

Les chiffres réels sont plus élevés que les déclarations officielles, d’après le vice-ministre de la Santé Iraj Harirchi, principalement en raison des «protocoles qui régissent les test et les rapport».

L'Iran a mis du temps avant de réagir à la pandémie en début d'année. Les dirigeants religieux ont encouragé les pèlerins à visiter les sites religieux de Mashhad et Qom, et ce malgré les signes de propagation du virus. Il est à présent le pays le plus touché du Moyen-Orient.

«Nous avons assisté derniers jours, à une augmentation sans précédent de la mortalité due au coronavirus», a déclaré lundi la porte-parole du ministère de la Santé, Sima Sadat Lari.

«La situation actuelle est le résultat du non-respect des protocoles sanitaires, de l'utilisation réduite des masques, ainsi que des comportements sociaux dangereux dans les dernières semaines».

Le gouvernement a élargi les restrictions et les fermetures à Téhéran où écoles, mosquées, magasins, restaurants et autres institutions publiques sont fermés depuis le 3 octobre. Les responsables de la santé assurent que le virus pourrait emporter 600 personnes par jour si les Iraniens ne respectent pas les protocoles sanitaires.

Le port du masque est devenu obligatoire en public à Téhéran où le taux d'infection a été le plus élevé, et des amendes sont prévues pour les personnes qui ne respectent pas la loi. Les autorités comptent imposer les mêmes restrictions dans d'autres grandes villes qui ont également des taux d'infection élevés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.